Abdelmalek Sellal, revient à la charge. L'instruction envoyée à toutes les institutions relevant de la Fonction publique pour mettre à la retraite tous les fonctionnaires ayant atteint l'âge de 60 ans n'est pas appliquée à la lettre par toutes les institutions ou entreprises publiques. Abdelmalek Sellal, revient à la charge. L'instruction envoyée à toutes les institutions relevant de la Fonction publique pour mettre à la retraite tous les fonctionnaires ayant atteint l'âge de 60 ans n'est pas appliquée à la lettre par toutes les institutions ou entreprises publiques. Mais pour cette fois-ci l'instruction qui sera mise en vigueur dès la prochaine rentrée sociale est élargie à toutes les catégories de fonctionnaires. Elle concernera, notamment, tous les cadres supérieurs qui sont nombreux à occuper encore de hautes fonctions de l'Etat. Bien qu'ils aient dépassé l'âge légal de départ à la retraite, ils occupent toujours les mêmes postes de responsabilités depuis de longues années et ce, malgré les précédentes décisions du Premier ministre. Jusqu'à ce jour, seuls les petits fonctionnaires et les contractuels ont fait les frais de cette décision qui est vécue par les concernés, encore dans la force de l'âge, comme une «hogra» en raison de son caractère sélectif et discriminatoire. De nombreux hauts cadres de l'Etat ont échappé à l'application de la circulaire et ce, en raison des «besoins de service» ou "nécessités de service". Tous les prétextes sont bons pour maintenir un personnel atteint par la limite d'âge. Les subterfuges employés pour les organismes employeurs pour « franchir » l'obstacle de la circulaire ont jusque-là épargné bon nombre de « protégés » de laisser la place libre aux jeunes compétences. De nombreux jeunes fonctionnaires ayant fait toute leur carrière dans un département piaffent d'impatience pour mettre en pratique les connaissances acquises dans différents domaines d'activité. Les précédentes instructions de Sellal n'ont rien changé, puisque le même mode opératoire pour gravir les échelons est toujours le « parachutage » et le « parrainage » de cadres. Ces deux modes de promotion sont monnaie courante dans la Fonction publique. Les jeunes cadres qui ne bénéficient d'aucun soutien ou recommandation végètent dans d'obscurs bureaux et regardent le temps qui passe sans aucune possibilité d'accéder aux postes de responsabilités laissés inoccupés par les titulaires qui ont fait valoir leur droit à la retraite. Quid de la logique de gestion efficace ! 75% de la population algérienne sont des jeunes de moins de 35 ans. Peu de gens de cette frange de la population occupent des postes de responsabilité, alors que dans certains pays, proches de nous, il est fait largement appel à un personnel jeune (35-50 ans) pour diriger les grandes entreprises publiques ou privées et même dans la gestion des affaires de l'Etat. Le rappel par le Premier ministre de sa circulaire pourra-t-il changer une situation à laquelle de nombreux employeurs freinent de quatre fers son application. Ils sont plus d'une dizaine de milliers de fonctionnaires et de contractuels de la Fonction publique à être visés par cette instruction de Sellal. Ils feront certainement de la résistance, du moins pour un premier temps. Le temps qu'elle se dissipera dans les nombreuses instructions qui attendent, quand elles ne sont pas mises dans les tiroirs de l'oubli, une application rigoureuse. Les « retraitables », comme tous les salariés, estiment avoir le droit de défendre leurs intérêts. Sellal en réactualisant sa circulaire pourra-t-il réussir là où Ahmed Ouyahia a échoué ? De fortes résistances sont à prévoir. L'application reste encore difficile à mettre en oeuvre, notamment pour une catégorie de certains personnes bien protégées. Sellal a-t-il les coudées franches pour « nettoyer » les institutions et les entreprises publiques des « indéboulonnables », d'autant qu'on prête l'intention au gouvernement de rajeunir le personnel de l'Etat, ministres et walis inclus. Mais pour cette fois-ci l'instruction qui sera mise en vigueur dès la prochaine rentrée sociale est élargie à toutes les catégories de fonctionnaires. Elle concernera, notamment, tous les cadres supérieurs qui sont nombreux à occuper encore de hautes fonctions de l'Etat. Bien qu'ils aient dépassé l'âge légal de départ à la retraite, ils occupent toujours les mêmes postes de responsabilités depuis de longues années et ce, malgré les précédentes décisions du Premier ministre. Jusqu'à ce jour, seuls les petits fonctionnaires et les contractuels ont fait les frais de cette décision qui est vécue par les concernés, encore dans la force de l'âge, comme une «hogra» en raison de son caractère sélectif et discriminatoire. De nombreux hauts cadres de l'Etat ont échappé à l'application de la circulaire et ce, en raison des «besoins de service» ou "nécessités de service". Tous les prétextes sont bons pour maintenir un personnel atteint par la limite d'âge. Les subterfuges employés pour les organismes employeurs pour « franchir » l'obstacle de la circulaire ont jusque-là épargné bon nombre de « protégés » de laisser la place libre aux jeunes compétences. De nombreux jeunes fonctionnaires ayant fait toute leur carrière dans un département piaffent d'impatience pour mettre en pratique les connaissances acquises dans différents domaines d'activité. Les précédentes instructions de Sellal n'ont rien changé, puisque le même mode opératoire pour gravir les échelons est toujours le « parachutage » et le « parrainage » de cadres. Ces deux modes de promotion sont monnaie courante dans la Fonction publique. Les jeunes cadres qui ne bénéficient d'aucun soutien ou recommandation végètent dans d'obscurs bureaux et regardent le temps qui passe sans aucune possibilité d'accéder aux postes de responsabilités laissés inoccupés par les titulaires qui ont fait valoir leur droit à la retraite. Quid de la logique de gestion efficace ! 75% de la population algérienne sont des jeunes de moins de 35 ans. Peu de gens de cette frange de la population occupent des postes de responsabilité, alors que dans certains pays, proches de nous, il est fait largement appel à un personnel jeune (35-50 ans) pour diriger les grandes entreprises publiques ou privées et même dans la gestion des affaires de l'Etat. Le rappel par le Premier ministre de sa circulaire pourra-t-il changer une situation à laquelle de nombreux employeurs freinent de quatre fers son application. Ils sont plus d'une dizaine de milliers de fonctionnaires et de contractuels de la Fonction publique à être visés par cette instruction de Sellal. Ils feront certainement de la résistance, du moins pour un premier temps. Le temps qu'elle se dissipera dans les nombreuses instructions qui attendent, quand elles ne sont pas mises dans les tiroirs de l'oubli, une application rigoureuse. Les « retraitables », comme tous les salariés, estiment avoir le droit de défendre leurs intérêts. Sellal en réactualisant sa circulaire pourra-t-il réussir là où Ahmed Ouyahia a échoué ? De fortes résistances sont à prévoir. L'application reste encore difficile à mettre en oeuvre, notamment pour une catégorie de certains personnes bien protégées. Sellal a-t-il les coudées franches pour « nettoyer » les institutions et les entreprises publiques des « indéboulonnables », d'autant qu'on prête l'intention au gouvernement de rajeunir le personnel de l'Etat, ministres et walis inclus.