La campagne entre dans le vif du sujet. Après un round d'observation, les candidats ou leurs représentants appuient sur le champignon. Hier, samedi, 7ème jour de campagne électorale pour les présidentielles du 17 avril prochain, les cinq candidats et le directeur de campagne du candidat-Président sillonnent le pays pour prêcher la bonne parole. Des promesses et des engagements sont pris par les postulants devant des auditoires plutôt sceptiques. La campagne entre dans le vif du sujet. Après un round d'observation, les candidats ou leurs représentants appuient sur le champignon. Hier, samedi, 7ème jour de campagne électorale pour les présidentielles du 17 avril prochain, les cinq candidats et le directeur de campagne du candidat-Président sillonnent le pays pour prêcher la bonne parole. Des promesses et des engagements sont pris par les postulants devant des auditoires plutôt sceptiques. La première semaine de la campagne s'est déroulée sans incidents notables à signaler si ce n'est que des « chahuteurs » ont perturbé quelque peu certains meetings. Un candidat est particulièrement visé. Le Président-candidat. Son bilan est décortiqué et décrié sous toutes ses latitudes. Pouvait largement mieux faire, telle est la notation que lui attribuent ses adversaires. C'est justement pour parachever ses chantiers, renforcer et consolider les acquis que le Président-candidat brigue un 4ème mandat, expliquent les fervents défenseurs de Abdelaziz Bouteflika. Sellal et Louisa Hanoune défendent la cause de la femme Parmi eux, il y a les droits de la femme. Curieusement, Abdelmalek Sellal et Louisa Hanoune ont enfourché le même thème. A Oran, de la salle omnisports Hammou Boutlelis où il a animé un meeting populaire, Sellal a assuré que les droits de la femme qui ont été acquis grâce à la politique du président Bouteflika, seront « renforcés davantage » durant les cinq prochaines années, tel que cela est prévu par le nouveau programme du candidat. Selon, le directeur de campagne du candidat-président, « c'est grâce au président Bouteflika que la femme jouit aujourd'hui de ses droits et joue un rôle primordial dans la vie politique et au sein de la société ». Il promet que « ces acquis sont appelés à se renforcer davantage dans le programme de notre candidat ». Des acquis apportés par les amendements introduits dans le code de la famille et au code de la nationalité, tout comme la révision de la Constitution en 2008, explique Sellal qui souligne que ces amendements ont permis à la femme d'être mieux représentée au sein des assemblées élues, de disposer de ses droits et de participer, de manière plus active, au développement du pays. A la jeunesse, il a réitéré sa promesse de lui transmettre le flambeau dans le cadre du projet de « renouveau national » qui va « préparer le terrain aux jeunes pour qu'ils puissent prendre les commandes de la gouvernance du pays ». Une Algérie nouvelle où la place sera cédée au jeunes, c'est celle-là l'Algérie que veut bâtir Bouteflika, , a-t-il lancé, soutenant que « Bouteflika, ce ne sont pas des promesses en l'air, c'est du concret » et précisant que Bouteflika s'est présenté pour un 4ème mandat « uniquement pour concrétiser ce projet ambitieux ». La candidate du Parti des travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril Louisa Hanoune, elle, a poussé le bouchon plus loin que Bouteflika. Elle s'est engagée à Sétif lors de son meeting électoral, animé à la salle omnisports de Sétif à « annuler » le code de la famille et son remplacement par des «lois civiles», consacrant l'égalité entre hommes et femmes. Et encore plus de droits à l'emploi des femmes. Elle s'engage à contribuer à octroyer plus de droits aux Algériennes, qualifiant de « rafistolage » la politique de l'emploi suivie par les pouvoirs publics. Elle a mis en garde contre les « emplois précaires » qu'elle considère comme étant « une bombe à retardement », et a dénoncé. « l'importation et l'application anarchique » du système Licence-magister-doctorat (LMD). Pour Louisa Hanoune, « l'ouverture d'un débat national autour des secteurs sensibles » est plus que d'actualité, appelant les Algériens à exiger l'arrêt du processus de négociations pour l'adhésion en cours de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'adhésion de l'Algérie à cette organisation favorisera, selon elle, le « retour à la privatisation » et à