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Où s'arrêtera le "glissement" du dinar ?
Valeur de la monnaie nationale
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2014

Le dinar continuera-t-il de se déprécier ? La polémique s'installe ! Le dinar continuera-t-il à perdre de sa valeur durant les prochains mois ? Depuis quelques mois la valeur du dinar chute par rapport aux principales devises. De petits glissements mais qui ont tout de même un impact certain sur les prix des produits importés. Une inflation certaine est perçue par les ménages qui voient leur pouvoir d'achat s'éroder de jour en jour.
Le dinar continuera-t-il de se déprécier ? La polémique s'installe ! Le dinar continuera-t-il à perdre de sa valeur durant les prochains mois ? Depuis quelques mois la valeur du dinar chute par rapport aux principales devises. De petits glissements mais qui ont tout de même un impact certain sur les prix des produits importés. Une inflation certaine est perçue par les ménages qui voient leur pouvoir d'achat s'éroder de jour en jour.
Dans le cas où le « glissement » du dinar poursuit son chemin, les prix des produits importés seront tirés vers le haut, hormis les produits de base subventionnés par l'Etat, tel que le lait, le sucre et le pain. Un avantgoût de ce que sera l'évolution des prix dès le début du mois de janvier ! Les prix des cigarettes ont été, déjà, majorés par les buralistes avant la date fatidique du 1er janvier qui voit généralement l'entrée en application des dispositions de la loi de finances 2015. Deux voix autorisées font des déclarations contradictoires. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci et son prédécesseur, Abderrahmane Hadj Nacer alimentent une polémique à ce sujet.
Lors d'un entretien accordé au site électronique TSA, publié samedi 27 décembre, l'ancien gouverneur de la Banque centrale a estimé que le dinar allait continuer à se déprécier. « Le dinar ne s'arrêtera pas de se déprécier », a-t-il notamment affirmé. Il explique les raisons qui conduisent à cette situation. Il les résume à trois : premièrement, Il estime que « dès que l'on a des dinars excédentaires on ne les garde pas en dinars. On les convertit en or, en devises ou en pierre surtout à l'étranger ». Deuxièmement, Il relève que « n'importe quelle monnaie est basée sur la confiance ».
Or, selon lui, « il n'y a pas de confiance entre la population et les dirigeants et il n'y en a pas non plus entre le reste du monde et l'Algérie ». L'ancien patron de la Banque d'Algérie, rappelle que, « la valeur de la monnaie se base sur des éléments tangibles ». En dehors du sous-sol, explique-t-il « il n'y en a pas dans notre pays, même le prix des hydrocarbures n'est pas déterminé par l'Algérie mais à l'étranger ». Troisièmement : « La dépendance vis-à-vis de l'étranger est totale», at- il également rappelé, signalant que « tout ce dont on a besoin vient de l'étranger, donc la monnaie n'a pas de valeur tangible et n'a pas d'ancrage dans une économie réelle ».
Il conclut que, « donc on ne peut pas investir dans une monnaie (le dinar) tant qu'on n'a pas réglé ces trois problèmes ». Autre son de cloche de Mohamed Laksaci gouverneur de la Banque d'Algérie qui répond à Abderrahmane Hadj Nacer. Les deux hommes qui maîtrisent bien les rouages et les mécanismes qui déterminent la valeur d'une monnaie divergent sur l'appréciation qu'ils se font du taux de change (valeur réelle du dinar par rapport aux principales monnaies étrangères). La Banque d'Algérie plonge dans le fin fond des techniques monétaires, que les seuls initiés pourront comprendre, pour expliquer sa vision de la situation.
La Banque centrale rappelle que le Fonds monétaire international (FMI) « classe le régime de change du dinar (...) dans la catégorie de flottement dirigé », ce qui signifie que « le cours de change (...) est déterminé sur le marché interbancaire des changes ». L'institution monétaire affirme que sa politique consiste à « maintenir le taux de change effectif réel du dinar à son niveau d'équilibre déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale ». D'après la Banque d'Algérie, les fondamentaux de l'économie algérienne se portent bien.
