La hantise des candidats : l'abstention. Une lecture politique s'imposera d'elle-même dans ce cas.Un désaveu populaire ne signifierait que la « révision » de toute la classe politique. La hantise des candidats : l'abstention. Une lecture politique s'imposera d'elle-même dans ce cas.Un désaveu populaire ne signifierait que la « révision » de toute la classe politique. Serait-ce la transition politique à laquelle appellent, sans détour, certaines personnalités et certains partis politiques qui ont fait l'impasse sur ces élections ? Des salles à moitié vides ou à moitié pleines, c'est selon. Des candidats qui annulent des meetings populaires faute de public. Des haltes prévues dans certaines localités sont sautées par les postulants à El-Mouradia. C'est vraiment mal partie pour les six candidats à l'élection présidentielle du 7 avril prochain. La fête prévue par certains ne sera pas au rendez-vous ce jour-là. Le corps électoral, par sa « bouderie » fera peut-être avancer les choses dans un sens que les politiques n'oseront pas imaginer. Lundi, 8e jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain. La deuxième semaine de cette quête éperdue à l'électorat est entamée par les cinq candidats et les représentants du candidat-président à El Mouradia. L'engouement populaire n'est pas au rendez-vous. Des échos parvenus de différentes sources font état d'une désaffection des citoyens de la course à la présidence de la République. La campagne électorale ne suscite aucun intérêt auprès des citoyens qui ont des soucis plus terre à terre à régler et qui donnent l'impression d'être à mille lieux des préoccupations des politiques qui perdent de leur superbe dès qu'ils entrent dans les salles où ils ont prévu des meetings populaires. Les citoyens boudent et les staffs de campagne des candidats tentent d'innover pour séduire l'électorat qui est las d'entendre les intervenants ressasser au fil des jours de la campagne, les mêmes thèmes et les mêmes promesses qui s'avèreront finalement que du vent. Des discours à la carte, selon les lieux où les compétiteurs tiennent langue avec les électeurs. Des promesses de lendemains meilleurs, un avenir qui se déroulera comme un long fleuve tranquille. Une situation et une nette impression de déjà vu et entendu et à laquelle les Algériens ne prêtent qu'une demi-oreille si ce n'est qu'ils les bouchent tellement la fiction des promesses dépasse le bon sens que pourrait admettre le commun des mortels. Forcement, les candidats ou leurs représentants commencent à tirer des enseignements. Est-ce le manque de charisme des candidats ? Les postulants sont-ils de piètres communicants ? Ne sont-ils pas assez offensifs dans leurs discours ? Ce que les responsables des partis engagés dans la course cherchent à comprendre en analysant le comportement des citoyens électeurs qui se font prier pour assister aux meetings populaires. Le jour du vote, se sera une autre histoire. La crainte d'une abstention massive des votants ce jour-là serait le pire des scénarii pour les candidats qui ne se remettront pas de sitôt de ce camouflet populaire. Autant dire que c'est la mort politique pour la plupart d'entre-eux. Les Ali Benflis, Moussa Touati, Fawzi Rebaïne et Louisa Hanoune, des abonnés qui participent régulièrement aux présidentielles depuis l'ouverture politique, enterreront définitivement leur ambition d'embrasser un destin national. Quant à Abdelaziz Bouteflika, le président-candidat, il est certain qu'il n'est pas dans la logique des choses d'imaginer qu'il répondra à l'instance des Algériens pour un 5e mandat. Ce sera, pour tout ce beau monde, le temps venu de transmettre le flambeau aux jeunes qui piaffent d'impatience de prendre la relève, aussi bien qu'à la plus haute échelle de la pyramide institutionnelle qu'au sein des partis où les chefs parlent d'alternance sans pour autant mettre en pratique le principe au sein de leurs formations politiques. Et si c'est par l'abstention que viendrait le changement pacifique auquel aspirent les Algériens ? La période de transition que certaines personnalités, notamment ceux ayant exercé de hautes