Les premiers éléments de l'enquête sur la fraude du Bac 2015 ont révélé la complicité de certains enseignants et même quelques chefs de centre. Si cela se confirme, la ministre n'hésitera à pas à faire preuve de sanctions contre les personnes incriminées. Les premiers éléments de l'enquête sur la fraude du Bac 2015 ont révélé la complicité de certains enseignants et même quelques chefs de centre. Si cela se confirme, la ministre n'hésitera à pas à faire preuve de sanctions contre les personnes incriminées. Le Bac 2015 aura été marqué par des « dérives » de fraude qui laissent perplexe le monde de l'éducation. En effet, une révélation de taille a été faite par Noria Benghebrit sur la complicité de quelques enseignants qui ont « aidé les élèves à publier les réponses des sujets via les réseaux sociaux ». Bien que la première responsable du secteur s'est gardée de ne pas indiquer le nombre de ces enseignants qui ont aidé à la « fraude » du Bac, il est certain que les éléments d'enquêtes entamées tout de suite après les examens ont attesté d'une proximité de professeurs, voire de chefs de centre avec les candidats. Une véritable bombe qui risquerait de faire délier les langues autour de la crédibilité des résultas du Bac de cette année. De façon amère, la ministre a confié que cette méthode frauduleuse aurait un impact sur les résultats finaux qui seront annoncés le 10 juillet prochain. Elle assure que le ministère de l'Education assume pleinement ses responsabilités face à ce qui vient d'arriver. Selon une source du ministère, les enquêtes préliminaires avancent le chiffre d'exclusion de 456 candidats dont 293 candidats libres. Et la liste de ces exclus n'est pas encore clôturée. Mais pour ces élèves « tricheurs »débusqués, la sanction sera lourde. Ils seront donc exclus pour une période allant de 5 à 10 ans pour les épreuves du Bac. Si toutefois ces enquêtes s'avéraient fondées, la ministre de l'Education annonce également que les sanctions seront sévères à l'encontre des personnes parmi les enseignants coupables de ces faits. Ils seront ainsi privés de surveiller à vie les examens du Bac et si ces derniers ont été responsables entièrement dans la fuite des sujets et la publication des réponses par Internet, ils seront radiés de la fonction de l'enseignement et même de tout emploi dans la Fonction publique. Ce qui était considéré il y a à quelques jours comme une simple maladresse ou une « erreur malencontreuse » s'est révélée comme une « tricherie » presque généralisée grâce aux outils de la nouvelle technologie. C'est donc une première dans le secteur de l'éducation qui se voit ébranler par un scandale qui mêle de haut les enseignants qui sont censés donner l'exemple de la vertu dans le monde de la pédagogie. Mais c'est le contraire qui s'est produit avec l'aide qu'ont apportée les professeurs des cours particuliers sur lesquels Benghebrit a pointé un doigt accusateur. Ces derniers ont ainsi diffusé les réponses via Facebook et ont communiqué avec les candidats en dehors des centres d'examens. En attendant, le ministère de l'Education continuera avec les directions de l'éducation à poursuivre les enquêtes et à vérifier d'autres éléments qui vont à coup sûr cerner les contours de la fraude généralisée. La crédibilité du Bac entachée ? Autour de ces abus relevés durant la dernière session de juin, c'est le baccalauréat algérien qui accuse un coup. On croyait que cette affaire qui a défrayé la chronique en 1992 réglée une fois pour toutes. Or, les moyens technologiques employés par enseignants et candidats témoignent d'une « crise » dans le secteur de l'Education. Cela prend une tournure fâcheuse du moment que ce mode opératoire nuit au secteur mais vise en particulier la ministre de l'Education qui en est à sa deuxième année d'exercice. C'est elle-même qui a considéré que « l'on veut porter un coup contre la crédibilité du Bac ». Les cercles « populistes » et « négatifs » qu'elle abjure sont eux responsables de ce chaos. La ministre qui ne cache pas que « certains cercles » sont dérangés par la réforme du secteur qu'elle a promis d'appliquer sans concessions, font tout pour la discréditer. L'affaire risque de prendre une tournure politique du fait que les adversaires de Benghebrit ne manqueront pas de faire des commentaires sur un sujet qui est sur toutes les lèvres. Mais cette dernière qui bénéficie d'une soutien du gouvernement ne compte pas baisser les bras. Elle va annoncer prochainement de nouvelles directives pour revoir de fond en comble l'élaboration des sujets, les mesures contre la fraude par les outils de TIC et un changement même est attendu à l'Office national des examens et concours. Le BEM concerné par les mesures anti-fraude L'examen du BEM est également inclus par les mesures anti-fraude. Bien que les candidats à cet examen de passage soient moins tentés que les élèves du Bac, il est utile de souligner que les collégiens qui «trichent » ou sont pris en flagrant délit de « plagiat » des copies sont automatiquement punis. Dans ce cas de figure, ils redoublent l'année et sont exclus pour une période d'un an ou privés de l'examen pour