La preuve : le taux de change effectif réel du dinar « s'est apprécié » de 5,11 % « en moyenne » sur les « onze premiers mois de l'année » 2014, a affirmé l'institution dirigée par Laksaci qui relève que cette « appréciation en termes réels » a eu pour conséquence « un ajustement du taux de change nominal du dinar sur le marché interbancaire des changes ». En conclusion, la Banque d'Algérie assure qu'en glissement annuel par rapport à 2013, le dinar « ne s'est que faiblement déprécié relativement au dollar (0,62 %) et contre l'euro (1,56 %) ».
Dans le cas où le « glissement » du dinar poursuit son chemin, les prix des produits importés seront tirés vers le haut, hormis les produits de base subventionnés par l'Etat, tel que le lait, le sucre et le pain. Un avantgoût de ce que sera l'évolution des prix dès le début du mois de janvier ! Les prix des cigarettes ont été, déjà, majorés par les buralistes avant la date fatidique du 1er janvier qui voit généralement l'entrée en application des dispositions de la loi de finances 2015. Deux voix autorisées font des déclarations contradictoires. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci et son prédécesseur, Abderrahmane Hadj Nacer alimentent une polémique à ce sujet.
Lors d'un entretien accordé au site électronique TSA, publié samedi 27 décembre, l'ancien gouverneur de la Banque centrale a estimé que le dinar allait continuer à se déprécier. « Le dinar ne s'arrêtera pas de se déprécier », a-t-il notamment affirmé. Il explique les raisons qui conduisent à cette situation. Il les résume à trois : premièrement, Il estime que « dès que l'on a des dinars excédentaires on ne les garde pas en dinars. On les convertit en or, en devises ou en pierre surtout à l'étranger ». Deuxièmement, Il relève que « n'importe quelle monnaie est basée sur la confiance ».
Or, selon lui, « il n'y a pas de confiance entre la population et les dirigeants et il n'y en a pas non plus entre le reste du monde et l'Algérie ». L'ancien patron de la Banque d'Algérie, rappelle que, « la valeur de la monnaie se base sur des éléments tangibles ». En dehors du sous-sol, explique-t-il « il n'y en a pas dans notre pays, même le prix des hydrocarbures n'est pas déterminé par l'Algérie mais à l'étranger ». Troisièmement : « La dépendance vis-à-vis de l'étranger est totale», at- il également rappelé, signalant que « tout ce dont on a besoin vient de l'étranger, donc la monnaie n'a pas de valeur tangible et n'a pas d'ancrage dans une économie réelle ».
Il conclut que, « donc on ne peut pas investir dans une monnaie (le dinar) tant qu'on n'a pas réglé ces trois problèmes ». Autre son de cloche de Mohamed Laksaci gouverneur de la Banque d'Algérie qui répond à Abderrahmane Hadj Nacer. Les deux hommes qui maîtrisent bien les rouages et les mécanismes qui déterminent la valeur d'une monnaie divergent sur l'appréciation qu'ils se font du taux de change (valeur réelle du dinar par rapport aux principales monnaies étrangères). La Banque d'Algérie plonge dans le fin fond des techniques monétaires, que les seuls initiés pourront comprendre, pour expliquer sa vision de la situation.
La Banque centrale rappelle que le Fonds monétaire international (FMI) « classe le régime de change du dinar (...) dans la catégorie de flottement dirigé », ce qui signifie que « le cours de change (...) est déterminé sur le marché interbancaire des changes ». L'institution monétaire affirme que sa politique consiste à « maintenir le taux de change effectif réel du dinar à son niveau d'équilibre déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale ». D'après la Banque d'Algérie, les fondamentaux de l'économie algérienne se portent bien.
La preuve : le taux de change effectif réel du dinar « s'est apprécié » de 5,11 % « en moyenne » sur les « onze premiers mois de l'année » 2014, a affirmé l'institution dirigée par Laksaci qui relève que cette « appréciation en termes réels » a eu pour conséquence « un ajustement du taux de change nominal du dinar sur le marché interbancaire des changes ». En conclusion, la Banque d'Algérie assure qu'en glissement annuel par rapport à 2013, le dinar « ne s'est que faiblement déprécié relativement au dollar (0,62 %) et contre l'euro (1,56 %) ».


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