La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri, ne veut pas de capital étranger dans le secteur qu'elle dirige. Elle l'a fait savoir hier lors de son passage à l'émission l'invité de la rédaction de la Radio nationale, chaîne 3. Ni dans Algérie Télecom, ni dans l'opérateur de téléphonie mobile « Mobilis ». La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri, ne veut pas de capital étranger dans le secteur qu'elle dirige. Elle l'a fait savoir hier lors de son passage à l'émission l'invité de la rédaction de la Radio nationale, chaîne 3. Ni dans Algérie Télecom, ni dans l'opérateur de téléphonie mobile « Mobilis ». Mieux, elle estime que ces deux entités, « qui maîtrisent parfaitement les technologies de la communication peuvent s'investir dans des projets à l'étranger ». Zohra Derdouri campe toujours sur ses positions exprimées en décembre dernier, lors du forum du quotidien algérien El Moudjahid où elle s'est dit opposée à l'ouverture du capital de l'opérateur historique des télécommunications Algérie Télécom dont l'Etat algérien a retenu cette société publique et plusieurs autres pour une entrée à la Bourse d'Alger, avec ouverture de 20 % de leurs capitals afin de dynamiser le marché financier algérien. « Dans le cas où il y a demande d'ouverture du capital d'AT, je défendrai ma position jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire », a-t-elle soutenu, estimant qu'un pays, quel qu'il soit, en l'occurrence l'Algérie, doit « avoir un opérateur qui lui est propre, pour préserver notamment sa sécurité et sa souveraineté ». Il est étrange que ce soit la deuxième fois en l'espace de quelques jours qu'un responsable du secteur se prononce sur cette question. L'Etat va-t-il relancer l'opération d'entrée en Bourse de plusieurs sociétés publiques ? Le projet serat- il dans l'agenda du gouvernement dans un proche avenir ? La levée de boucliers sur ce projet de Mme Derdouri et du P.-dg d'Algérie Télecom se veulent-il un message adressé au gouvernement qui s'apprêterait à se lancer dans cette opération qui intéresserait le groupe français Orange et le britannique Vodafone. Revenant sur l'accès à Internet, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a indiqué, que plus de 8,2 millions de personnes sont actuellement connectées à l'Internet par le biais de leur téléphone portable. Plus précise Mme Derdouri a souligné plus de 5,1 millions d'abonnés sont connectés à l'ADSL par le biais d'une ligne fixe et que 70.000 autres bénéficient actuellement des services de la 4G, avouant cependant quelques faiblesses dans le secteur qu'elle dirige, dues selon elle par les travaux de rénovation en cours d'un réseau devenu obsolète, mais aussi par les vols de câbles. Pour la 4G dont la demande se fait de plus en pressante par les Algériens, elle estime qu'il n'y a pas lieu d'introduire immédiatement cette licence du fait que « la 3G donnant une entière satisfaction aux Algériens qui y sont abonnés ». Elle annonce, cependant, que « d'ici à la fin de l'année », il sera annoncé un programme d'introduction de cette dernière technologie. Sur le e-commerce, elle déclare que la priorité par rapport à ce projet est de s'atteler à la certification électronique pour laquelle, ajoute-t-elle, une loi vient d'être instituée. « Il ne nous reste plus, poursuitelle, qu'à nous focaliser sur les organismes appelés à gérer ce projet ». Mieux, elle estime que ces deux entités, « qui maîtrisent parfaitement les technologies de la communication peuvent s'investir dans des projets à l'étranger ». Zohra Derdouri campe toujours sur ses positions exprimées en décembre dernier, lors du forum du quotidien algérien El Moudjahid où elle s'est dit opposée à l'ouverture du capital de l'opérateur historique des télécommunications Algérie Télécom dont l'Etat algérien a retenu cette société publique et plusieurs autres pour une entrée à la Bourse d'Alger, avec ouverture de 20 % de leurs capitals afin de dynamiser le marché financier algérien. « Dans le cas où il y a demande d'ouverture du capital d'AT, je défendrai ma position jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire », a-t-elle soutenu, estimant qu'un pays, quel qu'il soit, en l'occurrence l'Algérie, doit « avoir un opérateur qui lui est propre, pour préserver notamment sa sécurité et sa souveraineté ». Il est étrange que ce soit la deuxième fois en l'espace de quelques jours qu'un responsable du secteur se prononce sur cette question. L'Etat va-t-il relancer l'opération d'entrée en Bourse de plusieurs sociétés publiques ? Le projet serat- il dans l'agenda du gouvernement dans un proche avenir ? La levée de boucliers sur ce projet de Mme Derdouri et du P.-dg d'Algérie Télecom se veulent-il un message adressé au gouvernement qui s'apprêterait à se lancer dans cette opération qui intéresserait le groupe français Orange et le britannique Vodafone. Revenant sur l'accès à Internet, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a indiqué, que plus de 8,2 millions de personnes sont actuellement connectées à l'Internet par le biais de leur téléphone portable. Plus précise Mme Derdouri a souligné plus de 5,1 millions d'abonnés sont connectés à l'ADSL par le biais d'une ligne fixe et que 70.000 autres bénéficient actuellement des services de la 4G, avouant cependant quelques faiblesses dans le secteur qu'elle dirige, dues selon elle par les travaux de rénovation en cours d'un réseau devenu obsolète, mais aussi par les vols de câbles. Pour la 4G dont la demande se fait de plus en pressante par les Algériens, elle estime qu'il n'y a pas lieu d'introduire immédiatement cette licence du fait que « la 3G donnant une entière satisfaction aux Algériens qui y sont abonnés ». Elle annonce, cependant, que « d'ici à la fin de l'année », il sera annoncé un programme d'introduction de cette dernière technologie. Sur le e-commerce, elle déclare que la priorité par rapport à ce projet est de s'atteler à la certification électronique pour laquelle, ajoute-t-elle, une loi vient d'être instituée. « Il ne nous reste plus, poursuitelle, qu'à nous focaliser sur les organismes appelés à gérer ce projet ».