Le Conseil de la Fédération a voté en session extraordinaire le recours à l'armée russe en Ukraine à la suite d'une demande en ce sens du président Vladimir Poutine. Le président russe a demandé samedi au Conseil de la fédération (chambre haute du Parlement) d'approuver "le recours à l'armée russe en Ukraine" jusqu'à la normalisation de la situation. Le Conseil de la Fédération a voté en session extraordinaire le recours à l'armée russe en Ukraine à la suite d'une demande en ce sens du président Vladimir Poutine. Le président russe a demandé samedi au Conseil de la fédération (chambre haute du Parlement) d'approuver "le recours à l'armée russe en Ukraine" jusqu'à la normalisation de la situation. "En raison de la situation extraordinaire en Ukraine et de la menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine", Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la fédération d'autoriser "le recours aux forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays", selon un communiqué du service de presse du Kremlin. La Russie dispose d'une force armée non négligeable en Crimée (sud de l'Ukraine) : la flotte russe de la mer Noire, qui compte quelque 20.000 hommes, est basée à Sébastopol, aux termes d'un accord entre Moscou et Kiev. Le Conseil de la fédération va par ailleurs demander à Vladimir Poutine le rappel de l'ambassadeur russe aux Etats-Unis. Le vice-président du Sénat (chambre haute du Parlement russe), Iouri Vorobev, a estimé que le président Barack Obama avait franchi une "ligne rouge et humilié le peuple russe en déclarant vendredi que toute intervention militaire en Ukraine aurait un coût", selon des images montrées par la télévision russe. Les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie d'avoir déjà déployé des milliers d'hommes supplémentaires dans la péninsule pro-russe de Crimée, depuis plusieurs jours en proie à de vives tensions séparatistes. "La Russie a accru (le nombre de) ses troupes de 6.000 hommes" en Crimée, a affirmé samedi le ministre de la Défense Igor Tenioukh. Près de 30 blindés ont aussi été déployés, a-t-il ajouté, dénonçant une "violation grossière" des accords régulant la présence de la flotte russe de la mer Noire en Crimée. Plusieurs sites stratégiques de Crimée sont désormais sous le contrôle d'hommes armés et en uniformes, manifestement pro-russes, mais sans signe permettant de les identifier. Ils contrôlent les aéroports de Simferopol, de Sébastopol, de Kirovske ainsi que le centre-ville de Simferopol et ont hissé le drapeau russe sur plusieurs bâtiments officiels. "En raison de la situation extraordinaire en Ukraine et de la menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine", Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la fédération d'autoriser "le recours aux forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays", selon un communiqué du service de presse du Kremlin. La Russie dispose d'une force armée non négligeable en Crimée (sud de l'Ukraine) : la flotte russe de la mer Noire, qui compte quelque 20.000 hommes, est basée à Sébastopol, aux termes d'un accord entre Moscou et Kiev. Le Conseil de la fédération va par ailleurs demander à Vladimir Poutine le rappel de l'ambassadeur russe aux Etats-Unis. Le vice-président du Sénat (chambre haute du Parlement russe), Iouri Vorobev, a estimé que le président Barack Obama avait franchi une "ligne rouge et humilié le peuple russe en déclarant vendredi que toute intervention militaire en Ukraine aurait un coût", selon des images montrées par la télévision russe. Les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie d'avoir déjà déployé des milliers d'hommes supplémentaires dans la péninsule pro-russe de Crimée, depuis plusieurs jours en proie à de vives tensions séparatistes. "La Russie a accru (le nombre de) ses troupes de 6.000 hommes" en Crimée, a affirmé samedi le ministre de la Défense Igor Tenioukh. Près de 30 blindés ont aussi été déployés, a-t-il ajouté, dénonçant une "violation grossière" des accords régulant la présence de la flotte russe de la mer Noire en Crimée. Plusieurs sites stratégiques de Crimée sont désormais sous le contrôle d'hommes armés et en uniformes, manifestement pro-russes, mais sans signe permettant de les identifier. Ils contrôlent les aéroports de Simferopol, de Sébastopol, de Kirovske ainsi que le centre-ville de Simferopol et ont hissé le drapeau russe sur plusieurs bâtiments officiels.