La campagne électorale pour l'élection présidentielles du 17 avril entame sa dernière ligne droite. Les candidats ou leurs représentants sortent la grosse ''artillerie''. Des ''bombardements'' en règle sont dirigés contre les ''adversaires'' qui ne se font pas prier pour rendre la pareille. Le candidat-président est la ''cible'' sur lequel sont concentrés les tirs des obus. Pourtant Sellal assure que l'Algérie (bilan positif) et Bouteflika (santé) vont bien. Ses concurrents, très critiques, expriment des craintes de fraude le jour du vote. La campagne électorale pour l'élection présidentielles du 17 avril entame sa dernière ligne droite. Les candidats ou leurs représentants sortent la grosse ''artillerie''. Des ''bombardements'' en règle sont dirigés contre les ''adversaires'' qui ne se font pas prier pour rendre la pareille. Le candidat-président est la ''cible'' sur lequel sont concentrés les tirs des obus. Pourtant Sellal assure que l'Algérie (bilan positif) et Bouteflika (santé) vont bien. Ses concurrents, très critiques, expriment des craintes de fraude le jour du vote. Sellal rassure les Algériens Vendredi, 13e jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Les candidats à la magistrature suprême font feu de tout bois pour ''captiver'' l'électorat. Ils se focalisent sur les préoccupations locales et les besoins exprimés par les citoyens des wilayas dont ils sont les hôtes le temps d'un meeting populaire. A Sétif, près la source de Aïn-El-Fouara d'où s'écoule une eau bénite pour ceux qui viennent étancher leur soif en ce lieu, Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika, rassure sur l'état de santé de Bouteflika et de l'Algérie. Tous les deux se portent bien, parole de Sellal, et grâce à la politique du président-candidat ''l'Algérie est devenue, aujourd'hui, et tout le monde l'aura constaté, une force régionale reconnue même par les grandes puissances mondiales'', a indiqué Sellal qui avait à l'esprit les visites effectuées dans notre pays par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, lesquels se sont entretenus, jeudi, avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Abdelmalek Sellal qui animait un meeting à la salle omnisports du 8- Mai-1945 a dit que ''la politique de notre candidat est claire, son programme est bien précis'', promettant que ''les efforts se poursuivront pour le développement dans tous les secteurs et pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens''. Le directeur de campagne de Bouteflika évoque les réalisations du candidat-président au profit de la wilaya de Sétif, notamment le pôle universitaire Ferhat-Abbas, un des plus importants d'Algérie et du monde arabe avec une capacité de 56.000 étudiants. Une occasion pour Sellal de réitérer la promesse de ''passer'' le flambeau à la jeunesse. ''Ce sont ces jeunes formés par nos universités qui seront appelés, dans un avenir proche, à prendre les commandes du pays'', a-t-il promis sans pour cela oublier la politique de soutien à l'emploi des jeunes qui ''sera consolidée et renforcée''. Les autres secteurs d'activité, le développement de l'agriculture et de l'industrie et l'encouragement de l'investissement figure eux aussi ''en priorité'' dans le nouveau programme proposé par le candidat Bouteflika, a assuré Sellal qui promet également que ''ce programme sera concrétisé'', appelant les Algériens à se départir de ''la culture de méfiance et à resserrer les rangs'', car, a-t-il souligné, ''nous avons tous les moyens nécessaires pour bâtir un Etat fort et démocratique''. Moussa Touati : ''Votez pour dire au pouvoir "dégage"'' Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, lui, est préoccupé par le spectre de l'abstention. Alors, il encourage les citoyens à user de leur droit civique. Il estime que ''le bulletin de vote demeure l'unique et ultime arme du peuple algérien pour recouvrer sa souveraineté et en finir avec l'actuel pouvoir''. D'Oran, la capitale de l'ouest du pays, dans un meeting animé à la salle de cinéma Es Saada, Moussa Touati a souligné que ''le bulletin de vote demeure l'unique et ultime arme du peuple algérien pour recouvrer sa souveraineté et en finir avec l'actuel pouvoir''. Selon le président du FNA, ''le pouvoir a toujours été monopolisé par un groupe d'individus qui désignent, depuis 52 ans, les présidents de l'Algérie'', estimant qu'''en l'absence d'élections propres et honnêtes, il n'y a jamais eu de président de la République en Algérie mais des présidents d'Etat''. Le FNA, s'est exclamé Moussa Touati, milite pour un 'Etat de droit où la justice sociale sera garantie et consacrée'', estimant que ''le président et les élus en Algérie doivent être au service du peuple et non le contraire''. La gestion, le comportement des gouvernants actuels et l'exclusion sont cloué au pilori par le patron du FNA qui indique que son parti défend ''l'égalité des droits et des devoirs de chaque Algérien, quel que soit son rang social'', dénonçant le ''comportement des gouvernants qui n'ont pas rectifié le tir en dépit des erreurs commises dans la gestion des affaires du pays et la dilapidation de ses richesses''. Revenant au vote du 17 avril prochain, Mousssa Touati, a appelé les Algériens à ''chasser, par le bulletin de vote, ceux qui ont confisqué leurs droits et liberté''. Peu après, le leader du FNA a effectué une virée au niveau du vieux quartier d'Oran ''Les Planteurs'', histoire de s'enquérir des conditions de vie des habitants de ce quartier qui se sont plaints de souffrir de ''marginalisation'', rappelant à leur hôte, qu'il s'agit du ''plus vieux et plus grand bidonville d'Oran''. Ali Benflis à Tipaza: agriculture et pêche et oublie le tourisme A Tipaza, région agricole par excellence, le candidat Ali Benflis ne pouvait pas ne pas évoquer le secteur agricole qui s'llustre par son manque de ''performance''. Pour remédier à cette carence, Ali Benflis s'est engagé, à réhabiliter le secteur agricole et à le rendre compétitif. Dans un meeting populaire animé, hier, Ali Benflis a promis ''de développer ce secteur et de réhabiliter l'agriculteur et la terre par la mise en place d'un plan global''. Il pointe du doigt la politique agricole qui a fait de l'Algérie qui ''dispose de grandes potentialités agricoles qu'elle a perdues au fil des ans, l'un des plus grands pays importateurs de denrées alimentaires''. Ce qui constitue ''une menacer pour sa sécurité alimentaire''. ''Il faut développer ce secteur et le rendre compétitif de manière à assurer notre sécurité alimentaire et exporter également'' a expliqué Ali Benflis, relevant que son projet de renouveau national, qu'il propose au peuple algérien, compte plusieurs mesures. Parmi ces mesures, il cite le fait de ''rétablir le droit à la concession agricole sur 99 ans, de revoir les dispositifs de soutien aux agriculteurs, d'encourager les industries alimentaires et réduire la facture alimentaires, et un plan global des métiers de l'agriculture''. N'oubliant pour autant que la wilaya de Tipaza dispose d'une large façade maritime, Ali Benflis fait un clin d'œil aussi pour les professionnels de la pêche. Il s'engage, s'il est élu, de ''prendre en charge le secteur de la pêche et de l'aquaculture à travers la professionnalisation des métiers liés à la pêche continentale et hauturière, et réaménager les circuits de commercialisation des produits de la mer''. Pour l'ancien chef de gouvernement cette question est décisive pour l'Algérie qui veut garantir sa sécurité alimentaire. Evoquant les problèmes vécus par les jeunes, il a promis de trouver des solutions à ces problèmes, dont la lutte contre le chômage, estimant que ''l'Algérie ne se fera pas sans eux''. ''La solution, c'est la jeunesse'', a-t-il dit, mettant en garde contre une éventuelle fraude, exhortant les citoyens de Tipasa à surveiller les urnes le 17 avril. Sellal rassure les Algériens Vendredi, 13e jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Les candidats à la magistrature suprême font feu de tout bois pour ''captiver'' l'électorat. Ils se focalisent sur les préoccupations locales et les besoins exprimés par les citoyens des wilayas dont ils sont les hôtes le temps d'un meeting populaire. A Sétif, près la source de Aïn-El-Fouara d'où s'écoule une eau bénite pour ceux qui viennent étancher leur soif en ce lieu, Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika, rassure sur l'état de santé de Bouteflika et de l'Algérie. Tous les deux se portent bien, parole de Sellal, et grâce à la politique du président-candidat ''l'Algérie est devenue, aujourd'hui, et tout le monde l'aura constaté, une force régionale reconnue même par les grandes puissances mondiales'', a indiqué Sellal qui avait à l'esprit les visites effectuées dans notre pays par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, lesquels se sont entretenus, jeudi, avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Abdelmalek Sellal qui animait un meeting à la salle omnisports du 8- Mai-1945 a dit que ''la politique de notre candidat est claire, son programme est bien précis'', promettant que ''les efforts se poursuivront pour le développement dans tous les secteurs et pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens''. Le directeur de campagne de Bouteflika évoque les réalisations du candidat-président au profit de la wilaya de Sétif, notamment le pôle universitaire Ferhat-Abbas, un des plus importants d'Algérie et du monde arabe avec une capacité de 56.000 étudiants. Une occasion pour Sellal de réitérer la promesse de ''passer'' le flambeau à la jeunesse. ''Ce sont ces jeunes formés par nos universités qui seront appelés, dans un avenir proche, à prendre les commandes du pays'', a-t-il promis sans pour cela oublier