Les hostilités entre les deux camps rivaux au FLN vont certainement reprendre dans les prochains jours. Après une relative accalmie, due en grande partie au mois sacré du Ramadhan qui vient de s'achever, le camp des contestataires de l'actuelle direction du vieux parti promet de revenir à la charge. Les hostilités entre les deux camps rivaux au FLN vont certainement reprendre dans les prochains jours. Après une relative accalmie, due en grande partie au mois sacré du Ramadhan qui vient de s'achever, le camp des contestataires de l'actuelle direction du vieux parti promet de revenir à la charge. On a ainsi appris que Abderahmane Belayat, qui coordonne l'action des opposants au secrétaire général, Amar Saadani, s'apprête à lancer une vaste offensive dans l'espoir de parvenir à ses fins. Belayat, compte ainsi initier une série de rencontres avec tous les opposants qui contestent la légitimité de Amar Saadani à la tête du secrétariat général du vieux parti. Selon des sources proches des détracteurs de Saadani le but de ces rencontres a pour objectif de mobiliser les membres du comité central (CC) afin de pouvoir atteindre le quorum pour pouvoir convoquer une session extraordinaire de la plus importante instance du parti entre deux congrès. Cette action prouve, encore une fois, la détermination de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, de revenir aux commandes du FLN, car Belayat et ses amis, qui ont longtemps entretenu le flou, ne cachent plus désormais le fait qu'ils sont au service des ambitions de l'ex- secrétaire général. En effet l'ambiguïté a été finalement levée lors de la dernière session du CC, tenue le 24 juin dernier à l'hôtel El Aurassi, à Alger. Ce jour-là en effet tous les opposants se sont déclarés ouvertement en faveur du retour de Abdelaziz Belkhadem à la tête du vieux parti. Lors de cette session Belkhadem et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle de réunion où Amar Saadani a réussi à rassembler la grande majorité des membres du CC. Belkhadem et ses partisans, dont certains ont largement contribué à sa destitution le 31 janvier 2013 lorsqu'ils se sont retournés contre lui en ralliant la cause de ses opposants, ont longtemps vociféré avant d'abondonner la partie non sans voir essayé, vainement, de pénétrer de force dans la salle des conférences. Mais malgré ce qui s'est passé Belkhadem n'a pas pour autant désarmé et ne s'est pas avoué vaincu. De plus, il clame à qui voudrait bien l'entendre qu'il a le soutien du président du parti, qui n'est autre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Or malgré ce supposé soutien les membres du comité central qui l'entouraient le 24 juin, parmi lesquels figuraient les anciens ministres, Rachid Harraoubia, Abdelaziz Ziari et Amar Tou, n'étaient pas assez nombreux . Ils étaient, tout au plus, quelques dizaines à avoir affiché leur soutien. Pendant ce temps, Amar Saadani a réussi le tour de force de rallier à sa cause la majorité des membres du CC, comme l'attestait si bien leur présence à l'intérieur de la salle des conférences. Au cours de cette session, Amar Saadani a aussi réussi a installer la commission de préparation du prochain congrès du parti qui est prévu au premier semestre de l'année 2015.Une commission qui comprend tous les membres du CC, y compris donc Belkhadem, mais il n'a plus vraiment la main puisque il est minoritaire et ne peut donc peser sur les préparatifs de cet important conclave. Autant dire que Belkhadem est incontestablement dans une inconfortable posture, lui qui ambitionne de reprendre les rênes du vieux parti afin qu'il lui serve de tremplin pour assouvir ses ambitions politiques. Belkhadem ne cache plus en effet son ambition de devenir président de la République, d'où cette quête de reconquête du FLN. Une quête qui ne semble pas, loin s'en faut, une simple sinécure. Ce d'autant que Amar Saadani le menace de subir le même sort que Belayat et d'autres membres du CC dont les dossiers sont entre les mains de la commission de discipline et risquent à tout moment d'être sanctionnés. Des sanctions qui les disqualifieraient du vieux parti. Autant dire que l'épée de Damoclès est suspendue sur la tête de Belkhadem. On a ainsi appris que Abderahmane Belayat, qui coordonne l'action des opposants au secrétaire général, Amar Saadani, s'apprête à lancer une vaste offensive dans l'espoir de parvenir à ses fins. Belayat, compte ainsi initier une série de rencontres avec tous les opposants qui contestent la légitimité de Amar Saadani à la tête du secrétariat général du vieux parti. Selon des sources proches des détracteurs de Saadani le but de ces rencontres a pour objectif de mobiliser les membres du comité central (CC) afin de pouvoir atteindre le quorum pour pouvoir convoquer une session extraordinaire de la plus importante instance du parti entre deux congrès. Cette action prouve, encore une fois, la détermination de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, de revenir aux commandes du FLN, car Belayat et ses amis, qui ont longtemps entretenu le flou, ne cachent plus désormais le fait qu'ils sont au service des ambitions de l'ex- secrétaire général. En effet l'ambiguïté a été finalement levée lors de la dernière session du CC, tenue le 24 juin dernier à l'hôtel El Aurassi, à Alger. Ce jour-là en effet tous les opposants se sont déclarés ouvertement en faveur du retour de Abdelaziz Belkhadem à la tête du vieux parti. Lors de cette session Belkhadem et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle de réunion où Amar Saadani a réussi à rassembler la grande majorité des membres du CC. Belkhadem et ses partisans, dont certains ont largement contribué à sa destitution le 31 janvier 2013 lorsqu'ils se sont retournés contre lui en ralliant la cause de ses opposants, ont longtemps vociféré avant d'abondonner la partie non sans voir essayé, vainement, de pénétrer de force dans la salle des conférences. Mais malgré ce qui s'est passé Belkhadem n'a pas pour autant désarmé et ne s'est pas avoué vaincu. De plus, il clame à qui voudrait bien l'entendre qu'il a le soutien du président du parti, qui n'est autre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Or malgré ce supposé soutien les membres du comité central qui l'entouraient le 24 juin, parmi lesquels figuraient les anciens ministres, Rachid Harraoubia, Abdelaziz Ziari et Amar Tou, n'étaient pas assez nombreux . Ils étaient, tout au plus, quelques dizaines à avoir affiché leur soutien. Pendant ce temps, Amar Saadani a réussi le tour de force de rallier à sa cause la majorité des membres du CC, comme l'attestait si bien leur présence à l'intérieur de la salle des conférences. Au cours de cette session, Amar Saadani a aussi réussi a installer la commission de préparation du prochain congrès du parti qui est prévu au premier semestre de l'année 2015.Une commission qui comprend tous les membres du CC, y compris donc Belkhadem, mais il n'a plus vraiment la main puisque il est minoritaire et ne peut donc peser sur les préparatifs de cet important conclave. Autant dire que Belkhadem est incontestablement dans une inconfortable posture, lui qui ambitionne de reprendre les rênes du vieux parti afin qu'il lui serve de tremplin pour assouvir ses ambitions politiques. Belkhadem ne cache plus en effet son ambition de devenir président de la République, d'où cette quête de reconquête du FLN. Une quête qui ne semble pas, loin s'en faut, une simple sinécure. Ce d'autant que Amar Saadani le menace de subir le même sort que Belayat et d'autres membres du CC dont les dossiers sont entre les mains de la commission de discipline et risquent à tout moment d'être sanctionnés. Des sanctions qui les disqualifieraient du vieux parti. Autant dire que l'épée de Damoclès est suspendue sur la tête de Belkhadem.