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Amar Benyounes : «Je ne suis pas un religieux»
Il répond aux critiques à son encontre
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 04 - 2015

Le ministre du Commerce, Amara Benyounes a répondu aux critiques dont il a fait objet ces derniers jours. « Nous n'avons pas l'intention d'interdire aux Algériens de consommer des bananes ou du kiwi, ce qui nous importe c'est de rationaliser et d'assainir nos importations », a affirmé, hier, Amara Benyounes, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne.
Le ministre du Commerce, Amara Benyounes a répondu aux critiques dont il a fait objet ces derniers jours. « Nous n'avons pas l'intention d'interdire aux Algériens de consommer des bananes ou du kiwi, ce qui nous importe c'est de rationaliser et d'assainir nos importations », a affirmé, hier, Amara Benyounes, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne.
L' intervention de Benyounes a été tranchante et virulente : «Depuis que je suis au ministère, je travaille à annuler toutes les instructions qui n'étaient pas légales dont celle-ci (la vente d'alcool, NDLR). Je ne suis pas un religieux ou un imam, je suis ministre de la République. Ce qui est important pour moi est ce qui est légal ou illégal » aux yeux de la loi, a-t-il lâché.
Faisant part d'opérateurs économiques « loyaux, travaillant dans la légalité » et n'ayant donc rien à craindre des dispositions visant à organiser le commerce extérieur, en particulier, il relève la présence parmi eux de puissants lobbies, s'adonnant à des activités malhonnêtes dont le phénomène de la surfacturation n'est pas la moindre des activités. Il estime que l'introduction, prochaine, de licences d'importation, « qui devra, au préalable, être entérinée par l'APN », contribuera à assainir le marché en assurant sa transparence, « autant pour ce qui concerne la qualité que la conformité des produits importés ».
Il affirme que les licences permettront de remettre de l'ordre, « parce que, déclare-til, elles obligeront, désormais, les opérateurs à se conformer à une liste préétablie des marchandises qui y seront soumises". Pour poursuivre le débat sur ce projet, le ministre du Commerce annonce une rencontre, la semaine prochaine, entre son département, les organisations patronales et l'UGTA, « afin de parvenir à un consensus ».
Commentant, d'autre part, l'emprise tentaculaire de l'informel sur le marché, M. Amara Benyounes considère que celui-ci est devenu « problématique », en ce sens qu'il représente, aujourd'hui, une menace pour l'économie nationale. Amené, par ailleurs, à donner son appréciation sur les récentes descentes de police au niveau des marchés parallèles de devises, il signale que ceux-ci existent « depuis de nombreuses années », ajoutant que la question fait l'objet d'une réflexion au sein du gouvernement « pour lui trouver une solution ».
De la décision attendue de réintroduire le crédit à la consommation, l'invité signale que celle-ci après avoir été validée, en septembre, par la tripartite, devrait prendre effet incessamment. Il tient à préciser, cependant, que ce type de crédit concernera, exclusivement, les produits fabriqués en Algérie. Appelant les consommateurs à faire preuve de « patriotisme économique », il annonce qu'une campagne visant à encourager la consommation du produit algérien, « lorsqu'il est compétitif en prix et en qualité », sera lancée à partir du 26 avril.
Du marché des boissons alcoolisées, à propos duquel s'écrit-il, « j'ai été victime d'un lynchage médiatique hallucinantqui obéit à un objectif politique et mafieux », M. Amara Benyounes relève qu'il y a eu « beaucoup de manipulation » sur ce sujet expliquant que sa décision d'introduction d'une licence de vente de ces produits visait à réglementer un commerce soumis, lui aussi, à l'informel.
Il a également noté que « le Premier ministre, pour apporter de l'apaisement a gelé (cette instruction) », a déclaré Amara Benyounès lors de son passage à la chaîne III de la Radio nationale. Benyounès assure que l'activité de vente d'alcool est réglementée comme partout dans le monde, même avec cette instruction. Le ministre a tenu à rappeler le contexte de cette affaire et dénoncé « la manipulation de lobbies ».