la politique de soutien à l'emploi des jeunes qui ''sera consolidée et renforcée''. Les autres secteurs d'activité, le développement de l'agriculture et de l'industrie et l'encouragement de l'investissement figure eux aussi ''en priorité'' dans le nouveau programme proposé par le candidat Bouteflika, a assuré Sellal qui promet également que ''ce programme sera concrétisé'', appelant les Algériens à se départir de ''la culture de méfiance et à resserrer les rangs'', car, a-t-il souligné, ''nous avons tous les moyens nécessaires pour bâtir un Etat fort et démocratique''. Moussa Touati : ''Votez pour dire au pouvoir "dégage"'' Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, lui, est préoccupé par le spectre de l'abstention. Alors, il encourage les citoyens à user de leur droit civique. Il estime que ''le bulletin de vote demeure l'unique et ultime arme du peuple algérien pour recouvrer sa souveraineté et en finir avec l'actuel pouvoir''. D'Oran, la capitale de l'ouest du pays, dans un meeting animé à la salle de cinéma Es Saada, Moussa Touati a souligné que ''le bulletin de vote demeure l'unique et ultime arme du peuple algérien pour recouvrer sa souveraineté et en finir avec l'actuel pouvoir''. Selon le président du FNA, ''le pouvoir a toujours été monopolisé par un groupe d'individus qui désignent, depuis 52 ans, les présidents de l'Algérie'', estimant qu'''en l'absence d'élections propres et honnêtes, il n'y a jamais eu de président de la République en Algérie mais des présidents d'Etat''. Le FNA, s'est exclamé Moussa Touati, milite pour un 'Etat de droit où la justice sociale sera garantie et consacrée'', estimant que ''le président et les élus en Algérie doivent être au service du peuple et non le contraire''. La gestion, le comportement des gouvernants actuels et l'exclusion sont cloué au pilori par le patron du FNA qui indique que son parti défend ''l'égalité des droits et des devoirs de chaque Algérien, quel que soit son rang social'', dénonçant le ''comportement des gouvernants qui n'ont pas rectifié le tir en dépit des erreurs commises dans la gestion des affaires du pays et la dilapidation de ses richesses''. Revenant au vote du 17 avril prochain, Mousssa Touati, a appelé les Algériens à ''chasser, par le bulletin de vote, ceux qui ont confisqué leurs droits et liberté''. Peu après, le leader du FNA a effectué une virée au niveau du vieux quartier d'Oran ''Les Planteurs'', histoire de s'enquérir des conditions de vie des habitants de ce quartier qui se sont plaints de souffrir de ''marginalisation'', rappelant à leur hôte, qu'il s'agit du ''plus vieux et plus grand bidonville d'Oran''. Ali Benflis à Tipaza: agriculture et pêche et oublie le tourisme A Tipaza, région agricole par excellence, le candidat Ali Benflis ne pouvait pas ne pas évoquer le secteur agricole qui s'llustre par son manque de ''performance''. Pour remédier à cette carence, Ali Benflis s'est engagé, à réhabiliter le secteur agricole et à le rendre compétitif. Dans un meeting populaire animé, hier, Ali Benflis a promis ''de développer ce secteur et de réhabiliter l'agriculteur et la terre par la mise en place d'un plan global''. Il pointe du doigt la politique agricole qui a fait de l'Algérie qui ''dispose de grandes potentialités agricoles qu'elle a perdues au fil des ans, l'un des plus grands pays importateurs de denrées alimentaires''. Ce qui constitue ''une menacer pour sa sécurité alimentaire''. ''Il faut développer ce secteur et le rendre compétitif de manière à assurer notre sécurité alimentaire et exporter également'' a expliqué Ali Benflis, relevant que son projet de renouveau national, qu'il propose au peuple algérien, compte plusieurs mesures. Parmi ces mesures, il cite le fait de ''rétablir le droit à la concession agricole sur 99 ans, de revoir les dispositifs de soutien aux agriculteurs, d'encourager les industries alimentaires et réduire la facture alimentaires, et un plan global des métiers de l'agriculture''. N'oubliant pour autant que la wilaya de Tipaza dispose d'une large façade maritime, Ali Benflis fait un clin d'œil aussi pour les professionnels de la pêche. Il s'engage, s'il est élu, de ''prendre en charge le secteur de la pêche et de l'aquaculture à travers la professionnalisation des métiers liés à la pêche continentale et hauturière, et réaménager les circuits de commercialisation des produits de la mer''. Pour l'ancien chef de gouvernement cette question est décisive pour l'Algérie qui veut garantir sa sécurité alimentaire. Evoquant les problèmes vécus par les jeunes, il a promis de trouver des solutions à ces problèmes, dont la lutte contre le chômage, estimant que ''l'Algérie ne se fera pas sans eux''. ''La solution, c'est la jeunesse'', a-t-il dit, mettant en garde contre une éventuelle fraude, exhortant les citoyens de Tipasa à surveiller les urnes le 17 avril.