Les candidats au Bac 2015 ont planché dès hier sur leurs copies. Ils sont 657.026 élèves dont 57.464 candidats libres qui ont entamé leurs premières épreuves dans des conditions normales. Les candidats au Bac 2015 ont planché dès hier sur leurs copies. Ils sont 657.026 élèves dont 57.464 candidats libres qui ont entamé leurs premières épreuves dans des conditions normales. De gros moyens ont été mobilisés pendant ces 4 jours avec 163.000 enseignants pour 2550 centres d'examen à travers le territoire national. La première journée des épreuves du Bac 2015 s'est déroulée dans une certaine ambiance. Les sujets d'arabe pour la filière lettres et celle de philosophie dans la section sciences expérimentales ont été selon des témoignages recueillis à Alger abordables en attendant les autres sujets touchant aux langues (français, anglais ou espagnol). Au centre d'Alger, certains centres d'examen dont celui du lycée Barberousse, les élèves affichent une mine décontractée. Sur place, la plupart des candidats nous ont déclaré que l'épreuve de la langue arabe était « ni facile, ni difficile » alors que deux filles qui venaient juste de sortir après 3 heures passées en salle d'examen notaient que les sujets étaient abordables. En direction du lycée El Idrissi à la place du 1er-Mai, certains candidats ont considéré que l'épreuve de philosophie était plutôt « compliquée » pour les classes scientifiques. Mais ces candidats nous ont certifié que « si cela continue avec d'autres sujets comme la physique ou les sciences naturelles, il y a des chances d'obtenir le Bac de cette année ». D'autres au contraire ont eu le trac face à des sujets littéraires assez solides mais ne désespèrent pas. La crainte vient aussi des sujets de maths qui sont généralement redoutés par la plupart. En ce qui concerne la logistique de surveillance, il est à noter que chaque salle d'examen a eu 4 surveillants bien mandatés sur instruction du ministère. Les seuils de tolérance pour la fraude sont nuls avec l'obligation pour chaque candidat de déposer son portable à l'entrée. Selon un candidat de la filière langues « les surveillants sont sympathiques mais aucun élève n'a le droit de communiquer ou de glisser un mot à un autre ». La présence policière et celle de la Protection civile est assurée dans chaque établissement d'examen mais aucun journaliste ne pouvait pénétrer à l'intérieur d'un centre d'examen faute d'autorisation de l'académie. C'est dire que tout a été minitueusement conçu pour faire bloquer la moindre information. Au lycée Zeineb- Oum-El-Massakine (ex-Sainte-Elizabeth) au Télemly, les candidats se rassemblaient dès la fin de l'épreuve pour discuter des sujets et des chances d'avoir un 10 pour l'arabe comme le répétaient assez souvent des lycéens qui abordent pour la première fois l'épreuve du Bac. Certains craignent plutôt l'anglais qui reste le casse-tête des élèves pour aujourd'hui. Mais dans l'ensemble, c'est la gestion du stress durant les examens et après qui est le plus important gage de réussir. Le ministère de tutelle a pris le soin d'indiquer que la préparation psychologique de l'élève constitue la barrière franchissable pour affronter l'épreuve avec l'augmentation d'un temps additionnel d'une demi-heure pour chaque sujet afin de donner à l'élève la chance de relire avec détails les questions. Cette année, il n'y pas de nouveauté pour le déroulement de la session de juin. Il n'y aura pas de seconde session selon la ministre de l'Education qui a stoppé les spéculations sur cette question. Nouria Benghebrit n'a pas souhaité évoquer un taux de réussite prévisionnel estimant qu'il « n'y aura pas de Bac au rabais » ni un « bac politique » où l'on fait admettre le maximum pour calmer les esprits. La ministre fait de la qualité du baccalauréat son cheval de bataille pour mener sa réforme du système de l'enseignement qu'elle compte mener à bon port. Pour cela, elle a supprimé les fiches de synthèse et pas de possibilité de rachat pour ceux qui obtiennent des notes en deçà des barèmes établis. C'est dire que la ministre n'a oublié aucun détail qui puisse lui donner du fil à retordre surtout après avoir promis de ne rien révéler jusqu'à la conférence du 10 juillet prochain sauf des considérations portant sur la gestion du temps scolaire dans le prochain Bac et la possibilité de réduire certaines matières enseignées. Au sujet des « fuites » de certains sujets, le ministère a mis avec le concours de l'Office du baccalauréat et les académies tout un système de traçabilité des sujets. Les hauts responsables de l'éducation