Menacée par l'implosion, la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) a, finalement, préservé son unité. En effet, le Front de la justice et du développement (FJD), qui a brandi la menace de quitter les rangs de la CLTD, s'est en fin de compte gardé de mettre à exécution cette menace. Menacée par l'implosion, la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) a, finalement, préservé son unité. En effet, le Front de la justice et du développement (FJD), qui a brandi la menace de quitter les rangs de la CLTD, s'est en fin de compte gardé de mettre à exécution cette menace. Cette décision a été prise avant-hier vendredi par le bureau national du FJD, un parti que préside Abdallah Djaballah. Il y a quelques jours Abdallah Djaballah déclarait que "notre maintien ou retrait de la coordination sera décidé lors d'une réunion de notre bureau politique qui se tiendra au plus tard vendredi prochain". Le FJD, qui est membre de la CLTD depuis sa création, était très en colère contre un autre parti membre de cette coordination, le MSP en l'occurrence. Le FJD, au même titre que d'autres membres de la CLTD, n'a pas du tout apprécié que le MSP prenne langue avec le pouvoir. Rappelons qu'une délégation du MSP, conduite par son président, Abderazak Makri, a été reçue en audience à la présidence de la République par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République. C'est cetterencontre qui a mis en péril l'existence de la CLTD. Les partenaires du MSP au sein de cette coordination lui ont alors reproché, de manière timide il est vrai, de faire cavalier seul alors qu'il n'a pas étémandaté pour parler au nom de la CLTD. ET c'est justement cette molle réaction des autres membres de la CLTD qui a accentué le courroux du FJD au point de menace de claquer la porte.« On a demandé à la Coordination de prendre une position claire, nette et précise par rapport à la rencontre entre Mokri et Ouyahia sinon notre participation au sein de cette Coordinationsera remise en cause» a ainsi indiqué un membre du bureau national du FJD. Face à cette tournure le MSP s'est expliqué sur cette rencontre qui a causé des remous. Le bureau national du MSP a en effet estimé que cette décision est "souveraine" et qu'elle s'inscrit dans le cadre de la stratégie du parti qui veut "informer les autorités officielles directement et sans intermédiaires de ses positions, son approche et ses idées sur les questions d'intérêt national et international". Selon le communiqué du bureau national cette rencontre "a été, d'une part l'occasion de remettre officiellement au pouvoir la plateformede Zeralda et d'autre art réaffirmer son attachement au dialogue politique pour le règlement de la crise politique que vit le pays". Et comme pour rassurer davantage ses partenaires au sein de la CLTD le MSP met en avant le fait qu'il ne s'agit nullement de "négociations avec le pouvoir, encore moins de parler au nom de l'opposition(...) Le MSP ne se permettra pas ni moralement, ni objectivement une telle démarche". Mais malgré toutes ces assurances et explications le malaise s'et bel et bien installé au sein de la CLTD. Avant-hier lors de son discours devant les membres du Conseil consultatif du MSP Abderazak Makri s'est encore engagé à "préserver l'unité et la cohésion de l'opposition". Cette décision a été prise avant-hier vendredi par le bureau national du FJD, un parti que préside Abdallah Djaballah. Il y a quelques jours Abdallah Djaballah déclarait que "notre maintien ou retrait de la coordination sera décidé lors d'une réunion de notre bureau politique qui se tiendra au plus tard vendredi prochain". Le FJD, qui est membre de la CLTD depuis sa création, était très en colère contre un autre parti membre de cette coordination, le MSP en l'occurrence. Le FJD, au même titre que d'autres membres de la CLTD, n'a pas du tout apprécié que le MSP prenne langue avec le pouvoir. Rappelons qu'une délégation du MSP, conduite par son président, Abderazak Makri, a été reçue en audience à la présidence de la République par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République. C'est cetterencontre qui a mis en péril l'existence de la CLTD. Les partenaires du MSP au sein de cette coordination lui ont alors reproché, de manière timide il est vrai, de faire cavalier seul alors qu'il n'a pas étémandaté pour parler au nom de la CLTD. ET c'est justement cette molle réaction des autres membres de la CLTD qui a accentué le courroux du FJD au point de menace de claquer la porte.« On a demandé à la Coordination de prendre une position claire, nette et précise par rapport à la rencontre entre Mokri et Ouyahia sinon notre participation au sein de cette Coordinationsera remise en cause» a ainsi indiqué un membre du bureau national du FJD. Face à cette tournure le MSP s'est expliqué sur cette rencontre qui a causé des remous. Le bureau national du MSP a en effet estimé que cette décision est "souveraine" et qu'elle s'inscrit dans le cadre de la stratégie du parti qui veut "informer les autorités officielles directement et sans intermédiaires de ses positions, son approche et ses idées sur les questions d'intérêt national et international". Selon le communiqué du bureau national cette rencontre "a été, d'une part l'occasion de remettre officiellement au pouvoir la plateformede Zeralda et d'autre art réaffirmer son attachement au dialogue politique pour le règlement de la crise politique que vit le pays". Et comme pour rassurer davantage ses partenaires au sein de la CLTD le MSP met en avant le fait qu'il ne s'agit nullement de "négociations avec le pouvoir, encore moins de parler au nom de l'opposition(...) Le MSP ne se permettra pas ni moralement, ni objectivement une telle démarche". Mais malgré toutes ces assurances et explications le malaise s'et bel et bien installé au sein de la CLTD. Avant-hier lors de son discours devant les membres du Conseil consultatif du MSP Abderazak Makri s'est encore engagé à "préserver l'unité et la cohésion de l'opposition".