Des heurts entre la police et des manifestants ont éclaté, dimanche 8 juin, dans le sud-est de la Turquie, lors des funérailles de deux manifestants kurdes morts la veille à Lice. Ces derniers protestaient contre le projet du gouvernement de construire de nouveaux postes militaires dans cette ville de la province à majorité kurde de Diyarbakir. Des heurts entre la police et des manifestants ont éclaté, dimanche 8 juin, dans le sud-est de la Turquie, lors des funérailles de deux manifestants kurdes morts la veille à Lice. Ces derniers protestaient contre le projet du gouvernement de construire de nouveaux postes militaires dans cette ville de la province à majorité kurde de Diyarbakir. Parmi les milliers de personnes qui assistaient aux obsèques des deux victimes figuraient des avocats qui défilaient derrière une pancarte "Vengeance". D'après l'armée turque, les affrontements se sont produits après l'attaque des forces de l'ordre, visées par des tirs à balles réelles et des grenades artisanales ayant fait un blessé du côté des militaires. Des échauffourées ont aussi éclaté entre la police et des manifestants dans un quartier ouvrier d'Istanbul et à Hakkari, une autre ville du sud-est, peuplée majoritairement de Kurdes. Les services du gouverneur de Diyarbakir affirment que les violences étaient le résultat d'une "attaque armée contre les forces de l'ordre qui assurent la sécurité sur la route de Diyarbakir- Bingol". Des témoins ont, eux, déclaré que les soldats aussi avaient tiré à balles réelles durant les affrontements. Parmi les milliers de personnes qui assistaient aux obsèques des deux victimes figuraient des avocats qui défilaient derrière une pancarte "Vengeance". D'après l'armée turque, les affrontements se sont produits après l'attaque des forces de l'ordre, visées par des tirs à balles réelles et des grenades artisanales ayant fait un blessé du côté des militaires. Des échauffourées ont aussi éclaté entre la police et des manifestants dans un quartier ouvrier d'Istanbul et à Hakkari, une autre ville du sud-est, peuplée majoritairement de Kurdes. Les services du gouverneur de Diyarbakir affirment que les violences étaient le résultat d'une "attaque armée contre les forces de l'ordre qui assurent la sécurité sur la route de Diyarbakir- Bingol". Des témoins ont, eux, déclaré que les soldats aussi avaient tiré à balles réelles durant les affrontements.