la prochaine session. Mais généralement, selon un professeur de l'enseignement moyen, des cas isolés sont relevés pendant les sessions d'examens. Les moyens de surveillance sont aussi comme pour le Bac renforcés afin de parer à toute tentative de fraude. Le Bac 2015 aura été marqué par des « dérives » de fraude qui laissent perplexe le monde de l'éducation. En effet, une révélation de taille a été faite par Noria Benghebrit sur la complicité de quelques enseignants qui ont « aidé les élèves à publier les réponses des sujets via les réseaux sociaux ». Bien que la première responsable du secteur s'est gardée de ne pas indiquer le nombre de ces enseignants qui ont aidé à la « fraude » du Bac, il est certain que les éléments d'enquêtes entamées tout de suite après les examens ont attesté d'une proximité de professeurs, voire de chefs de centre avec les candidats. Une véritable bombe qui risquerait de faire délier les langues autour de la crédibilité des résultas du Bac de cette année. De façon amère, la ministre a confié que cette méthode frauduleuse aurait un impact sur les résultats finaux qui seront annoncés le 10 juillet prochain. Elle assure que le ministère de l'Education assume pleinement ses responsabilités face à ce qui vient d'arriver. Selon une source du ministère, les enquêtes préliminaires avancent le chiffre d'exclusion de 456 candidats dont 293 candidats libres. Et la liste de ces exclus n'est pas encore clôturée. Mais pour ces élèves « tricheurs »débusqués, la sanction sera lourde. Ils seront donc exclus pour une période allant de 5 à 10 ans pour les épreuves du Bac. Si toutefois ces enquêtes s'avéraient fondées, la ministre de l'Education annonce également que les sanctions seront sévères à l'encontre des personnes parmi les enseignants coupables de ces faits. Ils seront ainsi privés de surveiller à vie les examens du Bac et si ces derniers ont été responsables entièrement dans la fuite des sujets et la publication des réponses par Internet, ils seront radiés de la fonction de l'enseignement et même de tout emploi dans la Fonction publique. Ce qui était considéré il y a à quelques jours comme une simple maladresse ou une « erreur malencontreuse » s'est révélée comme une « tricherie » presque généralisée grâce aux outils de la nouvelle technologie. C'est donc une première dans le secteur de l'éducation qui se voit ébranler par un scandale qui mêle de haut les enseignants qui sont censés donner l'exemple de la vertu dans le monde de la pédagogie. Mais c'est le contraire qui s'est produit avec l'aide qu'ont apportée les professeurs des cours particuliers sur lesquels Benghebrit a pointé un doigt accusateur. Ces derniers ont ainsi diffusé les réponses via Facebook et ont communiqué avec les candidats en dehors des centres d'examens. En attendant, le ministère de l'Education continuera avec les directions de l'éducation à poursuivre les enquêtes et à vérifier d'autres éléments qui vont à coup sûr cerner les contours de la fraude généralisée. La crédibilité du Bac entachée ? Autour de ces abus relevés durant la dernière session de juin, c'est le baccalauréat algérien qui accuse un coup. On croyait que cette affaire qui a défrayé la chronique en 1992 réglée une fois pour toutes. Or, les moyens technologiques employés par enseignants et candidats témoignent d'une « crise » dans le secteur de l'Education. Cela prend une tournure fâcheuse du moment que ce mode opératoire nuit au secteur mais vise en particulier la ministre de l'Education qui en est à sa deuxième année d'exercice. C'est elle-même qui a considéré que « l'on veut porter un coup contre la crédibilité du Bac ». Les cercles « populistes » et « négatifs » qu'elle abjure sont eux responsables de ce chaos. La ministre qui ne cache pas que « certains cercles » sont dérangés par la réforme du secteur qu'elle a promis d'appliquer sans concessions, font tout pour la discréditer. L'affaire risque de prendre une tournure politique du fait que les adversaires de Benghebrit ne manqueront pas de faire des commentaires sur un sujet qui est sur toutes les lèvres. Mais cette dernière qui bénéficie d'une soutien du gouvernement ne compte pas baisser les bras. Elle va annoncer prochainement de nouvelles directives pour revoir de fond en comble l'élaboration des sujets, les mesures contre la fraude par les outils de TIC et un changement même est attendu à l'Office national des examens et concours. Le BEM concerné par les mesures anti-fraude L'examen du BEM est également inclus par les mesures anti-fraude. Bien que les candidats à cet examen de passage soient moins tentés que les élèves du Bac, il est utile de souligner que les collégiens qui «trichent » ou sont pris en flagrant délit de « plagiat » des copies sont automatiquement punis. Dans ce cas de figure, ils redoublent l'année et sont exclus pour une période d'un an ou privés de l'examen pour la prochaine session. Mais généralement, selon un professeur de l'enseignement moyen, des cas isolés sont relevés pendant les sessions d'examens. Les moyens de surveillance sont aussi comme pour le Bac renforcés afin de parer à toute tentative de fraude.