La cérémonie de prestation de serment du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera certainement amputée de la présence de nombreux invités. Ce sera en effet le cas des députés des partis de l'opposition. La cérémonie de prestation de serment du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera certainement amputée de la présence de nombreux invités. Ce sera en effet le cas des députés des partis de l'opposition. Ces derniers ont d'ores et déjà annoncé le boycott de cette cérémonie prévue, aujourd'hui, au Palais des Nations au Club des pins à Alger. Le députés du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) ont ainsi décidé de dire non à l'invitation qui leur a été adressée. Dans un communiqué rendu public hier le groupe parlementaire de l'AAV explique les raisons qui l'ont poussé à prendre cette position. Une position par ailleurs partagée par d'autres groupes parlementaires comme c'est le cas du FFS et du FJD de Abdallah Djaballah. Par ailleurs des députés affiliés à de petites formations politiques, notamment celles ayant soutenu le candidat malheureux aux élections présidentielles du 17 avril dernier, ont décidé eux aussi de décliner cette invitation. Cette position de l'AAV est la conséquence logique du «choix du boycott de la mascarade électorale qui a prouvé une fois encore que l'Algérie a raté l'opportunité d'initier la réforme politique pour un vrai changement» indique le communiqué de ce groupe parlementaire. Ce dernier met en exergue aussi les preparatifs qui ont entouré ce scrutin et qui étaient caractérisés par le « népotisme le régionalisme et les allégeances ». L'AAV reproche aussi au pouvoir d'avoir été la seule partie organisatrice des élections et rappelle les circonstances dans lesquelles s'est déroulée la campagne électorale qui a surtout été marquée par la violence verbale et les graves dérapages. L'AAV met doute en outre les résultats du scrutin, qu'il dit d'ailleurs ne pas reconnaître, et considère que le taux de participation, qui a été de 50,70% pour rappel, a «été gonflé». Le pouvoir est en outre accusé par le groupe parlementaire de l'AAV de piétiner les lois de la République, la Constitution et d'atermoiements par rapport aux revendications de l'opposition qui plaide pour le changement et la transition démocratique. Par ailleurs les députés affiliés au Front pour la justice et le développement (FJD), un parti que préside Abdallah Djaballah, ont eux aussi annoncé leur intention de boycotter la cérémonie d'aujourd'hui. Ces députés justifient leur position par le refus du pouvoir de leur proposition de loi relative à l'amendement de la loi électorale et la création d'une commission indépendante de surveillance des élections. Le FJD reproche aussi au pouvoir d'avoir refusé de donner aux candidats le fichier électoral, comme il a constaté l'implication de quelques institutions de l'Etat en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika. Il en sera de même pour les députés du FFS qui ne seront donc pas présents à la cérémonie d'aujourd'hui. Ces partis ont la particularité d'avoir boycotté les élections présidentielles du 17 avril ou de les avoir complètement ignoré comme c'est le cas pour le FFS. Ces derniers ont d'ores et déjà annoncé le boycott de cette cérémonie prévue, aujourd'hui, au Palais des Nations au Club des pins à Alger. Le députés du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) ont ainsi décidé de dire non à l'invitation qui leur a été adressée. Dans un communiqué rendu public hier le groupe parlementaire de l'AAV explique les raisons qui l'ont poussé à prendre cette position. Une position par ailleurs partagée par d'autres groupes parlementaires comme c'est le cas du FFS et du FJD de Abdallah Djaballah. Par ailleurs des députés affiliés à de petites formations politiques, notamment celles ayant soutenu le candidat malheureux aux élections présidentielles du 17 avril dernier, ont décidé eux aussi de décliner cette invitation. Cette position de l'AAV est la conséquence logique du «choix du boycott de la mascarade électorale qui a prouvé une fois encore que l'Algérie a raté l'opportunité d'initier la réforme politique pour un vrai changement» indique le communiqué de ce groupe parlementaire. Ce dernier met en exergue aussi les preparatifs qui ont entouré ce scrutin et qui étaient caractérisés par le « népotisme le régionalisme et les allégeances ». L'AAV reproche aussi au pouvoir d'avoir été la seule partie organisatrice des élections et rappelle les circonstances dans lesquelles s'est déroulée la campagne électorale qui a surtout été marquée par la violence verbale et les graves dérapages. L'AAV met doute en outre les résultats du scrutin, qu'il dit d'ailleurs ne pas reconnaître, et considère que le taux de participation, qui a été de 50,70% pour rappel, a «été gonflé». Le pouvoir est en outre accusé par le groupe parlementaire de l'AAV de piétiner les lois de la République, la Constitution et d'atermoiements par rapport aux revendications de l'opposition qui plaide pour le changement et la transition démocratique. Par ailleurs les députés affiliés au Front pour la justice et le développement (FJD), un parti que préside Abdallah Djaballah, ont eux aussi annoncé leur intention de boycotter la cérémonie d'aujourd'hui. Ces députés justifient leur position par le refus du pouvoir de leur proposition de loi relative à l'amendement de la loi électorale et la création d'une commission indépendante de surveillance des élections. Le FJD reproche aussi au pouvoir d'avoir refusé de donner aux candidats le fichier électoral, comme il a constaté l'implication de quelques institutions de l'Etat en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika. Il en sera de même pour les députés du FFS qui ne seront donc pas présents à la cérémonie d'aujourd'hui. Ces partis ont la particularité d'avoir boycotté les élections présidentielles du 17 avril ou de les avoir complètement ignoré comme c'est le cas pour le FFS.