Une délégation du Collège de défense nationale d'Abuja en visite au siège de la Cour constitutionnelle    Tajani : L'Italie souhaite diversifier ses investissements en Algérie    Lancement d'un projet de partenariat algéro-chinois pour la fabrication de pièces de rechange automobiles en Algérie    Hadj 2025 : Sayoud insiste sur la prise en charge optimale des pèlerins au niveau des aéroports    Le déni du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination constitue "une grave violation des droits de l'homme"    Médéa : relance en juin prochain de l'Unité de fabrication de principes actifs de Saidal    L'UIPA condamne la suspension par l'entité sioniste de l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza    Le Conseil de la nation prend part à la réunion du comité exécutif de l'UIP    Oum El Bouaghi commémore le 68ème anniversaire de la mort du Martyr Larbi Ben M'hidi    "Le soufisme, essence de la religion et étape d'El Ihssan", thème des 17e Dourouss Mohammadia à la Zaouïa Belkaïdia d'Oran    Le Premier ministre s'entretient avec son homologue mauritanien    Des pluies parfois sous forme d'averses orageuses affecteront des wilayas de l'Ouest à partir de mardi    Athlétisme: un nouveau record national pour l'Algérienne Loubna Benhadja    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en République de Madagascar    Séisme de magnitude 3,1 dans la wilaya de Batna    Toute une nation rassemblée pour les funérailles de Sayyid Hassan Nasrallah et de son successeur    Plus d'un million de souscripteurs admis à l'«AADL3»    Tournoi international ITF Juniors J30 Algiers : Melissa Benamar triomphe chez elle    L'élection du président est-elle déjà ''acquise ?''    Handball-Excellence dames : victoire du CF Boumerdès devant le TS Sétif    la Direction générale de la communication à la présidence de la République présente ses condoléances    Une dynamique économique en marche    Renforcement de la coopération parlementaire et consolidation des relations bilatérales    5 membres d'une même famille sauvés in extremis    Caravane de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire durant le Ramadhan    Ouverture de 59 restaurants «Errahma» durant le Ramadhan    Donald Trump a ordonné d'étudier les possibilités d'arrêter l'aide à l'Ukraine    Le Danemark assume la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de mars    Le film «Frantz Fanon» du réalisateur algérien Abdenour Zahzah primé au Fespaco    Seize soirées musicales et théâtrales programmées durant le Ramadhan    L'insoutenable et indicible odyssée-tragédie des migrants aux portes de l'Europe, ou le temps venu des rêves confisqués    La décision du TAS, nouvelle victoire pour la cause sahraouie contre les complots de l'occupant marocain    Des partis politiques dénoncent la campagne française hostile à l'Algérie    « Le respect mutuel »    Le film "Frantz Fanon" du réalisateur algérien Abdenour Zahzah primé au Fespaco    Tennis/2e Tournoi international ITF Juniors J30 Algiers: l'Algérienne Benamar sacrée        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Encore du chemin à faire
Lutte des femmes en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2015

C'est en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en "gardiens autoproclamés" des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement...
C'est en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en "gardiens autoproclamés" des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement...
Aujourd'hui 8 mars, les femmes seront à l'honneur. Quoi de plus normal, serions-nous tentés de dire, le 8 mars à travers le monde est consacré Journée internationale de la femme. Une journée qui, comme chaque année, sera célébrée à travers le territoire national. Pour celles qui travaillent, elles bénéficieront sur leur lieu de travail d'attentions particulières.
Cadeaux ou chèques-cadeaux, c'est selon, seront ainsi offerts pour marquer l'occasion. Des discours « élogieux » seront également prononcés pour rendre hommage à la gent féminine. C'est le jour où tous les hommes s'approprieront la maxime de Louis Aragon dans laquelle il affirme que « la femme est l'avenir de l'homme ».
Et pour celles qui ne sont pas actives, des maris ou des enfants attentionnés feront le geste de leur offrir quelques roses, achetées en ce mois de mars au prix fort. Mais qu'à cela ne tienne, lorsqu'on aime, on ne regarde pas à la dépense. Ce qui compte, c'est de faire plaisir, une fois par an. Mais cette journée doit surtout nous rappeler que le combat des femmes pour l'obtention de leurs droits n'aura pas été une sinécure. Elles ont, soutenues par des militants féministes, dû se battre pour qu'enfin elles puissent bénéficier de la considération qu'elles méritent.
C'est, en effet, en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en « gardiens autoproclamés » des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement.
C'est aussi sur la base des sacrifices immenses consentis pendant la décennie noire que leur combat pour l'émancipation a été légitimé. Pourtant, les récents débats houleux à l'APN sur le projet de loi sur la protection de la femme contre la violence démontrent, si besoin est, que ce combat en cours n'est pas encore gagné et qu'il faudra encore lutter pour enregistrer ou préserver chaque acquis obtenu.
Dans son rapport annuel, Amnesty International a relevé les avancées enregistrées par l'Algérie en matière des droits de la femme. Des avancées qui viennent ainsi compléter tout un arsenal juridique déjà en place. Pour preuve, la législation du travail en Algérie interdit toute forme de discrimination entre l'homme et la femme. Au plan de la sécurité sociale, la femme travailleuse bénéficie d'une couverture et d'une protection que lui envient bien des femmes vivant sous des cieux qualifiés de « berceaux de la démocratie ».
