Les actions de protestation reprennent dans les établissements scolaires. Ces derniers risquent, en effet, d'être paralysés dès aujourd'hui. A l'appel de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), les travailleurs du secteur de l'éducation, y compris donc les enseignants, seront normalement en grève aujourd'hui. Les actions de protestation reprennent dans les établissements scolaires. Ces derniers risquent, en effet, d'être paralysés dès aujourd'hui. A l'appel de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), les travailleurs du secteur de l'éducation, y compris donc les enseignants, seront normalement en grève aujourd'hui. Un mouvement de débrayage d'une journée à travers lequel l'UNPEF compte exprimer sa colère sur la non satisfaction de ses revendications par le ministère de l'éducation nationale. En plus de la désertion des classes, les enseignants sont aussi appelés à tenir des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes les wilayas du pays. Ce sera la première grève dans ce secteur depuis que Nouria Benghebrit est à la tête du ministère. Ce mouvement de protestation rompt ainsi la trêve observée par les syndicats depuis de longs mois. L'UNPEF compte signifier clairement son mécontentement par rapport aux conditions de travail, ce d'autant que le ministère de l'éducation nationale est accusé d'avoir "failli à ses engagements". Ce syndicat, représenté notamment dans les deux cycles primaire et moyen, revendique, entre autres, la "prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, l'application de l'instruction ministérielle numéro 004/ 201, la nécessité de l'application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l'éducation nationale ainsi que la réhabilitation des catégories exclues tout particulièrement les corps en voie de disparition". Le syndicat a, par ailleurs, exprimé son soutien aux intendants en grève depuis plus d'un mois maintenant. Cette grève de l'UNPEF donne déjà le ton du ras-le-bol des travailleurs de l'éducation nationale. Deux autres syndicats, le Cnapeste et le Snapest, risquent fort bien d'emboîter le pas à l'UNPEF d'ici peu. En effet, le Cnapeste devrait prendre une décision le 2 novembre prochain à l'issue de la réunion de son conseil national. Tout porte à croire que ce syndicat, de loin le plus représentatif dans le secteur de l'éducation nationale, va certainement initier un mouvement de grève au cours du mois de novembre. Dans son dernier communiqué, rendu public il y a juste quelques jours, ce syndicat a aussi interpellé le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en lui rappelant les "engagements qu'il avait pris devant les enseignants et les travailleurs du secteur". Le Cnapeste considère que "la rentrée scolaire s'est déroulée dans un contexte extraordinaire marqué notamment par la surcharge des classes, un manque flagrant d'infrastructures scolaires ainsi qu'un manque dans l'encadrement pédagogique et administratif". Le syndicat reproche aux pouvoirs publics "l'absence d'une politique claire en matière de la protection des établissements scolaires des agressions extérieures". Il est aussi fait mention du cas des établissements dans le sud du pays ainsi que la prise en charge des revendications des enseignants dans cette région. Le Snapest n'est pas en reste puisque, dressant un constat accablant, il donne l'exemple de la "surcharge des classes qui est à l'origine de la montée du phénomène de la violence en milieu scolaire, du manque flagrant dans l'encadrement pédagogique et administratif, de l'anarchie qui prévaut pour cause de mauvaise gestion". Ce syndicat met en garde contre "la fuite en avant des pouvoirs publics par rapport aux revendications légitimes des enseignants". Un mouvement de débrayage d'une journée à travers lequel l'UNPEF compte exprimer sa colère sur la non satisfaction de ses revendications par le ministère de l'éducation nationale. En plus de la désertion des classes, les enseignants sont aussi appelés à tenir des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes les wilayas du pays. Ce sera la première grève dans ce secteur depuis que Nouria Benghebrit est à la tête du ministère. Ce mouvement de protestation rompt ainsi la trêve observée par les syndicats depuis de longs mois. L'UNPEF compte signifier clairement son mécontentement par rapport aux conditions de travail, ce d'autant que le ministère de l'éducation nationale est accusé d'avoir "failli à ses engagements". Ce syndicat, représenté notamment dans les deux cycles primaire et moyen, revendique, entre autres, la "prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, l'application de l'instruction ministérielle numéro 004/ 201, la nécessité de l'application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l'éducation nationale ainsi que la réhabilitation des catégories exclues tout particulièrement les corps en voie de disparition". Le syndicat a, par ailleurs, exprimé son soutien aux intendants en grève depuis plus d'un mois maintenant. Cette grève de l'UNPEF donne déjà le ton du ras-le-bol des travailleurs de l'éducation nationale. Deux autres syndicats, le Cnapeste et le Snapest, risquent fort bien d'emboîter le pas à l'UNPEF d'ici peu. En effet, le Cnapeste devrait prendre une décision le 2 novembre prochain à l'issue de la réunion de son conseil national. Tout porte à croire que ce syndicat, de loin le plus représentatif dans le secteur de l'éducation nationale, va certainement initier un mouvement de grève au cours du mois de novembre. Dans son dernier communiqué, rendu public il y a juste quelques jours, ce syndicat a aussi interpellé le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en lui rappelant les "engagements qu'il avait pris devant les enseignants et les travailleurs du secteur". Le Cnapeste considère que "la rentrée scolaire s'est déroulée dans un contexte extraordinaire marqué notamment par la surcharge des classes, un manque flagrant d'infrastructures scolaires ainsi qu'un manque dans l'encadrement pédagogique et administratif". Le syndicat reproche aux pouvoirs publics "l'absence d'une politique claire en matière de la protection des établissements scolaires des agressions extérieures". Il est aussi fait mention du cas des établissements dans le sud du pays ainsi que la prise en charge des revendications des enseignants dans cette région. Le Snapest n'est pas en reste puisque, dressant un constat accablant, il donne l'exemple de la "surcharge des classes qui est à l'origine de la montée du phénomène de la violence en milieu scolaire, du manque flagrant dans l'encadrement pédagogique et administratif, de l'anarchie qui prévaut pour cause de mauvaise gestion". Ce syndicat met en garde contre "la fuite en avant des pouvoirs publics par rapport aux revendications légitimes des enseignants".