Des mots sont très forts et le symbole plus encore : les Etats-Unis devraient à nouveau s'engager militairement en Irak, deux ans et demi après le retrait de leur armée du pays. Des mots sont très forts et le symbole plus encore : les Etats-Unis devraient à nouveau s'engager militairement en Irak, deux ans et demi après le retrait de leur armée du pays. Cette nuit, Barack Obama a annoncé autoriser des frappes aériennes localisées et des largages de colis humanitaires pour éviter un "génocide" des minorités religieuses dans le pays. Si les djihadistes avancent vers Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, ils seront visés par les frappes, a prévenu le président américain. "Nous sommes confrontés à une situation où des innocents pourraient être victimes de violences terribles. Les Etats-Unis ne peuvent détourner le regard", a lancé Obama qui précise toutefois qu'aucun envoi de troupes au sol n'est envisagé. Et la consternation est partagée par l'ensemble du Conseil de sécurité de l'Onu. Les 15 pays membres réunis hier en urgence ont déclaré soutenir unanimement les autorités irakiennes dans leur lutte contre l'avancée djihadiste et invité "la communauté internationale à soutenir le gouvernement et le peuple d'Irak et à faire tout ce qui est possible pour aider à soulager les souffrances de la population". Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, 100.000 chrétiens ont été poussés sur les routes "avec rien d'autre que leurs vêtements sur eux" après la prise de Qaraqosh et d'autres villes de la région de Mossoul (Nord). A l'instar de Barack Obama, Mgr Sako a dit redouter un "génocide". Cette nuit, Barack Obama a annoncé autoriser des frappes aériennes localisées et des largages de colis humanitaires pour éviter un "génocide" des minorités religieuses dans le pays. Si les djihadistes avancent vers Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, ils seront visés par les frappes, a prévenu le président américain. "Nous sommes confrontés à une situation où des innocents pourraient être victimes de violences terribles. Les Etats-Unis ne peuvent détourner le regard", a lancé Obama qui précise toutefois qu'aucun envoi de troupes au sol n'est envisagé. Et la consternation est partagée par l'ensemble du Conseil de sécurité de l'Onu. Les 15 pays membres réunis hier en urgence ont déclaré soutenir unanimement les autorités irakiennes dans leur lutte contre l'avancée djihadiste et invité "la communauté internationale à soutenir le gouvernement et le peuple d'Irak et à faire tout ce qui est possible pour aider à soulager les souffrances de la population". Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, 100.000 chrétiens ont été poussés sur les routes "avec rien d'autre que leurs vêtements sur eux" après la prise de Qaraqosh et d'autres villes de la région de Mossoul (Nord). A l'instar de Barack Obama, Mgr Sako a dit redouter un "génocide".