En fait, l'émancipation de la femme et la promotion de ses droits sont la ligne directrice d'une volonté politique affichée et assumée. C'est dans ce sens qu'ont été mises en oeuvre les réformes et mesures initiées par le Président Bouteflika depuis son élection à la magistrature suprême du pays. C'est donc fortes de cet appui que les femmes poursuivront sur la voie de l'émancipation.
Que le chemin soit parsemé d'embûches, ne fera que renforcer la détermination de briser ces carcans dans lesquels on veut les confiner. Mais qu'il existe des forces antiémancipation de la femme n'est pas pour surprendre.
En fait, il ne pouvait en être autrement. La société évolue plus vite que les mentalités. Qu'elles craignent, à tort, que l'existence d'un arsenal juridique qui protège les femmes contre tous les abus et violences dont elles sont malheureusement victimes soit la cause de la dislocation de la famille, ne peut justifier indéfiniment leur position et point de vue.
En réalité, cette lecture est en soi une atteinte à l'intelligence et à la responsabilité dont la femme algérienne a toujours fait montre à travers le temps. Les hommes et même certaines femmes qui veulent diaboliser la femme devraient pourtant juste prendre le temps de se demander si en place et lieu d'une parfaite inconnue, la femme violentée était leur soeur ou leur fille ?
Aujourd'hui 8 mars, les femmes seront à l'honneur. Quoi de plus normal, serions-nous tentés de dire, le 8 mars à travers le monde est consacré Journée internationale de la femme. Une journée qui, comme chaque année, sera célébrée à travers le territoire national. Pour celles qui travaillent, elles bénéficieront sur leur lieu de travail d'attentions particulières.
Cadeaux ou chèques-cadeaux, c'est selon, seront ainsi offerts pour marquer l'occasion. Des discours « élogieux » seront également prononcés pour rendre hommage à la gent féminine. C'est le jour où tous les hommes s'approprieront la maxime de Louis Aragon dans laquelle il affirme que « la femme est l'avenir de l'homme ».
Et pour celles qui ne sont pas actives, des maris ou des enfants attentionnés feront le geste de leur offrir quelques roses, achetées en ce mois de mars au prix fort. Mais qu'à cela ne tienne, lorsqu'on aime, on ne regarde pas à la dépense. Ce qui compte, c'est de faire plaisir, une fois par an. Mais cette journée doit surtout nous rappeler que le combat des femmes pour l'obtention de leurs droits n'aura pas été une sinécure. Elles ont, soutenues par des militants féministes, dû se battre pour qu'enfin elles puissent bénéficier de la considération qu'elles méritent.
C'est, en effet, en travaillant au corps pendant des années tous les tenants de l'immobilisme et ceux qui se sont érigés en « gardiens autoproclamés » des valeurs sociétales, que les femmes algériennes ont pu changer la donne. Mais pas uniquement.
C'est aussi sur la base des sacrifices immenses consentis pendant la décennie noire que leur combat pour l'émancipation a été légitimé. Pourtant, les récents débats houleux à l'APN sur le projet de loi sur la protection de la femme contre la violence démontrent, si besoin est, que ce combat en cours n'est pas encore gagné et qu'il faudra encore lutter pour enregistrer ou préserver chaque acquis obtenu.
Dans son rapport annuel, Amnesty International a relevé les avancées enregistrées par l'Algérie en matière des droits de la femme. Des avancées qui viennent ainsi compléter tout un arsenal juridique déjà en place. Pour preuve, la législation du travail en Algérie interdit toute forme de discrimination entre l'homme et la femme. Au plan de la sécurité sociale, la femme travailleuse bénéficie d'une couverture et d'une protection que lui envient bien des femmes vivant sous des cieux qualifiés de « berceaux de la démocratie ».
En fait, l'émancipation de la femme et la promotion de ses droits sont la ligne directrice d'une volonté politique affichée et assumée. C'est dans ce sens qu'ont été mises en oeuvre les réformes et mesures initiées par le Président Bouteflika depuis son élection à la magistrature suprême du pays. C'est donc fortes de cet appui que les femmes poursuivront sur la voie de l'émancipation.
Que le chemin soit parsemé d'embûches, ne fera que renforcer la détermination de briser ces carcans dans lesquels on veut les confiner. Mais qu'il existe des forces antiémancipation de la femme n'est pas pour surprendre.
En fait, il ne pouvait en être autrement. La société évolue plus vite que les mentalités. Qu'elles craignent, à tort, que l'existence d'un arsenal juridique qui protège les femmes contre tous les abus et violences dont elles sont malheureusement victimes soit la cause de la dislocation de la famille, ne peut justifier indéfiniment leur position et point de vue.
En réalité, cette lecture est en soi une atteinte à l'intelligence et à la responsabilité dont la femme algérienne a toujours fait montre à travers le temps. Les hommes et même certaines femmes qui veulent diaboliser la femme devraient pourtant juste prendre le temps de se demander si en place et lieu d'une parfaite inconnue, la femme violentée était leur soeur ou leur fille ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.