L'opposition définira, demain, sa position commune sur l'exploitation du gaz de schiste. Les leaders des partis et personnalités de la Cnltd se sont réunis, hier, au siège du RCD. Au cours de cette réunion fixée auparavant, le président du MSP, Abderrazak Makri a explicité la décision de son conseil consultatif relative au lancement d' une série de consultations politiques avec les partis et le pouvoir. «Chaque parti a une marge de manoeuvre d'initier des actions au nom de sa formation, d'autant plus que ces consultations seront menées dans le cadre de la plateforme de la Cnltd», a souligné M.Djilali. Toutefois, il faut souligner que la Cnltd qui avait chargé le MSP d'envoyer la plateforme de l'opposition à la présidence de la République, n'a pas reçu de réponse ni aucun écho. Dans ses éclaircissements, M.Makri a souligné, hier de ladite réunion, qu' «en fait, il n' y a pas de nouvelles consultations, mais il s'agit d'une activité purement partisane qui s'inscrit dans le cadre de la plateforme de Mazafran», a indiqué, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Douibi. «Cette initiative qui portera sur la transition démocratique vise à lever les ambiguïtés et amalgames, concernant la démarche et la volonté de la Cnltd de dialoguer avec tout le monde, sans exclusif», a affirmé M.Douibi. Outre l'évaluation de la situation politique, il a été question de la mise en oeuvre du plan d'actions de la Cnltd. Ainsi, des actions de proximité, des meetings populaires, seront organisés prochainement. Il a été décidé lors de cette rencontre, l'organisation d'une conférence thématique autour de la commission indépendante et permanente de la gestion des élections, le 14 février prochain, a indiqué, hier, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali. De son côté, l'Instance de suivi et de consultation de l'opposition se réunira demain(Isco). Cette instance devra se pencher sur les derniers développements survenus sur la scène politique, et notamment définir «une position commune sur l'actualité brûlante, à savoir la question liée à l'exploitation du gaz de schiste», a-t-on appris. Actuellement, l'organisation et la supervision des élections relèvent du ressort exclusif du ministère de l'Intérieur. Cette instance chargée de la gestion des élections «doit être une structure permanente, indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion», selon la plateforme de la Cnltd. Par ailleurs, le MSP qui accuse le FFS de faire l'amalgame par rapport à la participation du pouvoir à la transition démocratique, a indiqué dans son entretien à TSA que «la Cnltd et le FFS disent la même chose, car nous appelons à une transition démocratique négociée». Donc, poursuit-il «on doit redire ce qu'on avait déjà dit avant le FFS. On doit impérativement rappeler notre point de vue». Le président du MSP a précisé que son bureau politique qui se réunira mercredi prochain établira la liste des partis et parties à consulter.