Les partis politiques qui soutiennent le pouvoir ne veulent plus apparemment laisser le champ libre aux partis de l'opposition. Les secrétaires généraux du FLN et du RND, Amar Saïdani et Ahmed Ouyahia, viennent en effet de monter au créneau. Les partis politiques qui soutiennent le pouvoir ne veulent plus apparemment laisser le champ libre aux partis de l'opposition. Les secrétaires généraux du FLN et du RND, Amar Saïdani et Ahmed Ouyahia, viennent en effet de monter au créneau. Cela est particulièrement le cas du "revenant" Ahmed Ouyahia qui, depuis son retour aux affaires de son parti, est passé carrément à l'offensive. Cela a commencé avec une conférence de presse juste après son élection au poste de secrétaire général par intérim du RND, il a ensuite accordé un long entretien à un quotidien national arabophone avant, enfin, d'animer un meeting avant-hier à Alger devant les cadres et les militants du parti de cette wilaya. Amar Saïdani s'est montré moins remuant certes depuis le début du mois sacré du Ramadhan, mais il n'en demeure pas moins qu'il est lui aussi monté au charbon en s'exprimant à travers une interview accordée à un autre quotidien national arabophone. Les deux leaders ont surtout réitéré leur soutien au programme du président de la République. Cette sortie médiatique semble être une simple coïncidence et n'est donc pas concertée, mais elle traduit le fort désir de ces deux personnalités d'occuper le terrain et de faire contrepoids aux leaders de l'opposition qui, jusque là, donnaient la nette impression de dominer seuls les débats. De retour aux affaires du RND, après « l'éviction » de son prédécesseur, Abdelkader Bensalah, par les membres du conseil national du RND, Ahmed Ouyahia s'est montré dans le long entretien accordé au journal Echourouk particulièrement offensif en défendant bec et ongles le programme du chef de l'Etat. Lors du meeting d'avant-hier il est revenu à la charge sur cette question et, actualité nationale oblige, il a apporté son plein soutien aux décisions du chef de l'Etat concernant la question des événements survenus ces derniers jours à Ghardaïa. Amar Saïdani n'était pas en reste et, dans l'entretien accordé au journal El Khabar, il a surtout mis l'accent sur les avancées réalisées et celles à venir, notamment lorsque le projet de révision de la Constitution sera finalement adopté ; Un projet qui est au « stade de finalisation » comme l'a dit le président Bouteflika dans son message à la nation à l'occasion des festivités du 5 Juillet. Saïdani comme Ouyahia ont aussi développé un discours d'apaisement en direction de l'opposition, même s'ils ne se sont pas empêché de lui décocher quelques flechettes. Le chef de file du FLN a indiqué ne pas vouloir aller à l'affrontement avec l'opposition alors qu'Ahmed Ouyahia a été on ne peut plus clair ce samedi en lui tendant carrément la main. Ce nouveau discours d'Ouyahia et de Saïdani indique clairement une nouvelle tendance du pouvoir et ses relais. Il faut dire que dans son message du 5 Juillet dernier adressé à la nation, le président Bouteflika a donné le ton. Le chef de l'Etat qui a dans un précédent message durci le ton à l'égard de l'opposition, a cette fois-ci joué pleinement la carte de l'apaisement tout en restant ferme sur certaines questions comme celle relative à l'accomplissement de son mandat. La quête du dégel dans les relations entre les deux parties s'est confirmée lorsqu'une délégation du MSP a été reçue par Ahmed Ouyahia, qui a revêtu en la circonstance le costume de ministre d'Etat directeur de cabinet de la présidence de la République. Pour l'heure, il semble encore trop tôt pour tirer la moindre conclusion ce d'autant que l'opposition semble camper dans ses positions en refusant cette main tendue. Cela est particulièrement le cas du "revenant" Ahmed Ouyahia qui, depuis son retour aux affaires de son parti, est passé carrément à l'offensive. Cela a commencé avec une conférence de presse juste après son élection au poste de secrétaire général par intérim du RND, il a ensuite accordé un long entretien à un quotidien national arabophone avant, enfin, d'animer un meeting avant-hier à Alger devant les cadres et les militants du parti de cette wilaya. Amar Saïdani s'est montré moins remuant certes depuis le début du mois sacré du Ramadhan, mais il n'en demeure pas moins qu'il est lui aussi monté au charbon en s'exprimant à travers une interview accordée à un autre quotidien national arabophone. Les deux leaders ont surtout réitéré leur soutien au programme du président de la République. Cette sortie médiatique semble être une simple coïncidence et n'est donc pas concertée, mais elle traduit le fort désir de ces deux personnalités d'occuper le terrain et de faire contrepoids aux leaders de l'opposition qui, jusque là, donnaient la nette impression de dominer seuls les débats. De retour aux affaires du RND, après « l'éviction » de son prédécesseur, Abdelkader Bensalah, par les membres du conseil national du RND, Ahmed Ouyahia s'est montré dans le long entretien accordé au journal Echourouk particulièrement offensif en défendant bec et ongles le programme du chef de l'Etat. Lors du meeting d'avant-hier il est revenu à la charge sur cette question et, actualité nationale oblige, il a apporté son plein soutien aux décisions du chef de l'Etat concernant la question des événements survenus ces derniers jours à Ghardaïa. Amar Saïdani n'était pas en reste et, dans l'entretien accordé au journal El Khabar, il a surtout mis l'accent sur les avancées réalisées et celles à venir, notamment lorsque le projet de révision de la Constitution sera finalement adopté ; Un projet qui est au « stade de finalisation » comme l'a dit le président Bouteflika dans son message à la nation à l'occasion des festivités du 5 Juillet. Saïdani comme Ouyahia ont aussi développé un discours d'apaisement en direction de l'opposition, même s'ils ne se sont pas empêché de lui décocher quelques flechettes. Le chef de file du FLN a indiqué ne pas vouloir aller à l'affrontement avec l'opposition alors qu'Ahmed Ouyahia a été on ne peut plus clair ce samedi en lui tendant carrément la main. Ce nouveau discours d'Ouyahia et de Saïdani indique clairement une nouvelle tendance du pouvoir et ses relais. Il faut dire que dans son message du 5 Juillet dernier adressé à la nation, le président Bouteflika a donné le ton. Le chef de l'Etat qui a dans un précédent message durci le ton à l'égard de l'opposition, a cette fois-ci joué pleinement la carte de l'apaisement tout en restant ferme sur certaines questions comme celle relative à l'accomplissement de son mandat. La quête du dégel dans les relations entre les deux parties s'est confirmée lorsqu'une délégation du MSP a été reçue par Ahmed Ouyahia, qui a revêtu en la circonstance le costume de ministre d'Etat directeur de cabinet de la présidence de la République. Pour l'heure, il semble encore trop tôt pour tirer la moindre conclusion ce d'autant que l'opposition semble camper dans ses positions en refusant cette main tendue.