L'effondrement des cours du pétrole ces dernières semaines n'a pas été sans conséquences pour l'Algérie qui vit exclusivement de la rente pétrolière. Cette situation a laissé peu de gens indifférents et chacun y va de ses commentaires. L'effondrement des cours du pétrole ces dernières semaines n'a pas été sans conséquences pour l'Algérie qui vit exclusivement de la rente pétrolière. Cette situation a laissé peu de gens indifférents et chacun y va de ses commentaires. Les opérateurs économiques n'ont pas été du reste et le dernier à avoir exprimé son opinion là dessus n'est autre que le patron du groupe agroalimentaire Benamor et président de la Caci, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie dont il a pris les rênes il y a quelques mois seulement. Interviewé hier par le site la Chambre algérienne de commerce et d'industrie d'information électronique, TSA, Laid Benamor estime à ce sujet que la chute des prix du pétrole devrait inciter les pouvoirs publics à diversifier l'économie nationale et considère que cette situation consiste une excellente opportunité pour « nous inscrire dans une démarche plus agressive en matière d'accélération des réformes en vue de diversifier notre économie ». Il souhaite ainsi faire « émerger » un secteur privé créateur de richesses et d'emplois surtout que 97 % des recettes algériennes proviennent des hydrocarbures. Cependant, il n'a pas caché ses inquiétudes sur les équilibres financiers de l'Etat si la situation perdure. Le président de la Caci plaide donc pour l'orientation de l'économie nationale vers les secteurs productifs afin, at- il dit, de se libérer de la dépendance de la rente pétrolière et soutient que ce constat fait aujourd'hui « l'unanimité » entre les différents intervenants, qu'ils soient pouvoirs publics, opérateurs ou experts en économie. « C'est une nécessité incontournable à laquelle, on doit adhérer », a-t-il affirmé, assurant qu'en dépit d'un contexte de crise internationale marqué par l'instabilité, « l'Algérie dispose d'atouts majeurs lui permettant de réussir la transition et s'ériger en économie émergente ». Mais comment s'y prendre pour réaliser un tel objectif, à savoir la diversification de notre économie ? Pour Laid Benamor, l'urgence est de prendre les mesures « appropriées dans ce contexte à travers une hiérarchisation des priorités et l'établissement de calendriers » de réalisation opposables à l'ensemble des intervenants. « Nous devons exploiter tout notre potentiel national afin de diversifier notre économie, promouvoir les partenariats public/privé et national/étranger, redonner à l'entreprise son statut d'acteur économique incontournable et libérer ses initiatives afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans un contexte où l'Etat aura à assumer son rôle de régulateur pour développer une économie garante de la cohésion sociale, créatrice d'emplois et de richesses », a-t-il suggéré. Interrogé sur la problématique des importations tous azimuts, il déplore l'absence d'un «environnement qui favorise la production » mais souhaite en revanche « l'accompagnement » des importateurs qui peuvent devenir demain, selon lui, des exportateurs en puissance. « C'est une erreur que de les accabler. Il faut à mon avis les impliquer dans cette phase de transition parce qu'ils ont une connaissance des besoins du marché et des circuits de distribution. Nous devons travailler tous ensemble afin de faire converger nos visions dans le but de donner le maximum de chances de réussite à nos actions », a-t-il recommandé soulignant que produire suppose « investir, s'endetter, employer du personnel, prendre des risques mais surtout gérer un environnement très difficile qui freine les initiatives d'investissements ». Les opérateurs économiques n'ont pas été du reste et le dernier à avoir exprimé son opinion là dessus n'est autre que le patron du groupe agroalimentaire Benamor et président de la Caci, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie dont il a pris les rênes il y a quelques mois seulement. Interviewé hier par le site la Chambre algérienne de commerce et d'industrie d'information électronique, TSA, Laid Benamor estime à ce sujet que la chute des prix du pétrole devrait inciter les pouvoirs publics à diversifier l'économie nationale et considère que cette situation consiste une excellente opportunité pour « nous inscrire dans une démarche plus agressive en matière d'accélération des réformes en vue de diversifier notre économie ». Il souhaite ainsi faire « émerger » un secteur privé créateur de richesses et d'emplois surtout que 97 % des recettes algériennes proviennent des hydrocarbures. Cependant, il n'a pas caché ses inquiétudes sur les équilibres financiers de l'Etat si la situation perdure. Le président de la Caci plaide donc pour l'orientation de l'économie nationale vers les secteurs productifs afin, at- il dit, de se libérer de la dépendance de la rente pétrolière et soutient que ce constat fait aujourd'hui « l'unanimité » entre les différents intervenants, qu'ils soient pouvoirs publics, opérateurs ou experts en économie. « C'est une nécessité incontournable à laquelle, on doit adhérer », a-t-il affirmé, assurant qu'en dépit d'un contexte de crise internationale marqué par l'instabilité, « l'Algérie dispose d'atouts majeurs lui permettant de réussir la transition et s'ériger en économie émergente ». Mais comment s'y prendre pour réaliser un tel objectif, à savoir la diversification de notre économie ? Pour Laid Benamor, l'urgence est de prendre les mesures « appropriées dans ce contexte à travers une hiérarchisation des priorités et l'établissement de calendriers » de réalisation opposables à l'ensemble des intervenants. « Nous devons exploiter tout notre potentiel national afin de diversifier notre économie, promouvoir les partenariats public/privé et national/étranger, redonner à l'entreprise son statut d'acteur économique incontournable et libérer ses initiatives afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans un contexte où l'Etat aura à assumer son rôle de régulateur pour développer une économie garante de la cohésion sociale, créatrice d'emplois et de richesses », a-t-il suggéré. Interrogé sur la problématique des importations tous azimuts, il déplore l'absence d'un «environnement qui favorise la production » mais souhaite en revanche « l'accompagnement » des importateurs qui peuvent devenir demain, selon lui, des exportateurs en puissance. « C'est une erreur que de les accabler. Il faut à mon avis les impliquer dans cette phase de transition parce qu'ils ont une connaissance des besoins du marché et des circuits de distribution. Nous devons travailler tous ensemble afin de faire converger nos visions dans le but de donner le maximum de chances de réussite à nos actions », a-t-il recommandé soulignant que produire suppose « investir, s'endetter, employer du personnel, prendre des risques mais surtout gérer un environnement très difficile qui freine les initiatives d'investissements ».