C'est en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en "gardiens autoproclamés" des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement... C'est en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en "gardiens autoproclamés" des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement... Aujourd'hui 8 mars, les femmes seront à l'honneur. Quoi de plus normal, serions-nous tentés de dire, le 8 mars à travers le monde est consacré Journée internationale de la femme. Une journée qui, comme chaque année, sera célébrée à travers le territoire national. Pour celles qui travaillent, elles bénéficieront sur leur lieu de travail d'attentions particulières. Cadeaux ou chèques-cadeaux, c'est selon, seront ainsi offerts pour marquer l'occasion. Des discours « élogieux » seront également prononcés pour rendre hommage à la gent féminine. C'est le jour où tous les hommes s'approprieront la maxime de Louis Aragon dans laquelle il affirme que « la femme est l'avenir de l'homme ». Et pour celles qui ne sont pas actives, des maris ou des enfants attentionnés feront le geste de leur offrir quelques roses, achetées en ce mois de mars au prix fort. Mais qu'à cela ne tienne, lorsqu'on aime, on ne regarde pas à la dépense. Ce qui compte, c'est de faire plaisir, une fois par an. Mais cette journée doit surtout nous rappeler que le combat des femmes pour l'obtention de leurs droits n'aura pas été une sinécure. Elles ont, soutenues par des militants féministes, dû se battre pour qu'enfin elles puissent bénéficier de la considération qu'elles méritent. C'est, en effet, en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en « gardiens autoproclamés » des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement. C'est aussi sur la base des sacrifices immenses consentis pendant la décennie noire que leur combat pour l'émancipation a été légitimé. Pourtant, les récents débats houleux à l'APN sur le projet de loi sur la protection de la femme contre la violence démontrent, si besoin est, que ce combat en cours n'est pas encore gagné et qu'il faudra encore lutter pour enregistrer ou préserver chaque acquis obtenu. Dans son rapport annuel, Amnesty International a relevé les avancées enregistrées par l'Algérie en matière des droits de la femme. Des avancées qui viennent ainsi compléter tout un arsenal juridique déjà en place. Pour preuve, la législation du travail en Algérie interdit toute forme de discrimination entre l'homme et la femme. Au plan de la sécurité sociale, la femme travailleuse bénéficie d'une couverture et d'une protection que lui envient bien des femmes vivant sous des cieux qualifiés de « berceaux de la démocratie ». En fait, l'émancipation de la femme et la promotion de ses droits sont la ligne directrice d'une volonté politique affichée et assumée. C'est dans ce sens qu'ont été mises en oeuvre les réformes et mesures initiées par le Président Bouteflika depuis son élection à la magistrature suprême du pays. C'est donc fortes de cet appui que les femmes poursuivront sur la voie de l'émancipation. Que le chemin soit parsemé d'embûches, ne fera que renforcer la détermination de briser ces carcans dans lesquels on veut les confiner. Mais qu'il existe des forces antiémancipation de la femme n'est pas pour surprendre. En fait, il ne pouvait en être autrement. La société évolue plus vite que les mentalités. Qu'elles craignent, à tort, que l'existence d'un arsenal juridique qui protège les femmes contre tous les abus et violences dont elles sont malheureusement victimes soit la cause de la dislocation de la famille, ne peut justifier indéfiniment leur position et point de vue. En réalité, cette lecture est en soi une atteinte à l'intelligence et à la responsabilité dont la femme algérienne a toujours fait montre à travers le temps. Les hommes et même certaines femmes qui veulent diaboliser la femme devraient pourtant juste prendre le temps de se demander si en place et lieu d'une parfaite inconnue, la femme violentée était leur soeur ou leur fille ? Aujourd'hui 8 mars, les femmes seront à l'honneur. Quoi de plus normal, serions-nous tentés de dire, le 8 mars à travers le monde est consacré Journée internationale de la femme. Une journée qui, comme chaque année, sera célébrée à travers le territoire national. Pour celles qui travaillent, elles bénéficieront sur leur lieu de travail d'attentions particulières. Cadeaux ou chèques-cadeaux, c'est selon, seront ainsi offerts pour marquer l'occasion. Des discours « élogieux » seront également prononcés pour rendre hommage à la gent féminine. C'est le jour où tous les hommes s'approprieront la maxime de Louis Aragon dans laquelle il affirme que « la femme est l'avenir de l'homme ». Et pour celles qui ne sont pas actives, des maris ou des enfants attentionnés feront le geste de leur offrir quelques roses, achetées en ce mois de mars au prix fort. Mais qu'à cela ne tienne, lorsqu'on aime, on ne regarde pas à la dépense. Ce qui compte, c'est de faire plaisir, une fois par an. Mais cette journée doit surtout nous rappeler que le combat des femmes pour l'obtention de leurs droits n'aura pas été une sinécure. Elles ont, soutenues par des militants féministes, dû se battre pour qu'enfin elles puissent bénéficier de la considération qu'elles méritent. C'est, en effet, en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en « gardiens autoproclamés » des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement. C'est aussi sur la base des sacrifices immenses consentis pendant la décennie noire que leur combat pour l'émancipation a été légitimé. Pourtant, les récents débats houleux à l'APN sur le projet de loi sur la protection de la femme contre la violence démontrent, si besoin est, que ce combat en cours n'est pas encore gagné et qu'il faudra encore lutter pour enregistrer ou préserver chaque acquis obtenu. Dans son rapport annuel, Amnesty International a relevé les avancées enregistrées par l'Algérie en matière des droits de la femme. Des avancées qui viennent ainsi compléter tout un arsenal juridique déjà en place. Pour preuve, la législation du travail en Algérie interdit toute forme de discrimination entre l'homme et la femme. Au plan de la sécurité sociale, la femme travailleuse bénéficie d'une couverture et d'une protection que lui envient bien des femmes vivant sous des cieux qualifiés de « berceaux de la démocratie ». En fait, l'émancipation de la femme et la promotion de ses droits sont la ligne directrice d'une volonté politique affichée et assumée. C'est dans ce sens qu'ont été mises en oeuvre les réformes et mesures initiées par le Président Bouteflika depuis son élection à la magistrature suprême du pays. C'est donc fortes de cet appui que les femmes poursuivront sur la voie de l'émancipation. Que le chemin soit parsemé d'embûches, ne fera que renforcer la détermination de briser ces carcans dans lesquels on veut les confiner. Mais qu'il existe des forces antiémancipation de la femme n'est pas pour surprendre. En fait, il ne pouvait en être autrement. La société évolue plus vite que les mentalités. Qu'elles craignent, à tort, que l'existence d'un arsenal juridique qui protège les femmes contre tous les abus et violences dont elles sont malheureusement victimes soit la cause de la dislocation de la famille, ne peut justifier indéfiniment leur position et point de vue. En réalité, cette lecture est en soi une atteinte à l'intelligence et à la responsabilité dont la femme algérienne a toujours fait montre à travers le temps. Les hommes et même certaines femmes qui veulent diaboliser la femme devraient pourtant juste prendre le temps de se demander si en place et lieu d'une parfaite inconnue, la femme violentée était leur soeur ou leur fille ?