Selon une chaîne de télévision libyenne, les avions ont visé des secteurs de la capitale où des milices s'affrontent depuis plus d'un mois. Selon une chaîne de télévision libyenne, les avions ont visé des secteurs de la capitale où des milices s'affrontent depuis plus d'un mois. Les forces fidèles au général rebelle Khalifa Haftar ont revendiqué les raids aériens menés lundi à Tripoli. "Nous, l'opération dignité, confirmons officiellement avoir mené des raids aériens contre certaines positions des milices de Misrata", a déclaré Saker al Djourouchi, commandant des forces aériennes de l'ex-officier. Des habitants avaient auparavant signalé le survol de la capitale par des avions non identifiés et une série d'explosions. Selon une chaîne de télévision libyenne, les avions ont visé des secteurs de la capitale où des milices s'affrontent depuis plus d'un mois. Les affrontements entre les brigades de Misrata et de Zentane ont repris dimanche à Tripoli après trois jours de calme, illustrant une fois de plus le chaos qui règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, il y a trois ans. L'essentiel des combats se déroulent autour de l'aéroport de Tripoli dont les brigades de Zentane ont pris le contrôle à leur arrivée dans la capitale lors de la guerre civile de 2011. Les Zentanis, auxquels se sont ralliés d'anciens membres des forces de Kadhafi, se présentent comme un rempart face aux fondamentalistes et aux Frères musulmans proches des miliciens de Misrata, qui disent, eux, vouloir débarrasser la Libye des vestiges de l'ancien régime. Le général Haftar est lui aussi hostile aux islamistes. Reprochant aux autorités centrales leur incapacité à contenir les mouvements tels qu'Ansar al Charia, il a lancé en mai une offensive contre les islamistes de Benghazi. Ses forces ont notamment eu recours à des avions de chasse et des hélicoptères pour bombarder des camps d'extrémistes. Dans un communiqué publié dimanche, la mission des Nations unies en Libye dit "regretter profondément qu'il n'y ait eu aucune réponse aux appels internationaux et à ses efforts en faveur d'un cessez-le-feu immédiat". Vendredi, le nouvel envoyé spécial de l'Onu, Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre, a annoncé qu'il pourrait se rendre à Tripoli dès cette semaine en disant espérer la conclusion d'un accord de cessez-le-feu. Les forces fidèles au général rebelle Khalifa Haftar ont revendiqué les raids aériens menés lundi à Tripoli. "Nous, l'opération dignité, confirmons officiellement avoir mené des raids aériens contre certaines positions des milices de Misrata", a déclaré Saker al Djourouchi, commandant des forces aériennes de l'ex-officier. Des habitants avaient auparavant signalé le survol de la capitale par des avions non identifiés et une série d'explosions. Selon une chaîne de télévision libyenne, les avions ont visé des secteurs de la capitale où des milices s'affrontent depuis plus d'un mois. Les affrontements entre les brigades de Misrata et de Zentane ont repris dimanche à Tripoli après trois jours de calme, illustrant une fois de plus le chaos qui règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, il y a trois ans. L'essentiel des combats se déroulent autour de l'aéroport de Tripoli dont les brigades de Zentane ont pris le contrôle à leur arrivée dans la capitale lors de la guerre civile de 2011. Les Zentanis, auxquels se sont ralliés d'anciens membres des forces de Kadhafi, se présentent comme un rempart face aux fondamentalistes et aux Frères musulmans proches des miliciens de Misrata, qui disent, eux, vouloir débarrasser la Libye des vestiges de l'ancien régime. Le général Haftar est lui aussi hostile aux islamistes. Reprochant aux autorités centrales leur incapacité à contenir les mouvements tels qu'Ansar al Charia, il a lancé en mai une offensive contre les islamistes de Benghazi. Ses forces ont notamment eu recours à des avions de chasse et des hélicoptères pour bombarder des camps d'extrémistes. Dans un communiqué publié dimanche, la mission des Nations unies en Libye dit "regretter profondément qu'il n'y ait eu aucune réponse aux appels internationaux et à ses efforts en faveur d'un cessez-le-feu immédiat". Vendredi, le nouvel envoyé spécial de l'Onu, Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre, a annoncé qu'il pourrait se rendre à Tripoli dès cette semaine en disant espérer la conclusion d'un accord de cessez-le-feu.