Vendredi 28 mars, 6e jour de la campagne électorale pour les élections présidentielles du 17 avril prochain. Vendredi 28 mars, 6e jour de la campagne électorale pour les élections présidentielles du 17 avril prochain. Les esprits s'échauffent autant pour les candidats que pour les Algériens qui suivent ces empoignades si ce n'est qu'ils participent par des protesta ou manifs à l'intérieur des salles où se tiennent les meetings populaires des postulants à la magistrature suprême du pays. Sellal : "La science et le savoir pour rattraper le retard" "C'est par la science et le savoir que les nations se hissent et se développent et nous, en Algérie, nous devons accorder toute l'importance à ce domaine pour atteindre le niveau des pays les plus avancés", a souligné, hier, Abdelmalek Sellal directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika,lors d'un meeting animé à la salle omnisports du complexe Chahid- Hamlaoui. De Constantine, "berceau du savoir, qui a enfanté de nombreux oulémas comme Abdelhamid Ibn Badis", témoigne Sellal qui fait l'éloge du candidat-président Bouteflika "l'homme qui a ramené la paix et la stabilité en Algérie", grâce à laquelle "la ville de Constantine est devenue un pôle de savoir et de science et qu'elle a été choisie capitale de la culture arabe l'année prochaine". Il réitère l'appel du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika, aux jeunes de la génération post-Indépendance de prendre les destinées du pays durant les cinq prochaines années et ce, dans le cadre du projet de renouveau national qu'il va lancer lors du prochain quinquennat s'il est réélu le 17 avril. Il réitère aussi l'engagement de combattre toutes les formes de bureaucratie et les phénomènes qui ont semé le désespoir parmi les jeunes. Dans ce contexte, Sellal invite les jeunes à ne pas se laisser "infiltrer ou manipuler par ceux qui ne veulent pas du bien à l'Algérie", insistant sur la préservation de l'unité nationale il a rendu hommage à l'Armée nationale populaire pour ses efforts soutenus dans la défense et la préservation de la stabilité du pays et de la souveraineté nationale. Dans le même sillage, il a relevé que le programme du candidat Bouteflika accorde un volet important à la professionnalisation et la modernisation de l'ANP pour qu'elle puisse s'acquitter de ses missions dans les meilleures conditions, soulignant, par ailleurs, que la campagne qu'il mène en compagnie de son staff pour le candidat Bouteflika est "propre et saine" et elle se déroule "loin de toute forme de violence verbale ou d'atteinte à la moralité des personnes". Louisa Hanoune, elle s'interroge sur les "dessous de l'escale de Kerry et de l'émir du Qatar" La secrétaire générale du PT s'inquiète des visites annoncées du ministre américain des Affaires étrangères, John Kerry, dans notre pays ainsi que celle de l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad, en ce moment précis de la campagne électorale du 17 avril prochain. Louisa Hanoune, qui ne porte pas dans son cœur les hommes et les politiques des deux Etats qui font tandem pour la politique du Moyen-Orient redoute "un coup" attentant à la souveraineté de l'Algérie de l'impérialisme US et de son sous-traitant au Proche-Orient, le Qatar. "Choisissez la voie de la souveraineté nationale!", a-t-elle harangué la foule lors de son discours animé au sixième jour de la campagne électorale à la maison de la culture du chef-lieu de la wilaya de M'sila. Réitérant, à maintes reprises, l'esprit de son slogan électoral basé sur "l'audace", la candidate au futur scrutin a exhorté l'assistance à créer la "véritable démocratie" qui suppose, selon ses propos, le "contrôle de tous les représentants du peuple, y compris le chef de l'Etat et auxquels des comptes doivent être exigés". L'Algérie est, a-t-elle souligné, face à son destin "en raison des multiples défis à relever par les différentes couches de la société, notamment par les travailleurs, les femmes, les petits fellahs, les retraités, les jeunes". "Les choix ne sont pas nombreux pour les relever", selon Louisa Hanoune qui explique que "nous avons le choix entre relever ces défis et trouver le salut qui s'ensuivra ou sombrer dans le chaos de ce qui est convenu d'appeler le "printemps arabe"". Elle assure qu'elle n'est pas venue faire de fausses promesses mais "proposer de décider de votre devenir et d'institutionnaliser la véritable rupture avec les politiques qui ont ruiné le pays". Elle s'engage, si elle élue,à "développer les spécificités de la wilaya à travers notamment la redynamisation du secteur de l'hydraulique, la mise en place d'une industrie de transformation, et la résorption du chômage". Evoquant les potentialités locales de la région, elle a rappelé la contribution de son parti s'agissant de la préservation de l'outil de travail et rappelle