Des groupes armés se sont affrontés dimanche en Libye, autour de l'aéroport de Tripoli, entraînant une suspension des vols, a indiqué une source aéroportuaire citée par les médias. "Des roquettes ont explosé dans le périmètre de l'aéroport vers 6h (4h GMT). Des groupes armés se sont affrontés dimanche en Libye, autour de l'aéroport de Tripoli, entraînant une suspension des vols, a indiqué une source aéroportuaire citée par les médias. "Des roquettes ont explosé dans le périmètre de l'aéroport vers 6h (4h GMT). Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport et d'autres groupes qui veulent les en chasser (...) Les vols ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre", a expliqué la source. Ces affrontements interviennent après des appels lancés sur les réseaux sociaux par des milices pour chasser les exrebelles de Zenten des sites qu'ils occupent à Tripoli, dont l'aéroport, situé à 25 km de la capitale. Depuis la chute de Maâmmar El kheddafi en octobre 2011, l'aéroport de Tripoli est sous le contrôle de ces ex-rebelles de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Les autorités de transition ont jusqu'à présent échoué à dissoudre ou désarmer ces groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et contrôlent toujours plusieurs installations stratégiques. Dans ce climat de tension, les Etats-Unis redoutent un "conflit généralisé" dans le pays et appellent à la réunion du nouveau parlement à l'issue d'élections contestées, a indiqué samedi le département d'Etat. "Les Etats-Unis sont très inquiets par la violence en cours en Libye et les prises de position dangereuses qui pourraient conduire à un conflit généralisé", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, dans un communiqué. "Nous affirmons notre soutien à la transition démocratique libyenne et appelons à l'installation de la nouvelle Chambre des représentants le plus tôt possible", a poursuivi la porte-parole. Elle a également appelé à travailler à la rédaction d'une nouvelle Constitution "sans interférence ou violence". La Haute commission électorale (HNEC) libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. Le scrutin avait été maintenu malgré une escalade des violences en particulier dans l'est du pays, théâtre depuis un mois d'affrontements quotidiens entre une force paramilitaire loyale au général dissident Khalifa Haftar et des groupes islamistes qui pullulent dans la région et s'en prennent également à l'armée. Les résultats définitifs doivent être annoncés le 20 juillet. Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport et d'autres groupes qui veulent les en chasser (...) Les vols ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre", a expliqué la source. Ces affrontements interviennent après des appels lancés sur les réseaux sociaux par des milices pour chasser les exrebelles de Zenten des sites qu'ils occupent à Tripoli, dont l'aéroport, situé à 25 km de la capitale. Depuis la chute de Maâmmar El kheddafi en octobre 2011, l'aéroport de Tripoli est sous le contrôle de ces ex-rebelles de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Les autorités de transition ont jusqu'à présent échoué à dissoudre ou désarmer ces groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et contrôlent toujours plusieurs installations stratégiques. Dans ce climat de tension, les Etats-Unis redoutent un "conflit généralisé" dans le pays et appellent à la réunion du nouveau parlement à l'issue d'élections contestées, a indiqué samedi le département d'Etat. "Les Etats-Unis sont très inquiets par la violence en cours en Libye et les prises de position dangereuses qui pourraient conduire à un conflit généralisé", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, dans un communiqué. "Nous affirmons notre soutien à la transition démocratique libyenne et appelons à l'installation de la nouvelle Chambre des représentants le plus tôt possible", a poursuivi la porte-parole. Elle a également appelé à travailler à la rédaction d'une nouvelle Constitution "sans interférence ou violence". La Haute commission électorale (HNEC) libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. Le scrutin avait été maintenu malgré une escalade des violences en particulier dans l'est du pays, théâtre depuis un mois d'affrontements quotidiens entre une force paramilitaire loyale au général dissident Khalifa Haftar et des groupes islamistes qui pullulent dans la région et s'en prennent également à l'armée. Les résultats définitifs doivent être annoncés le 20 juillet.