Nouria Benguebrit a reconnu qu'il y a des problèmes, mais a lancé un appel en direction des grévistes, indiquant que la démarche est en cours pour trouver des solutions adéquates. Nouria Benguebrit a reconnu qu'il y a des problèmes, mais a lancé un appel en direction des grévistes, indiquant que la démarche est en cours pour trouver des solutions adéquates. La question de la grève des intendants, qui dure depuis pratiquement le début de l'année scolaire, constitue sans doute un véritable cassetête pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. On comprend dès lors pourquoi cette question a été au centre de l'intervention de la ministre, hier, au forum du quotidien El Moudjahid. "Il n'est pas normal d'observer une grève illimitée de plus de deux mois" a, d'emblée, martelé la ministre dans son intervention en soutenant que la loi "sera appliquée dans toute sa rigueur". De ce fait, elle a annoncé qu'elle compte recourir à la ponction des salaires des grévistes. "Celui qui travaille perçoit son salaire contrairement à celui qui ne travaille pas. La ponction des salaire se fera", a-t-elle affirmé en affichant son étonnement de la réaction des grévistes qui ont mis en garde contre la ponction de leurs salaires. "Dans aucun pays au monde la grève ne dure deux mois et plus. Cela est inconcevable" a soutenu l'invitée du journal El Moudjahid. La ministre a invoqué la décision de justice, prise il y a quelques jours, selon laquelle cette grève est illégale. La ministre a reconnu qu'il y a des problèmes, mais a lancé un appel en direction de grévistes en indiquant que la démarche est en cours pour trouver des solutions adéquates. "Il faut nous faire confiance" dira-t-elle en substance. Nouria Benghebrit a aussi indiqué que son département a pratiquement répondu positivement à toutes les revendications des syndicats, reconnaissant cependant, que d'autres questions sont encore en suspens car ne dépendant pas de ses compétences puisque elles relèvent des prérogatives du gouvernement. C'est le cas de l'épineuse question de la révision du statut particulier. Au chapitre des satisfactions Benghebrit a mentionné le cas des PTLT lesquels, dirat- elle, "ont été victimes de la réforme et du statut particulier". Par ailleurs la ministre a abordé plusieurs autres questions comme celle relative à la violence en milieu scolaire. "Il est inacceptable qu'un enseignant use de violence contre un élève" a affirmé la ministre ajoutant que "la responsabilité est partagée par tous". Elle faisait ainsi allusion aux parents d'élèves qui ne doivent pas abandonner leur rôle en matière d'éducation de leurs enfants. Pour elle, en outre "la problématique de la sécurité relève de l'ensemble de la société". Concernant les écoles privées, Nouria Benghebrit a plaidé pour la "nécessité de révision des cahiers de charges" soutenant de la sorte la revendication avancée par les responsables de ces structures éducatives. Dans son plaidoyer en faveur de l'école la ministre a surtout mis l'accent sur la formation du corps pédagogique en annonçant qu'un vaste programme sera développé à partir du mois de janvier prochain. Elle a aussi annoncé l'installation prochaine du conseil national de l'enseignement et de la formation auquel viendra s'ajouter un observatoire. Enfin Nouria Benghebrit a aussi plaidé en faveur d'un pacte de sauvegarde de l'école. La question de la grève des intendants, qui dure depuis pratiquement le début de l'année scolaire, constitue sans doute un véritable cassetête pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. On comprend dès lors pourquoi cette question a été au centre de l'intervention de la ministre, hier, au forum du quotidien El Moudjahid. "Il n'est pas normal d'observer une grève illimitée de plus de deux mois" a, d'emblée, martelé la ministre dans son intervention en soutenant que la loi "sera appliquée dans toute sa rigueur". De ce fait, elle a annoncé qu'elle compte recourir à la ponction des salaires des grévistes. "Celui qui travaille perçoit son salaire contrairement à celui qui ne travaille pas. La ponction des salaire se fera", a-t-elle affirmé en affichant son étonnement de la réaction des grévistes qui ont mis en garde contre la ponction de leurs salaires. "Dans aucun pays au monde la grève ne dure deux mois et plus. Cela est inconcevable" a soutenu l'invitée du journal El Moudjahid. La ministre a invoqué la décision de justice, prise il y a quelques jours, selon laquelle cette grève est illégale. La ministre a reconnu qu'il y a des problèmes, mais a lancé un appel en direction de grévistes en indiquant que la démarche est en cours pour trouver des solutions adéquates. "Il faut nous faire confiance" dira-t-elle en substance. Nouria Benghebrit a aussi indiqué que son département a pratiquement répondu positivement à toutes les revendications des syndicats, reconnaissant cependant, que d'autres questions sont encore en suspens car ne dépendant pas de ses compétences puisque elles relèvent des prérogatives du gouvernement. C'est le cas de l'épineuse question de la révision du statut particulier. Au chapitre des satisfactions Benghebrit a mentionné le cas des PTLT lesquels, dirat- elle, "ont été victimes de la réforme et du statut particulier". Par ailleurs la ministre a abordé plusieurs autres questions comme celle relative à la violence en milieu scolaire. "Il est inacceptable qu'un enseignant use de violence contre un élève" a affirmé la ministre ajoutant que "la responsabilité est partagée par tous". Elle faisait ainsi allusion aux parents d'élèves qui ne doivent pas abandonner leur rôle en matière d'éducation de leurs enfants. Pour elle, en outre "la problématique de la sécurité relève de l'ensemble de la société". Concernant les écoles privées, Nouria Benghebrit a plaidé pour la "nécessité de révision des cahiers de charges" soutenant de la sorte la revendication avancée par les responsables de ces structures éducatives. Dans son plaidoyer en faveur de l'école la ministre a surtout mis l'accent sur la formation du corps pédagogique en annonçant qu'un vaste programme sera développé à partir du mois de janvier prochain. Elle a aussi annoncé l'installation prochaine du conseil national de l'enseignement et de la formation auquel viendra s'ajouter un observatoire. Enfin Nouria Benghebrit a aussi plaidé en faveur d'un pacte de sauvegarde de l'école.