« Depuis que je suis au ministère, je travaille à annuler toutes les instructions qui n'étaient pas légales dont celle-ci. Je ne suis pas un religieux ou un imam, je suis ministre de la République. Ce qui est important pour moi est ce qui estlégal ou illégal aux yeux de la loi", a-t-il lâché. Répondant aux accusations de l'ancien ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, Amara Benyounès a indiqué : « Je pense qu'en termes (de piston), c'est un expert, tout le monde sait que ces licences d'importation et d'exportation vont mettre de l'ordre ».
L' intervention de Benyounes a été tranchante et virulente : «Depuis que je suis au ministère, je travaille à annuler toutes les instructions qui n'étaient pas légales dont celle-ci (la vente d'alcool, NDLR). Je ne suis pas un religieux ou un imam, je suis ministre de la République. Ce qui est important pour moi est ce qui est légal ou illégal » aux yeux de la loi, a-t-il lâché.
Faisant part d'opérateurs économiques « loyaux, travaillant dans la légalité » et n'ayant donc rien à craindre des dispositions visant à organiser le commerce extérieur, en particulier, il relève la présence parmi eux de puissants lobbies, s'adonnant à des activités malhonnêtes dont le phénomène de la surfacturation n'est pas la moindre des activités. Il estime que l'introduction, prochaine, de licences d'importation, « qui devra, au préalable, être entérinée par l'APN », contribuera à assainir le marché en assurant sa transparence, « autant pour ce qui concerne la qualité que la conformité des produits importés ».
Il affirme que les licences permettront de remettre de l'ordre, « parce que, déclare-til, elles obligeront, désormais, les opérateurs à se conformer à une liste préétablie des marchandises qui y seront soumises". Pour poursuivre le débat sur ce projet, le ministre du Commerce annonce une rencontre, la semaine prochaine, entre son département, les organisations patronales et l'UGTA, « afin de parvenir à un consensus ».
Commentant, d'autre part, l'emprise tentaculaire de l'informel sur le marché, M. Amara Benyounes considère que celui-ci est devenu « problématique », en ce sens qu'il représente, aujourd'hui, une menace pour l'économie nationale. Amené, par ailleurs, à donner son appréciation sur les récentes descentes de police au niveau des marchés parallèles de devises, il signale que ceux-ci existent « depuis de nombreuses années », ajoutant que la question fait l'objet d'une réflexion au sein du gouvernement « pour lui trouver une solution ».
De la décision attendue de réintroduire le crédit à la consommation, l'invité signale que celle-ci après avoir été validée, en septembre, par la tripartite, devrait prendre effet incessamment. Il tient à préciser, cependant, que ce type de crédit concernera, exclusivement, les produits fabriqués en Algérie. Appelant les consommateurs à faire preuve de « patriotisme économique », il annonce qu'une campagne visant à encourager la consommation du produit algérien, « lorsqu'il est compétitif en prix et en qualité », sera lancée à partir du 26 avril.
Du marché des boissons alcoolisées, à propos duquel s'écrit-il, « j'ai été victime d'un lynchage médiatique hallucinantqui obéit à un objectif politique et mafieux », M. Amara Benyounes relève qu'il y a eu « beaucoup de manipulation » sur ce sujet expliquant que sa décision d'introduction d'une licence de vente de ces produits visait à réglementer un commerce soumis, lui aussi, à l'informel.
Il a également noté que « le Premier ministre, pour apporter de l'apaisement a gelé (cette instruction) », a déclaré Amara Benyounès lors de son passage à la chaîne III de la Radio nationale. Benyounès assure que l'activité de vente d'alcool est réglementée comme partout dans le monde, même avec cette instruction. Le ministre a tenu à rappeler le contexte de cette affaire et dénoncé « la manipulation de lobbies ».
« Depuis que je suis au ministère, je travaille à annuler toutes les instructions qui n'étaient pas légales dont celle-ci. Je ne suis pas un religieux ou un imam, je suis ministre de la République. Ce qui est important pour moi est ce qui estlégal ou illégal aux yeux de la loi", a-t-il lâché. Répondant aux accusations de l'ancien ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, Amara Benyounès a indiqué : « Je pense qu'en termes (de piston), c'est un expert, tout le monde sait que ces licences d'importation et d'exportation vont mettre de l'ordre ».


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