que le PT est "le seul parti à avoir à son actif de nombreuses réalisations", citant, entre autres, l'officialisation de tamazight, l'adoption de la règle 41/59. Fawzi Rebaïne, il dénonce la règle des 49/51 Le discours du candidat à la présidentielle du 17 avril, Ali Fawzi Rebaïne, au sixième jour de la campagne électorale a été résolument orienté vers le volet économique. Dans un meeting organisé au centre culturel Rachid- Ksentini de Constantine, Fawzi Rebaïne a inscrit dans son agenda la réforme du cadre législatif encadrant l'acte d'investir. Dans ce contexte, il a expliqué que la révision du cadre législatif doit toucher notamment le système bancaire ainsi que la cour des comptes qui nécessite, a-t-il dit, "une réhabilitation pour surveiller et contrôler les différents crédits octroyés par les banques aux particuliers et aux entreprises ainsi que les différents contrats signés par l'Algérie". Les raisons de cette révision : Elle a pour but de réaliser un "développement réel" surtout après avoir constaté, a-t-il expliqué, que l'investissement productif national reste "faible" se heurtant aux "multiples tracasseries administratives et surtout bancaires". Il dénonce le fait que "la plupart des particuliers sont confrontés à des demandes de pots-de-vin, lorsqu'ils postulent pour un crédit bancaire" et promet qu'il réorganiserait, une fois élu, non seulement le système bancaire mais aussi le marché foncier, qui est devenu, selon lui, "un marché juteux". Une promesse aussi aux agriculteurs. "Je m'engage devant vous, si vous votez pour moi le 17 avril prochain, à aider notamment les agriculteurs à acquérir des crédits bancaires et des terres agricoles", a-t-il lancé à cette catégorie de travailleurs de le terre. Il n'a pas oublié de promettre aussi aux opérateurs économiques de la région la distribution de terrains industriels pour la création de PMI, et qui seront octroyés aux potentiels investisseurs dans le cadre d'une décentralisation des pouvoirs communaux. "Cette proposition aidera à résorber le chômage en offrant aux communes le choix d'investissements spécifiques", a-t-il expliqué, insistant aussi sur la nécessité de revoir "les dispositions fiscales et certaines exonérations pour la relance de l'emploi". Par ailleurs, Rebaïne a critiqué, le déroulement "inéquitable de la campagne électorale où certains hauts responsables du gouvernement travaillent pour le compte, a-t-il déploré, du candidat-président'', réitérant ses attaques contre la "partialité" de l'administration. Les esprits s'échauffent autant pour les candidats que pour les Algériens qui suivent ces empoignades si ce n'est qu'ils participent par des protesta ou manifs à l'intérieur des salles où se tiennent les meetings populaires des postulants à la magistrature suprême du pays. Sellal : "La science et le savoir pour rattraper le retard" "C'est par la science et le savoir que les nations se hissent et se développent et nous, en Algérie, nous devons accorder toute l'importance à ce domaine pour atteindre le niveau des pays les plus avancés", a souligné, hier, Abdelmalek Sellal directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika,lors d'un meeting animé à la salle omnisports du complexe Chahid- Hamlaoui. De Constantine, "berceau du savoir, qui a enfanté de nombreux oulémas comme Abdelhamid Ibn Badis", témoigne Sellal qui fait l'éloge du candidat-président Bouteflika "l'homme qui a ramené la paix et la stabilité en Algérie", grâce à laquelle "la ville de Constantine est devenue un pôle de savoir et de science et qu'elle a été choisie capitale de la culture arabe l'année prochaine". Il réitère l'appel du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika, aux jeunes de la génération post-Indépendance de prendre les destinées du pays durant les cinq prochaines années et ce, dans le cadre du projet de renouveau national qu'il va lancer lors du prochain quinquennat s'il est réélu le 17 avril. Il réitère aussi l'engagement de combattre toutes les formes de bureaucratie et les phénomènes qui ont semé le désespoir parmi les jeunes. Dans ce contexte, Sellal invite les jeunes à ne pas se laisser "infiltrer ou manipuler par ceux qui ne veulent pas du bien à l'Algérie", insistant sur la préservation de l'unité nationale il a rendu hommage à l'Armée nationale populaire pour ses efforts soutenus dans la défense et la préservation de la stabilité du pays et de la souveraineté nationale. Dans le même sillage, il a relevé que le programme du candidat Bouteflika accorde un volet important à la professionnalisation et la modernisation de l'ANP pour qu'elle puisse s'acquitter de ses missions dans les meilleures conditions, soulignant, par ailleurs, que la campagne qu'il mène en compagnie de son staff pour le candidat Bouteflika est "propre et saine" et elle se déroule "loin de