ont déjà retenus la leçon du passé. Toutefois, en ce qui concerne la fraude, la ministre jure d'appliquer les sanctions prévues à cet effet, soit 3 ans de suspension du candidat du Bac. De gros moyens ont été mobilisés pendant ces 4 jours avec 163.000 enseignants pour 2550 centres d'examen à travers le territoire national. La première journée des épreuves du Bac 2015 s'est déroulée dans une certaine ambiance. Les sujets d'arabe pour la filière lettres et celle de philosophie dans la section sciences expérimentales ont été selon des témoignages recueillis à Alger abordables en attendant les autres sujets touchant aux langues (français, anglais ou espagnol). Au centre d'Alger, certains centres d'examen dont celui du lycée Barberousse, les élèves affichent une mine décontractée. Sur place, la plupart des candidats nous ont déclaré que l'épreuve de la langue arabe était « ni facile, ni difficile » alors que deux filles qui venaient juste de sortir après 3 heures passées en salle d'examen notaient que les sujets étaient abordables. En direction du lycée El Idrissi à la place du 1er-Mai, certains candidats ont considéré que l'épreuve de philosophie était plutôt « compliquée » pour les classes scientifiques. Mais ces candidats nous ont certifié que « si cela continue avec d'autres sujets comme la physique ou les sciences naturelles, il y a des chances d'obtenir le Bac de cette année ». D'autres au contraire ont eu le trac face à des sujets littéraires assez solides mais ne désespèrent pas. La crainte vient aussi des sujets de maths qui sont généralement redoutés par la plupart. En ce qui concerne la logistique de surveillance, il est à noter que chaque salle d'examen a eu 4 surveillants bien mandatés sur instruction du ministère. Les seuils de tolérance pour la fraude sont nuls avec l'obligation pour chaque candidat de déposer son portable à l'entrée. Selon un candidat de la filière langues « les surveillants sont sympathiques mais aucun élève n'a le droit de communiquer ou de glisser un mot à un autre ». La présence policière et celle de la Protection civile est assurée dans chaque établissement d'examen mais aucun journaliste ne pouvait pénétrer à l'intérieur d'un centre d'examen faute d'autorisation de l'académie. C'est dire que tout a été minitueusement conçu pour faire bloquer la moindre information. Au lycée Zeineb- Oum-El-Massakine (ex-Sainte-Elizabeth) au Télemly, les candidats se rassemblaient dès la fin de l'épreuve pour discuter des sujets et des chances d'avoir un 10 pour l'arabe comme le répétaient assez souvent des lycéens qui abordent pour la première fois l'épreuve du Bac. Certains craignent plutôt l'anglais qui reste le casse-tête des élèves pour aujourd'hui. Mais dans l'ensemble, c'est la gestion du stress durant les examens et après qui est le plus important gage de réussir. Le ministère de tutelle a pris le soin d'indiquer que la préparation psychologique de l'élève constitue la barrière franchissable pour affronter l'épreuve avec l'augmentation d'un temps additionnel d'une demi-heure pour chaque sujet afin de donner à l'élève la chance de relire avec détails les questions. Cette année, il n'y pas de nouveauté pour le déroulement de la session de juin. Il n'y aura pas de seconde session selon la ministre de l'Education qui a stoppé les spéculations sur cette question. Nouria Benghebrit n'a pas souhaité évoquer un taux de réussite prévisionnel estimant qu'il « n'y aura pas de Bac au rabais » ni un « bac politique » où l'on fait admettre le maximum pour calmer les esprits. La ministre fait de la qualité du baccalauréat son cheval de bataille pour mener sa réforme du système de l'enseignement qu'elle compte mener à bon port. Pour cela, elle a supprimé les fiches de synthèse et pas de possibilité de rachat pour ceux qui obtiennent des notes en deçà des barèmes établis. C'est dire que la ministre n'a oublié aucun détail qui puisse lui donner du fil à retordre surtout après avoir promis de ne rien révéler jusqu'à la conférence du 10 juillet prochain sauf des considérations portant sur la gestion du temps scolaire dans le prochain Bac et la possibilité de réduire certaines matières enseignées. Au sujet des « fuites » de certains sujets, le ministère a mis avec le concours de l'Office du baccalauréat et les académies tout un système de traçabilité des sujets. Les hauts responsables de l'éducation ont déjà retenus la leçon du passé. Toutefois, en ce qui concerne la fraude, la ministre jure d'appliquer les sanctions prévues à cet effet, soit 3 ans de suspension du candidat du Bac.