Louisa Hanoune, Ali Benflis, Abdelaziz Belaïd, Moussa Touati, Ali-Fawzi Rebaïne et Abdelmalek Sellal, représentant du candidat Abdelaziz Bouteflika, ont animé des meetings respectivement dans les wilayas de Sétif, Tizi Ouzou, Adrar, Constantine, Jijel et Oran. Des sorties au cours desquelles une place prépondérante a été réservée à la femme et aux jeunes qui, aux yeux des candidats, doivent être associés à la gestion du pays. Louisa Hanoune a promis de remplacer le code de la famille par des « lois civiles » consacrant l'égalité entre les hommes et les femmes. La candidate a également promis de faire du 8 Mai 1945 et de Yennayer, des fêtes nationales. Hôte de la ville d'Oran, M. Sellal a annoncé que les droits de la femme acquis grâce à la politique du Président sortant seront « renforcés davantage » durant les cinq prochaines années, comme prévu dans son nouveau programme. Pour illustrer ses propos, Sellal a cité les amendements apportés au code de la famille et au code de la nationalité, tout comme la révision de la Constitution en 2008, qui ont permis à la femme d'être mieux représentée au sein des assemblées élues, de disposer de ses droits et de participer de manière plus active au développement du pays. Comme il est temps d'impliquer les jeunes et les femmes dans la gestion des affaires publiques, c'est également le moment de consacrer l'équité dans la répartition des richesses du pays. C'est justement le mot d'ordre principal d'Abdelaziz Belaïd, qui a animé un meeting au chef-lieu de la wilaya d'Adrar. « Il est temps que le Sahara algérien retrouve sa véritable place », eu égard à ses immenses richesses naturelles qui « font vivre tout le pays ». Il explique que son programme électoral prône, notamment, de mettre fin au « flagrant déséquilibre » en matière de répartition des richesses. Abdelaziz Belaïd a mis l'accent, par le biais de son représentant à Aïn Témouchent, sur la nécessité de donner la chance à la génération de l'indépendance de gérer les affaires du pays. Abondant dans le même sens, Moussa Touati a appelé à El-Khroub les jeunes à s'impliquer dans la vie politique pour provoquer un changement en Algérie. Le président du FNA, qui a préféré s'adresser aux jeunes, a signifié à ces derniers que « l'avenir leur appartient, mais à condition qu'ils s'impliquent de plus en plus dans la politique ». Par ailleurs, la dimension amazigh de l'Algérie a été mise à profit par le candifat Ali Benflis lors de son meeting à Tizi Ouzou. Ce dernier a pris l'engagement de promouvoir la langue et l'identité amazighs afin de leur donner la place qui leur sied. « Je m'engage devant vous à régler définitivement la question de l'identité amazigh et donner à la langue la place qui lui sied », a-t-il dit lors d'un meeting électoral, soulignant que « l'Algérie doit se réconcilier avec elle-même, avec sa culture et son patrimoine ». Il a estimé, par ailleurs, que « la région de Kabylie était à l'avant-garde de la revendication démocratique », rappelant au passage les « évènements de 1963 », un clin d'œil à l'électorat FFS. Ali- Fawzi Rebaïne, en campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2014, a promis, hier, à Chekfa (daïra de Jijel), d'intégrer l'Université algérienne dans le monde économique. Dans un meeting organisé au centre culturel de la ville, M. Rebaïne a promis de rendre sa place à l'Université algérienne dans la sphère économique, en développant les pôles de recherche et d'excellence, ainsi que la promotion des compétences nationales.