toute forme de violence verbale ou d'atteinte à la moralité des personnes". Louisa Hanoune, elle s'interroge sur les "dessous de l'escale de Kerry et de l'émir du Qatar" La secrétaire générale du PT s'inquiète des visites annoncées du ministre américain des Affaires étrangères, John Kerry, dans notre pays ainsi que celle de l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad, en ce moment précis de la campagne électorale du 17 avril prochain. Louisa Hanoune, qui ne porte pas dans son cœur les hommes et les politiques des deux Etats qui font tandem pour la politique du Moyen-Orient redoute "un coup" attentant à la souveraineté de l'Algérie de l'impérialisme US et de son sous-traitant au Proche-Orient, le Qatar. "Choisissez la voie de la souveraineté nationale!", a-t-elle harangué la foule lors de son discours animé au sixième jour de la campagne électorale à la maison de la culture du chef-lieu de la wilaya de M'sila. Réitérant, à maintes reprises, l'esprit de son slogan électoral basé sur "l'audace", la candidate au futur scrutin a exhorté l'assistance à créer la "véritable démocratie" qui suppose, selon ses propos, le "contrôle de tous les représentants du peuple, y compris le chef de l'Etat et auxquels des comptes doivent être exigés". L'Algérie est, a-t-elle souligné, face à son destin "en raison des multiples défis à relever par les différentes couches de la société, notamment par les travailleurs, les femmes, les petits fellahs, les retraités, les jeunes". "Les choix ne sont pas nombreux pour les relever", selon Louisa Hanoune qui explique que "nous avons le choix entre relever ces défis et trouver le salut qui s'ensuivra ou sombrer dans le chaos de ce qui est convenu d'appeler le "printemps arabe"". Elle assure qu'elle n'est pas venue faire de fausses promesses mais "proposer de décider de votre devenir et d'institutionnaliser la véritable rupture avec les politiques qui ont ruiné le pays". Elle s'engage, si elle élue,à "développer les spécificités de la wilaya à travers notamment la redynamisation du secteur de l'hydraulique, la mise en place d'une industrie de transformation, et la résorption du chômage". Evoquant les potentialités locales de la région, elle a rappelé la contribution de son parti s'agissant de la préservation de l'outil de travail et rappelle que le PT est "le seul parti à avoir à son actif de nombreuses réalisations", citant, entre autres, l'officialisation de tamazight, l'adoption de la règle 41/59. Fawzi Rebaïne, il dénonce la règle des 49/51 Le discours du candidat à la présidentielle du 17 avril, Ali Fawzi Rebaïne, au sixième jour de la campagne électorale a été résolument orienté vers le volet économique. Dans un meeting organisé au centre culturel Rachid- Ksentini de Constantine, Fawzi Rebaïne a inscrit dans son agenda la réforme du cadre législatif encadrant l'acte d'investir. Dans ce contexte, il a expliqué que la révision du cadre législatif doit toucher notamment le système bancaire ainsi que la cour des comptes qui nécessite, a-t-il dit, "une réhabilitation pour surveiller et contrôler les différents crédits octroyés par les banques aux particuliers et aux entreprises ainsi que les différents contrats signés par l'Algérie". Les raisons de cette révision : Elle a pour but de réaliser un "développement réel" surtout après avoir constaté, a-t-il expliqué, que l'investissement productif national reste "faible" se heurtant aux "multiples tracasseries administratives et surtout bancaires". Il dénonce le fait que "la plupart des particuliers sont confrontés à des demandes de pots-de-vin, lorsqu'ils postulent pour un crédit bancaire" et promet qu'il réorganiserait, une fois élu, non seulement le système bancaire mais aussi le marché foncier, qui est devenu, selon lui, "un marché juteux". Une promesse aussi aux agriculteurs. "Je m'engage devant vous, si vous votez pour moi le 17 avril prochain, à aider notamment les agriculteurs à acquérir des crédits bancaires et des terres agricoles", a-t-il lancé à cette catégorie de travailleurs de le terre. Il n'a pas oublié de promettre aussi aux opérateurs économiques de la région la distribution de terrains industriels pour la création de PMI, et qui seront octroyés aux potentiels investisseurs dans le cadre d'une décentralisation des pouvoirs communaux. "Cette proposition aidera à résorber le chômage en offrant aux communes le choix d'investissements spécifiques", a-t-il expliqué, insistant aussi sur la nécessité de revoir "les dispositions fiscales et certaines exonérations pour la relance de l'emploi". Par ailleurs, Rebaïne a critiqué, le déroulement "inéquitable de la campagne électorale où certains hauts responsables du gouvernement travaillent pour le compte, a-t-il déploré, du candidat-président'', réitérant ses attaques contre la "partialité" de l'administration.