Appuyés par des hélicoptères, des combattants emmenés par le général Khalifa Haftar, une des figures de la révolte contre le régime de Kadhafi, ont bombardé des positions d'Ansar al Charia et d'un autre groupe islamiste. Appuyés par des hélicoptères, des combattants emmenés par le général Khalifa Haftar, une des figures de la révolte contre le régime de Kadhafi, ont bombardé des positions d'Ansar al Charia et d'un autre groupe islamiste. Les affrontements entre des troupes fidèles à un général libyen à la retraite et des milices islamistes qui se sont produits vendredi à Benghazi ont fait 43 morts et plus de 10 blessés, a indiqué un responsable du ministère libyen de la Santé, samedi dernier. Le calme était revenu dans la ville de Benghazi samedi après les heurts meurtriers survenus la veille. Appuyés par des hélicoptères, des combattants, emmenés par le général Khalifa Haftar, une des figures de la révolte contre le régime de Kadhafi, ont bombardé des positions d'Ansar al Charia et d'un autre groupe islamiste, selon Mohamed Al Hedjazi, qui se présente comme un porte-parole de l'"Armée nationale libyenne", une force proclamée par le colonel Haftar. L'objectif, a-t-il dit, est de rétablir la légitimité de l'Etat libyen. Mais leur coup de force est un nouveau défi lancé au fragile gouvernement central en place à Tripoli. Et le Premier ministre libyen, Abdallah al Thinni, a ordonné à l'armée régulière de contrôler tous les groupes armés opérant dans Benghazi, y compris la force armée du général Haftar. Dans la Libye en pleine déliquescence de l'après-Kadhafi, assassinats et attentats à la bombe attribués aux islamistes ont lieu régulièrement contre l'armée à Benghazi. Ansar al Charia a été ajoutée, cette année, à la liste des organisations considérées comme terroristes par les Etats-Unis. Le mouvement a ses propres points de contrôle dans Benghazi et gère aussi un certain nombre d'associations caritatives. En février, le général Khalifa Haftar était apparu en uniforme militaire à la télévision en appelant à la création d'une commission présidentielle qui gouvernerait jusqu'à de nouvelles élections, ce qui avait suscité des rumeurs de coup d'Etat. Le gouvernement libyen avait indiqué que le général n'avait aucune autorité et l'avait menacé de poursuites judiciaires. L'armée libyenne est toujours en phase de formation et le gouvernement central reste fragile et paralysé par les rivalités internes. La nouvelle Constitution reste à écrire et le pays en est à son troisième Premier ministre depuis le mois de mars. Le gouvernement central est aidé par les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne pour constituer son armée, mais il n'est pas à même de contrôler les brigades constituées par d'anciens rebelles qui ont combattu Kadhafi mais qui refusent de déposer les armes. Les affrontements entre des troupes fidèles à un général libyen à la retraite et des milices islamistes qui se sont produits vendredi à Benghazi ont fait 43 morts et plus de 10 blessés, a indiqué un responsable du ministère libyen de la Santé, samedi dernier. Le calme était revenu dans la ville de Benghazi samedi après les heurts meurtriers survenus la veille. Appuyés par des hélicoptères, des combattants, emmenés par le général Khalifa Haftar, une des figures de la révolte contre le régime de Kadhafi, ont bombardé des positions d'Ansar al Charia et d'un autre groupe islamiste, selon Mohamed Al Hedjazi, qui se présente comme un porte-parole de l'"Armée nationale libyenne", une force proclamée par le colonel Haftar. L'objectif, a-t-il dit, est de rétablir la légitimité de l'Etat libyen. Mais leur coup de force est un nouveau défi lancé au fragile gouvernement central en place à Tripoli. Et le Premier ministre libyen, Abdallah al Thinni, a ordonné à l'armée régulière de contrôler tous les groupes armés opérant dans Benghazi, y compris la force armée du général Haftar. Dans la Libye en pleine déliquescence de l'après-Kadhafi, assassinats et attentats à la bombe attribués aux islamistes ont lieu régulièrement contre l'armée à Benghazi. Ansar al Charia a été ajoutée, cette année, à la liste des organisations considérées comme terroristes par les Etats-Unis. Le mouvement a ses propres points de contrôle dans Benghazi et gère aussi un certain nombre d'associations caritatives. En février, le général Khalifa Haftar était apparu en uniforme militaire à la télévision en appelant à la création d'une commission présidentielle qui gouvernerait jusqu'à de nouvelles élections, ce qui avait suscité des rumeurs de coup d'Etat. Le gouvernement libyen avait indiqué que le général n'avait aucune autorité et l'avait menacé de poursuites judiciaires. L'armée libyenne est toujours en phase de formation et le gouvernement central reste fragile et paralysé par les rivalités internes. La nouvelle Constitution reste à écrire et le pays en est à son troisième Premier ministre depuis le mois de mars. Le gouvernement central est aidé par les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne pour constituer son armée, mais il n'est pas à même de contrôler les brigades constituées par d'anciens rebelles qui ont combattu Kadhafi mais qui refusent de déposer les armes.