Les études préliminaires pour la mise en place d'un train à grande vitesse dans la rocade Nord ont été lancées récemment, a-t-on appris dimanche auprès de l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Les études préliminaires pour la mise en place d'un train à grande vitesse dans la rocade Nord ont été lancées récemment, a-t-on appris dimanche auprès de l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). "Ces études vont déterminer le passage du TGV, soit à côté de la ligne ferroviaire actuelle ou bien en parallèle mais un peu plus loin", a indiqué à l'APS Azeddine Fridi, directeur général de l'Anesrif. L'Algérie, dont le réseau routier est saturé, veut s'orienter progressivement vers le rail et densifier son réseau ferroviaire pour couvrir l'ensemble de son territoire à travers plusieurs projets de création de nouvelles lignes, de modernisation et de dédoublement des lignes existantes. Le secteur des transports vise à atteindre à moyen terme 12.500 km de rails contre près de 4.500 km actuellement, dont 6.000 km sont en cours de réalisation, selon M. Fridi. Pour la rocade Nord, l'Anesrif prévoit des travaux de dédoublement, de modernisation, d'électrification des lignes ferroviaires sur toute cette rocade ainsi que des projets de raccordement des ports aux ports secs pour assurer le transport des marchandises via le rail. La rocade des Hauts-Plateaux devrait atteindre à terme quelque 1.160 km s'étendant de Tébessa à Sidi-Bel-Abbès, a souligné le responsable de cette agence, maître d'ouvrage délégué du ministère des Transports. 700 km sont actuellement en cours de réalisation, pour finaliser l'ensemble de ce projet conçu pour désenclaver les Hauts-Plateaux et favoriser une meilleure exploitation économique de la région. "Nous avons très bien avancé dans les travaux de réalisation des tronçons restants allant de M'sila à Sidi-Bel-Abbès via Tissemsilet,Tiaret et Saïda. Et nous sommes même en train de poser les voies sur certains tronçons", a affirmé M. Fridi. D'autres projets ferroviaires sont programmés dans le sud du pays sur une distance de 3.400 km afin de désenclaver des villes limitrophes aux champs pétroliers et gaziers. Il s'agit principalement des lignes Ouargla-Ghardaïa- Laghouat-Hassi Messoud (425 km), Ghardaïa-Menaâ-Adrar-Sidi Bel Abbès-Béchar, Menaâ-Aïn Salah et Béchar-Tindouf-Ghar jbilet, actuellement en étude, outre la ligne Laghouat-Djelfa en cours de réalisation. Ces projets devraient être programmés lors du prochain quinquennat, selon le DG de l'Anesrif. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait insisté sur la nécessité d'encourager le recours au transport ferroviaire, un moyen de transport devenu incontournable face à l'augmentation vertigineuse du nombre de véhicules en circulation. A l'horizon 2025, ils seront 20 millions de véhicules à circuler sur les routes du pays contre 8 millions actuellement, selon les statistiques du ministère des Transports. PourGhoul, le transport ferroviaire devrait permettre de réduire les tensions sur les routes et désengorger la circulation causée par les véhicules particuliers et les camions de transport de marchandises. "Ces études vont déterminer le passage du TGV, soit à côté de la ligne ferroviaire actuelle ou bien en parallèle mais un peu plus loin", a indiqué à l'APS Azeddine Fridi, directeur général de l'Anesrif. L'Algérie, dont le réseau routier est saturé, veut s'orienter progressivement vers le rail et densifier son réseau ferroviaire pour couvrir l'ensemble de son territoire à travers plusieurs projets de création de nouvelles lignes, de modernisation et de dédoublement des lignes existantes. Le secteur des transports vise à atteindre à moyen terme 12.500 km de rails contre près de 4.500 km actuellement, dont 6.000 km sont en cours de réalisation, selon M. Fridi. Pour la rocade Nord, l'Anesrif prévoit des travaux de dédoublement, de modernisation, d'électrification des lignes ferroviaires sur toute cette rocade ainsi que des projets de raccordement des ports aux ports secs pour assurer le transport des marchandises via le rail. La rocade des Hauts-Plateaux devrait atteindre à terme quelque 1.160 km s'étendant de Tébessa à Sidi-Bel-Abbès, a souligné le responsable de cette agence, maître d'ouvrage délégué du ministère des Transports. 700 km sont actuellement en cours de réalisation, pour finaliser l'ensemble de ce projet conçu pour désenclaver les Hauts-Plateaux et favoriser une meilleure exploitation économique de la région. "Nous avons très bien avancé dans les travaux de réalisation des tronçons restants allant de M'sila à Sidi-Bel-Abbès via Tissemsilet,Tiaret et Saïda. Et nous sommes même en train de poser les voies sur certains tronçons", a affirmé M. Fridi. D'autres projets ferroviaires sont programmés dans le sud du pays sur une distance de 3.400 km afin de désenclaver des villes limitrophes aux champs pétroliers et gaziers. Il s'agit principalement des lignes Ouargla-Ghardaïa- Laghouat-Hassi Messoud (425 km), Ghardaïa-Menaâ-Adrar-Sidi Bel Abbès-Béchar, Menaâ-Aïn Salah et Béchar-Tindouf-Ghar jbilet, actuellement en étude, outre la ligne Laghouat-Djelfa en cours de réalisation. Ces projets devraient être programmés lors du prochain quinquennat, selon le DG de l'Anesrif. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait insisté sur la nécessité d'encourager le recours au transport ferroviaire, un moyen de transport devenu incontournable face à l'augmentation vertigineuse du nombre de véhicules en circulation. A l'horizon 2025, ils seront 20 millions de véhicules à circuler sur les routes du pays contre 8 millions actuellement, selon les statistiques du ministère des Transports. PourGhoul, le transport ferroviaire devrait permettre de réduire les tensions sur les routes et désengorger la circulation causée par les véhicules particuliers et les camions de transport de marchandises.