La conférence thématique, que devait organiser hier à Alger la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), n'a pas eu lieu. La conférence thématique, que devait organiser hier à Alger la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), n'a pas eu lieu. Les organisateurs de la conférence n'ont pas eu l'autorisation de l'administration compétente. C'est suite à cette interdiction que les dirigeants de la CNLTD ont alors décidé d'initier une marche. Une marche qui s'est ébranlée du lieu où devait se tenir la conférence, à savoir l'hôtel Essafir, jusqu'à la Grande-Poste. Les forces de l'ordre, qui n'étaient pas déployées en grand nombre et sans doute surpris par cette marche improvisée, ont essayé vainement de l'arrêter à la rue Aselah-Hocine. La détermination des dirigeants des partis composant la CNLTD, était alors plus forte. « Non à la répression des libertés », « Oui à une instance indépendante de surveillance des élections », « l'autorisation est un droit constitutionnel », « Non au gaz de schiste » étaient les principaux slogans scandés par les dirigeants de la CNLTD durant cette marche. Sur les marches de la Grande-Poste les dirigeants de la CNLTD se sont succédé à la parole et, à l'unisson, ont dénoncé l'attitude du pouvoir. « Nous dénonçons ces pratiques du pouvoir et l'interdiction de cette conférence » a indiqué Mohamed Douibi, le secrétaire général du mouvement Enahda, ajoutant que « cela constitue une preuve du refus du pouvoir de toute démocratie ». Lui succédant, Lakhdar Benkhellaf, qui représentait le president du FJD, Abdallah Djaballah, a souligné pour sa part que : « On en a marre de ces pratiques. On veut des élections libres et démocratiques et c'est au peuple de choisir librement ses élus ». Pour Benkhallaf, cela « n'est possible qu'avec l'institution d'une commission indépendante de surveillance des élections ». Une instance revendiquée à cor et à cris par la CNLTD. « Nous demandons au peuple de se révolter contre ces pratiques » dira en fin le représentant de Djaballah avant de céder la parole au secrétaire général du RCD, Mohcine Belabbès. Ce dernier s'est alors inscrit dans le même sens en indiquant que, désormais, « le travail dans la rue s'est imposé à nous » tout en appelant « le peuple à prendre ses responsabilités en dénonçant ces pratiques du pouvoir ». « Le pouvoir est contre les libertés, il vient de le prouver une fois encore par cette interdiction » dira le president du MSP, Abdelaziz Makri. Poursuivant son réquisitoire Makri a ajouté que « ce pouvoir va entraîner le pays vers des situations dangereuses. Le pays est gouverné par la mafia et les lobbies ». Comme ses prédécesseurs, le président du MSPappelle le peuple algérien à prendre ses responsabilités. « On demande à ce que le peuple recouvre sa souveraineté et il est désormais nécessaire de recourir à la rue » martèle de son côté Sofianae Djilali, de Jil Djadid. Dans le communiqué rendu public hier la CNLTD a estimé que « cette interdiction est une pratique étrange et arbitraire et contraire à l'esprit de la constitution et la loi ». Cette interdiction est considérée en outre comme un message politique négatif du pouvoir en direction de l'intérieur et de l'extérieur. Mais la CNLTD réaffirme sa détermination à poursuivre sa lutte jusqu'à l'obtention de son droit et la consécration des libertés et la transition démocratique et ce, conformément à la plateforme de la conférence de Zeralda du 10 juin 2014. la CNLTD devait organiser, pour rappel, une conférence thématique portant sur les conditions de la transparence des élections. Les organisateurs de la conférence n'ont pas eu l'autorisation de l'administration compétente. C'est suite à cette interdiction que les dirigeants de la CNLTD ont alors décidé d'initier une marche. Une marche qui s'est ébranlée du lieu où devait se tenir la conférence, à savoir l'hôtel Essafir, jusqu'à la Grande-Poste. Les forces de l'ordre, qui n'étaient pas déployées en grand nombre et sans doute surpris par cette marche improvisée, ont essayé vainement de l'arrêter à la rue Aselah-Hocine. La détermination des dirigeants des partis composant la CNLTD, était alors plus forte. « Non à la répression des libertés », « Oui à une instance indépendante de surveillance des élections », « l'autorisation est un droit constitutionnel », « Non au gaz de schiste » étaient les principaux slogans scandés par les dirigeants de la CNLTD durant cette marche. Sur les marches de la Grande-Poste les dirigeants de la CNLTD se sont succédé à la parole et, à l'unisson, ont dénoncé l'attitude du pouvoir. « Nous dénonçons ces pratiques du pouvoir et l'interdiction de cette conférence » a indiqué Mohamed Douibi, le secrétaire général du mouvement Enahda, ajoutant que « cela constitue une preuve du refus du pouvoir de toute démocratie ». Lui succédant, Lakhdar Benkhellaf, qui représentait le president du FJD, Abdallah Djaballah, a souligné pour sa part que : « On en a marre de ces pratiques. On veut des élections libres et démocratiques et c'est au peuple de choisir librement ses élus ». Pour Benkhallaf, cela « n'est possible qu'avec l'institution d'une commission indépendante de surveillance des élections ». Une instance revendiquée à cor et à cris par la CNLTD. « Nous demandons au peuple de se révolter contre ces pratiques » dira en fin le représentant de Djaballah avant de céder la parole au secrétaire général du RCD, Mohcine Belabbès. Ce dernier s'est alors inscrit dans le même sens en indiquant que, désormais, « le travail dans la rue s'est imposé à nous » tout en appelant « le peuple à prendre ses responsabilités en dénonçant ces pratiques du pouvoir ». « Le pouvoir est contre les libertés, il vient de le prouver une fois encore par cette interdiction » dira le president du MSP, Abdelaziz Makri. Poursuivant son réquisitoire Makri a ajouté que « ce pouvoir va entraîner le pays vers des situations dangereuses. Le pays est gouverné par la mafia et les lobbies ». Comme ses prédécesseurs, le président du MSPappelle le peuple algérien à prendre ses responsabilités. « On demande à ce que le peuple recouvre sa souveraineté et il est désormais nécessaire de recourir à la rue » martèle de son côté Sofianae Djilali, de Jil Djadid. Dans le communiqué rendu public hier la CNLTD a estimé que « cette interdiction est une pratique étrange et arbitraire et contraire à l'esprit de la constitution et la loi ». Cette interdiction est considérée en outre comme un message politique négatif du pouvoir en direction de l'intérieur et de l'extérieur. Mais la CNLTD réaffirme sa détermination à poursuivre sa lutte jusqu'à l'obtention de son droit et la consécration des libertés et la transition démocratique et ce, conformément à la plateforme de la conférence de Zeralda du 10 juin 2014. la CNLTD devait organiser, pour rappel, une conférence thématique portant sur les conditions de la transparence des élections.