fonctions au sein de l'Etat n'est pas aussi lointaine et ce n'est pas une vue de l'esprit, si les Algériens expriment leurs avis en boycottant massivement le scrutin du 17 avril prochain. Serait-ce la transition politique à laquelle appellent, sans détour, certaines personnalités et certains partis politiques qui ont fait l'impasse sur ces élections ? Des salles à moitié vides ou à moitié pleines, c'est selon. Des candidats qui annulent des meetings populaires faute de public. Des haltes prévues dans certaines localités sont sautées par les postulants à El-Mouradia. C'est vraiment mal partie pour les six candidats à l'élection présidentielle du 7 avril prochain. La fête prévue par certains ne sera pas au rendez-vous ce jour-là. Le corps électoral, par sa « bouderie » fera peut-être avancer les choses dans un sens que les politiques n'oseront pas imaginer. Lundi, 8e jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain. La deuxième semaine de cette quête éperdue à l'électorat est entamée par les cinq candidats et les représentants du candidat-président à El Mouradia. L'engouement populaire n'est pas au rendez-vous. Des échos parvenus de différentes sources font état d'une désaffection des citoyens de la course à la présidence de la République. La campagne électorale ne suscite aucun intérêt auprès des citoyens qui ont des soucis plus terre à terre à régler et qui donnent l'impression d'être à mille lieux des préoccupations des politiques qui perdent de leur superbe dès qu'ils entrent dans les salles où ils ont prévu des meetings populaires. Les citoyens boudent et les staffs de campagne des candidats tentent d'innover pour séduire l'électorat qui est las d'entendre les intervenants ressasser au fil des jours de la campagne, les mêmes thèmes et les mêmes promesses qui s'avèreront finalement que du vent. Des discours à la carte, selon les lieux où les compétiteurs tiennent langue avec les électeurs. Des promesses de lendemains meilleurs, un avenir qui se déroulera comme un long fleuve tranquille. Une situation et une nette impression de déjà vu et entendu et à laquelle les Algériens ne prêtent qu'une demi-oreille si ce n'est qu'ils les bouchent tellement la fiction des promesses dépasse le bon sens que pourrait admettre le commun des mortels. Forcement, les candidats ou leurs représentants commencent à tirer des enseignements. Est-ce le manque de charisme des candidats ? Les postulants sont-ils de piètres communicants ? Ne sont-ils pas assez offensifs dans leurs discours ? Ce que les responsables des partis engagés dans la course cherchent à comprendre en analysant le comportement des citoyens électeurs qui se font prier pour assister aux meetings populaires. Le jour du vote, se sera une autre histoire. La crainte d'une abstention massive des votants ce jour-là serait le pire des scénarii pour les candidats qui ne se remettront pas de sitôt de ce camouflet populaire. Autant dire que c'est la mort politique pour la plupart d'entre-eux. Les Ali Benflis, Moussa Touati, Fawzi Rebaïne et Louisa Hanoune, des abonnés qui participent régulièrement aux présidentielles depuis l'ouverture politique, enterreront définitivement leur ambition d'embrasser un destin national. Quant à Abdelaziz Bouteflika, le président-candidat, il est certain qu'il n'est pas dans la logique des choses d'imaginer qu'il répondra à l'instance des Algériens pour un 5e mandat. Ce sera, pour tout ce beau monde, le temps venu de transmettre le flambeau aux jeunes qui piaffent d'impatience de prendre la relève, aussi bien qu'à la plus haute échelle de la pyramide institutionnelle qu'au sein des partis où les chefs parlent d'alternance sans pour autant mettre en pratique le principe au sein de leurs formations politiques. Et si c'est par l'abstention que viendrait le changement pacifique auquel aspirent les Algériens ? La période de transition que certaines personnalités, notamment ceux ayant exercé de hautes fonctions au sein de l'Etat n'est pas aussi lointaine et ce n'est pas une vue de l'esprit, si les Algériens expriment leurs avis en boycottant massivement le scrutin du 17 avril prochain.