la «précarisation» des familles algériennes. Un appel pressant aux Algériens à se « mobiliser en masse » le jour du scrutin, de sorte à opérer un « sursaut national », clôturera son meeting. Fawzi Rebaïne : réformer toutes les réformes Fawzi Rebaïne le candidat deAHD 54 a promis lui aussi d'entreprendre des réformes en profondeur. La révision de la Constitution, réforme de la justice, du Conseil constitutionnel, de la suprématie du tiers présidentiel dans la composition des membres du Conseil de la nation, ainsi que l'instauration d'un Etat de droit et de justice sont inscrits dans son agenda, s'il est élu. De Chekfa (daïra de Jijel), dans un meeting organisé au centre culturel de la ville, il s'est engagé à intégrer l'université algérienne dans le monde économique, Fawzi Rebaïne a promis, également, de rendre sa place à l'université algérienne dans la sphère économique, en développant les pôles de recherches et d'excellence, ainsi que la promotion des compétences nationales. Il soutient l'idée que l'intégration et l'interaction entre la formation et le monde économique dans le domaines de la technologie et de la recherche « doivent garantir le développement de pôles de recherches d'excellence reconnus mondialement». Pour la candidat Rebaïne, «hisser» l'université algérienne à la hauteur des enjeux économiques internationaux par l'injection de capitaux encourageant la recherche-développement et la production de brevets à haute valeur ajoutée est d'une importance capitale. Autre secteur qui a retenu l'attention du candidat : le secteur de l'éducation nationale. Il s'engage à ouvrir les débats avec tous les partenaires sociaux pour trouver des solutions adéquates, satisfaisant les uns et les autres avant le début de chaque rentrée scolaire, promettant s'il est élu, d'appliquer à la lettre son programme électoral notamment celui du secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale, qui demeure une de ses priorités. Il évoque un conflit de générations, expliquant que nos universités ont enfanté des cadres et des compétences capables de gérer et construire le pays. Il estime qu' il est temps de leur donner une place et d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'Algérie. Par ailleurs,il est revenu également sur la nécessité d'un nouveau découpage administratif, touchant les wilayas et les daïras dans le but de rapprocher l'administration du citoyen. Pour lui, « notre pays est vaste. Nous devons revoir le découpage administratif, car l'administration est loin de pouvoir satisfaire toutes les demandes des citoyens. Il est, donc, primordial de pouvoir rapprocher les deux parties ». La première semaine de la campagne s'est déroulée sans incidents notables à signaler si ce n'est que des « chahuteurs » ont perturbé quelque peu certains meetings. Un candidat est particulièrement visé. Le Président-candidat. Son bilan est décortiqué et décrié sous toutes ses latitudes. Pouvait largement mieux faire, telle est la notation que lui attribuent ses adversaires. C'est justement pour parachever ses chantiers, renforcer et consolider les acquis que le Président-candidat brigue un 4ème mandat, expliquent les fervents défenseurs de Abdelaziz Bouteflika. Sellal et Louisa Hanoune défendent la cause de la femme Parmi eux, il y a les droits de la femme. Curieusement, Abdelmalek Sellal et Louisa Hanoune ont enfourché le même thème. A Oran, de la salle omnisports Hammou Boutlelis où il a animé un meeting populaire, Sellal a assuré que les droits de la femme qui ont été acquis grâce à la politique du président Bouteflika, seront « renforcés davantage » durant les cinq prochaines années, tel que cela est prévu par le nouveau programme du candidat. Selon, le directeur de campagne du candidat-président, « c'est grâce au président Bouteflika que la femme jouit aujourd'hui de ses droits et joue un rôle primordial dans la vie politique et au sein de la société ». Il promet que « ces acquis sont appelés à se renforcer davantage dans le programme de notre candidat ». Des acquis apportés par les amendements introduits dans le code de la famille et au code de la nationalité, tout comme la révision de la Constitution en 2008, explique Sellal qui souligne que ces amendements ont permis à la femme d'être mieux représentée au sein des assemblées élues, de disposer de ses droits et de participer, de manière plus active, au