La violence scolaire est le phénomène qui commence sérieusement à inquiéter le monde de l'Education. L'école devient ainsi l'otage d'agressions entre élèves mais aussi contre les enseignants. La violence scolaire est le phénomène qui commence sérieusement à inquiéter le monde de l'Education. L'école devient ainsi l'otage d'agressions entre élèves mais aussi contre les enseignants. Des milliers de cas sont recensés chaque année, ce qui a fait réagir les autorités en vue de trouver des solutions . Les indices, selon la DGSN, évoquent des cas de violences enregistrés rien qu'en 2014 où 71 délits ont été enregistrés. Mais d'autres cas sont signalés dans certains établissements scolaires où la violence reste marquante par l'existence d'élèves qualifiés de « perturbateurs » ou d'indisciplinés qui procèdent à des actes soit au sein de ces établissements ou en dehors des classes. Combien de fois n'a-t-on pas vu des enseignants brutalisés et humiliés ? Parfois des cas d'agressions à l'arme blanche contre des professeurs. Des conseillers pédagogiques relèvent que « la violence entre élèves et enseignants est liée à l'environnement familial de chaque enfant ». Selon ces derniers « les parents qui se disputent continuellement vont faire reproduire inconsciemment en classe les mêmes gestes et réactions ». D'ailleurs, une étude du ministère de l'Education estime que le plus grand cas de violence est signalé dans le palier moyen. Ce qui est effarant, c'est le chiffre livré par la première institution du secteur de l'éducation qui souligne quelques 40.000 cas dont 12.000 relevant d'agressions physiques ou corporelles ont été enregistrés ces dernières années, faisant ainsi de cette situation un véritable phénomène de société. Mais comment expliquer dès lors que cette stigmatisation de la violence en milieu scolaire n'a pu être endiguée ou du moins atténuée dans ses proportions ? Voilà qui résume toute l'inquiétude du monde de l'éducation entre responsables, administrateurs et enseignants qui déplorent un manque d'outils et de moyens pour juguler cette violence. La ministre de l'Education, Noria Benghebrit, a soulevé lors d'une conférence de presse que « la violence enregistrée dans les établissements est différemment exprimée selon qu'elle soit verbale, corporelle ou morale ». La ministre souligne que son département travaille sur plusieurs mesures pour lutter contre ce phénomène. La sanction ne constitue pas selon elle la seule piste. « Nous allons introduire le cours de civisme dans l'enseignement, la formation des enseignants et l'introduction de la culture de débat entre enseignants et élèves et des cellules d'écoutes pour adolescents ». Cela ne s'arrête pas à ce niveau puisque « une mise à jour des règlements intérieurs des établissements et la mise en place de code de déontologie destiné à la communauté éducative sot envisagées». Les conseillers à l'orientation et les psychologues seront mis à contribution pour soutenir les efforts allant dans le sens de diminuer de l'ampleur de ce fléau. Le suivi du taux d'échec scolaire reste également une des préoccupations qui se fera à travers des enquêtes qui seront entamées pour détecter et comprendre les raisons de l'agressivité de certains élèves qui ont raté ou qui sont susceptibles de rater leur scolarité. Des milliers de cas sont recensés chaque année, ce qui a fait réagir les autorités en vue de trouver des solutions . Les indices, selon la DGSN, évoquent des cas de violences enregistrés rien qu'en 2014 où 71 délits ont été enregistrés. Mais d'autres cas sont signalés dans certains établissements scolaires où la violence reste marquante par l'existence d'élèves qualifiés de « perturbateurs » ou d'indisciplinés qui procèdent à des actes soit au sein de ces établissements ou en dehors des classes. Combien de fois n'a-t-on pas vu des enseignants brutalisés et humiliés ? Parfois des cas d'agressions à l'arme blanche contre des professeurs. Des conseillers pédagogiques relèvent que « la violence entre élèves et enseignants est liée à l'environnement familial de chaque enfant ». Selon ces derniers « les parents qui se disputent continuellement vont faire reproduire inconsciemment en classe les mêmes gestes et réactions ». D'ailleurs, une étude du ministère de l'Education estime que le plus grand cas de violence est signalé dans le palier moyen. Ce qui est effarant, c'est le chiffre livré par la première institution du secteur de l'éducation qui souligne quelques 40.000 cas dont 12.000 relevant d'agressions physiques ou corporelles ont été enregistrés ces dernières années, faisant ainsi de cette situation un véritable phénomène de société. Mais comment expliquer dès lors que cette stigmatisation de la violence en milieu scolaire n'a pu être endiguée ou du moins atténuée dans ses proportions ? Voilà qui résume toute l'inquiétude du monde de l'éducation entre responsables, administrateurs et enseignants qui déplorent un manque d'outils et de moyens pour juguler cette violence. La ministre de l'Education, Noria Benghebrit, a soulevé lors d'une conférence de presse que « la violence enregistrée dans les établissements est différemment exprimée selon qu'elle soit verbale, corporelle ou morale ». La ministre souligne que son département travaille sur plusieurs mesures pour lutter contre ce phénomène. La sanction ne constitue pas selon elle la seule piste. « Nous allons introduire le cours de civisme dans l'enseignement, la formation des enseignants et l'introduction de la culture de débat entre enseignants et élèves et des cellules d'écoutes pour adolescents ». Cela ne s'arrête pas à ce niveau puisque « une mise à jour des règlements intérieurs des établissements et la mise en place de code de déontologie destiné à la communauté éducative sot envisagées». Les conseillers à l'orientation et les psychologues seront mis à contribution pour soutenir les efforts allant dans le sens de diminuer de l'ampleur de ce fléau. Le suivi du taux d'échec scolaire reste également une des préoccupations qui se fera à travers des enquêtes qui seront entamées pour détecter et comprendre les raisons de l'agressivité de certains élèves qui ont raté ou qui sont susceptibles de rater leur scolarité.