La hache de guerre est déterrée entre les partis qui soutiennent le pouvoir et ceux de l'opposition. Les joutes oratoires entre les deux parties ont en effet repris de plus belle. Le projet de révision de la Constitution, qui serait imminent à en croire certaines déclarations de responsables politiques, est la question sur laquelle se sont cristallisées les attaques des uns contre les autres. La hache de guerre est déterrée entre les partis qui soutiennent le pouvoir et ceux de l'opposition. Les joutes oratoires entre les deux parties ont en effet repris de plus belle. Le projet de révision de la Constitution, qui serait imminent à en croire certaines déclarations de responsables politiques, est la question sur laquelle se sont cristallisées les attaques des uns contre les autres. Les partis qui soutiennent le pouvoir donnent ainsi l'impression d'être passés à l'offensive. Le FLN et le RND notamment sont montés au créneau, hier samedi, pour fustiger les positions de l'opposition. Amar Saïdani , secrétaire général du FLN, et Abdelkader Bensalah, secrétaire général du RND, ont ainsi haussé le ton. A partir de Sétif, ou il a animé un meeting, Amar Saïdani a tiré à boulets rouges sur l'opposition en estimant qu'elle ne dispose d'aucun projet politique.. « L'opposition n'a pas d'alternative au président de la République. Elle ne possède pas de propositions constructives, ne participe pas à la vie politique et elle a des comportements qui ne sont pas nécessairement en faveur du pays », dira en effet le chef de file du FLN. En somme, pour Saïdani, cette opposition se distingue davantage par des jacasseries politiques que par des actions sensées en présentant des propositions concrètes. Le secrétaire général du vieux parti, en guise d'illustration de ses propos, s'est attaqué à l'attitude de l'opposition concernant la question du gaz de schiste. « L'opposition parle du gaz de schiste et n'a aucune proposition technique sur cette question. Elle veut juste utiliser cette question pour faire de l'opposition » a-t-il indiqué. Sur la question du gaz de schiste, l'opposition s'est rangée du côté des habitants d'In Salah. Ses principaux animateurs ont, en outre, pris part au rassemblement contre l'exploitation du gaz de schiste qui s'est tenu il y a quelques semaines à Ouargla. «Le peuple est avec Bouteflika», a martelé Saïdani pour narguer l'opposition qui a revendiqué des élections présidentielles anticipées. A quelques centaines de kilomètres de Sétif, à Alger plus précisément, Abdelkader Bensalah a lui aussi épinglé l'opposition. Lors d'une réunion avec les secrétaires de wilayas, organisée au siège national du parti, le secrétaire général du RND a ciblé l'opposition qui n'adhère pas au projet de révision constitutionnel et qui, de plus, mobilise les Algériens pour s'opposer à ce chantier. « Nous assistons ces derniers jours à des positions politiques surprenantes et incompréhensibles », a-t-il indiqué. En effet et à travers cette attaque en règle, on a l'impression que les deux responsables se sont donné le mot. En vérité, c'est l'imminence de la présentation du projet de révision constitutionnelle qui est derrière cette joute politique. D'ailleurs, Saïdani et Bensalah ont tous deux souligné que l'adoption du projet en question est plus proche que jamais. Ils confirment ainsi les propos du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lequel a, en outre, fait quelques confidences sur le contenu de la mouture que lui a adressée le président de la République. Bensalah n'a pas osé franchir ce pas, puisque il n'a pas confirmé avoir reçu une copie du projet de révision de la Constitution. Il a néanmoins révélé quelques axes lorsque il a soutenu que cette nouvelle loi fondamentale va concrétiser « la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice, les libertés individuelles et collectives». Il a en outre indiqué que l'APN aura de larges prérogatives alors que le statut du Conseil de la nation, qu'il préside cela dit, sera renforcé. Les partis qui soutiennent le pouvoir donnent ainsi l'impression d'être passés à l'offensive. Le FLN et le RND notamment sont montés au créneau, hier samedi, pour fustiger les positions de l'opposition. Amar Saïdani , secrétaire général du FLN, et Abdelkader Bensalah, secrétaire général du RND, ont ainsi haussé le ton. A partir de Sétif, ou il a animé un meeting, Amar Saïdani a tiré à boulets rouges sur l'opposition en estimant qu'elle ne dispose d'aucun projet politique.. « L'opposition n'a pas d'alternative au président de la République. Elle ne possède pas de propositions constructives, ne participe pas à la vie politique et elle a des comportements qui ne sont pas nécessairement en faveur du pays », dira en effet le chef de file du FLN. En somme, pour Saïdani, cette opposition se distingue davantage par des jacasseries politiques que par des actions sensées en présentant des propositions concrètes. Le secrétaire général du vieux parti, en guise d'illustration de ses propos, s'est attaqué à l'attitude de l'opposition concernant la question du gaz de schiste. « L'opposition parle du gaz de schiste et n'a aucune proposition technique sur cette question. Elle veut juste utiliser cette question pour faire de l'opposition » a-t-il indiqué. Sur la question du gaz de schiste, l'opposition s'est rangée du côté des habitants d'In Salah. Ses principaux animateurs ont, en outre, pris part au rassemblement contre l'exploitation du gaz de schiste qui s'est tenu il y a quelques semaines à Ouargla. «Le peuple est avec Bouteflika», a martelé Saïdani pour narguer l'opposition qui a revendiqué des élections présidentielles anticipées. A quelques centaines de kilomètres de Sétif, à Alger plus précisément, Abdelkader Bensalah a lui aussi épinglé l'opposition. Lors d'une réunion avec les secrétaires de wilayas, organisée au siège national du parti, le secrétaire général du RND a ciblé l'opposition qui n'adhère pas au projet de révision constitutionnel et qui, de plus, mobilise les Algériens pour s'opposer à ce chantier. « Nous assistons ces derniers jours à des positions politiques surprenantes et incompréhensibles », a-t-il indiqué. En effet et à travers cette attaque en règle, on a l'impression que les deux responsables se sont donné le mot. En vérité, c'est l'imminence de la présentation du projet de révision constitutionnelle qui est derrière cette joute politique. D'ailleurs, Saïdani et Bensalah ont tous deux souligné que l'adoption du projet en question est plus proche que jamais. Ils confirment ainsi les propos du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lequel a, en outre, fait quelques confidences sur le contenu de la mouture que lui a adressée le président de la République. Bensalah n'a pas osé franchir ce pas, puisque il n'a pas confirmé avoir reçu une copie du projet de révision de la Constitution. Il a néanmoins révélé quelques axes lorsque il a soutenu que cette nouvelle loi fondamentale va concrétiser « la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice, les libertés individuelles et collectives». Il a en outre indiqué que l'APN aura de larges prérogatives alors que le statut du Conseil de la nation, qu'il préside cela dit, sera renforcé.