développement du pays. A la jeunesse, il a réitéré sa promesse de lui transmettre le flambeau dans le cadre du projet de « renouveau national » qui va « préparer le terrain aux jeunes pour qu'ils puissent prendre les commandes de la gouvernance du pays ». Une Algérie nouvelle où la place sera cédée au jeunes, c'est celle-là l'Algérie que veut bâtir Bouteflika, , a-t-il lancé, soutenant que « Bouteflika, ce ne sont pas des promesses en l'air, c'est du concret » et précisant que Bouteflika s'est présenté pour un 4ème mandat « uniquement pour concrétiser ce projet ambitieux ». La candidate du Parti des travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril Louisa Hanoune, elle, a poussé le bouchon plus loin que Bouteflika. Elle s'est engagée à Sétif lors de son meeting électoral, animé à la salle omnisports de Sétif à « annuler » le code de la famille et son remplacement par des «lois civiles», consacrant l'égalité entre hommes et femmes. Et encore plus de droits à l'emploi des femmes. Elle s'engage à contribuer à octroyer plus de droits aux Algériennes, qualifiant de « rafistolage » la politique de l'emploi suivie par les pouvoirs publics. Elle a mis en garde contre les « emplois précaires » qu'elle considère comme étant « une bombe à retardement », et a dénoncé. « l'importation et l'application anarchique » du système Licence-magister-doctorat (LMD). Pour Louisa Hanoune, « l'ouverture d'un débat national autour des secteurs sensibles » est plus que d'actualité, appelant les Algériens à exiger l'arrêt du processus de négociations pour l'adhésion en cours de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'adhésion de l'Algérie à cette organisation favorisera, selon elle, le « retour à la privatisation » et à la «précarisation» des familles algériennes. Un appel pressant aux Algériens à se « mobiliser en masse » le jour du scrutin, de sorte à opérer un « sursaut national », clôturera son meeting. Fawzi Rebaïne : réformer toutes les réformes Fawzi Rebaïne le candidat deAHD 54 a promis lui aussi d'entreprendre des réformes en profondeur. La révision de la Constitution, réforme de la justice, du Conseil constitutionnel, de la suprématie du tiers présidentiel dans la composition des membres du Conseil de la nation, ainsi que l'instauration d'un Etat de droit et de justice sont inscrits dans son agenda, s'il est élu. De Chekfa (daïra de Jijel), dans un meeting organisé au centre culturel de la ville, il s'est engagé à intégrer l'université algérienne dans le monde économique, Fawzi Rebaïne a promis, également, de rendre sa place à l'université algérienne dans la sphère économique, en développant les pôles de recherches et d'excellence, ainsi que la promotion des compétences nationales. Il soutient l'idée que l'intégration et l'interaction entre la formation et le monde économique dans le domaines de la technologie et de la recherche « doivent garantir le développement de pôles de recherches d'excellence reconnus mondialement». Pour la candidat Rebaïne, «hisser» l'université algérienne à la hauteur des enjeux économiques internationaux par l'injection de capitaux encourageant la recherche-développement et la production de brevets à haute valeur ajoutée est d'une importance capitale. Autre secteur qui a retenu l'attention du candidat : le secteur de l'éducation nationale. Il s'engage à ouvrir les débats avec tous les partenaires sociaux pour trouver des solutions adéquates, satisfaisant les uns et les autres avant le début de chaque rentrée scolaire, promettant s'il est élu, d'appliquer à la lettre son programme électoral notamment celui du secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale, qui demeure une de ses priorités. Il évoque un conflit de générations, expliquant que nos universités ont enfanté des cadres et des compétences capables de gérer et construire le pays. Il estime qu' il est temps de leur donner une place et d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'Algérie. Par ailleurs,il est revenu également sur la nécessité d'un nouveau découpage administratif, touchant les wilayas et les daïras dans le but de rapprocher l'administration du citoyen. Pour lui, « notre pays est vaste. Nous devons revoir le découpage administratif, car l'administration est loin de pouvoir satisfaire toutes les demandes des citoyens. Il est, donc, primordial de pouvoir rapprocher les deux parties ».