L'opposition est plongée depuis jeudi dernier dans l'embarras. La rencontre ce jour-là d'une délégation du MSP, conduite par son président Abderrazak Makri, avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République ; Ahmed Ouyahia, l'a en effet fortement contrariée. Le malaise s'est installé dans ses rangs suite à cette rencontre qui a surpris plus d'un observateur. L'opposition est plongée depuis jeudi dernier dans l'embarras. La rencontre ce jour-là d'une délégation du MSP, conduite par son président Abderrazak Makri, avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République ; Ahmed Ouyahia, l'a en effet fortement contrariée. Le malaise s'est installé dans ses rangs suite à cette rencontre qui a surpris plus d'un observateur. Membre actif de l'opposition, dont il est même la principale locomotive, le MSP a-t-il finalement sonné le glas de la Coordination des libertés e la transition démocratique (CLTD) ou de l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) ? Certainement non car on est encore loin de cette hypothèse extrême mais il est évident que cette rencontre a quelque peu modifié considérablement la donne puisqu'elle a jeté le trouble au sein de l'opposition. Il n'y a qu'à voir la réaction de certains partenaires du MSP au sein des deux instances citées plus haut, à savoir la CLTD et l'ICSO, pour s'en rendre définitivement compte. La confiance et la cohésion qui prévalaient jusque-là au sein des rangs de l'opposition ont été écornées. Cette rencontre « a bien évidemment troublé quelque peu la sérénité de l'opposition » indique dans une de ses déclarations le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali, en précisant que le timing de la rencontre a « amplifié le malaise. Sofiane Djilali fait référence à la rencontre de l'ICSO qui était prévue le même jour de cette fameuse rencontre, soit jeudi dernier. D'autres membres de la CLTD et de l'ICSO ont abondé dans le même sens en exprimant, à quelques nuances près, leur perplexité. Mais il fautaussi noter qu'ils se sont bien gardés d'émettre des avis tranchés qui auraient certainement contribués à plonger l'opposition dans une crise irrémédiable et lui faire même courir le risque d'une implosion. « Cependant il faut savoir relativiser tout cela » dira Sofiane Djilali sans doute pour dire qu'il n' y a pas encore péril en la demeure. Ce d'autant que les dirigeants du MSP, Abderazak Makri en tête, ont abondé en explications ces derniers jours donnant des garanties à leurs partenaires de l'opposition sur le maintien de l'action du MSP au sein de la CLTD et de l'ICSO. « Le MSP fait partie de l'opposition et il le restera puisque cette décision a été prise par les plus hautes instances du parti » soutient ainsi un des membres du bureau national du mouvement. Les résolutions du dernier congrès du parti et celles du madjliss echourra sont, en effet, on ne peut plus clairs sur cette question. Mieux Abderazak Makri a été élu à la tète du mouvement sur la base d'un programme dans lequel l'ancrage du parti dans l'opposition constitue une épine dorsale. Son concurrent au poste de président du MSP Abderahmane Saidi, qui n'a jamais fait mystère de son souhait de faire revenir le mouvement dans le giron du pouvoir, n'a pas d'ailleurs réussi à glaner les voix des électeurs puisque il a été largement distancé et battu. C'est dire qu'être dans l'opposition est une tendance lourde au sein du MSP soutenue, de surcroit et par conséquent, par de larges pans du mouvement. Les manoeuvres de l'ancien président du MSP, Aboudjerra Soltani, qui est un fervent partisan du retour du mouvement au sein de la coalition gouvernemeentale, ne risquent pas d'aboutir du moins dans un proche ou moyen termes. Pour certains observateurs Makri a, en rencontrant Ouyahia, fait une concession de pure forme aux partisans du dialogue avec le pouvoir, et ne concédant rien sur le fond ce d'autant qu'il a déposé à la présidence de la République la plateforme de Zeralda élaborée par le congrès de l'opposition le 10 juin n 2014. Cependant Makri doit bien une explication à ses partenaires tant au sein de la CLTD que de l'ICSO et ce, pour dissiper un tant soit peu le doute qui s'est installé dans les esprits. Membre actif de l'opposition, dont il est même la principale locomotive, le MSP a-t-il finalement sonné le glas de la Coordination des libertés e la transition démocratique (CLTD) ou de l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) ? Certainement non car on est encore loin de cette hypothèse extrême mais il est évident que cette rencontre a quelque peu modifié considérablement la donne puisqu'elle a jeté le trouble au sein de l'opposition. Il n'y a qu'à voir la réaction de certains partenaires du MSP au sein des deux instances citées plus haut, à savoir la CLTD et l'ICSO, pour s'en rendre définitivement compte. La confiance et la cohésion qui prévalaient jusque-là au sein des rangs de l'opposition ont été écornées. Cette rencontre « a bien évidemment troublé quelque peu la sérénité de l'opposition » indique dans une de ses déclarations le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali, en précisant que le timing de la rencontre a « amplifié le malaise. Sofiane Djilali fait référence à la rencontre de l'ICSO qui était prévue le même jour de cette fameuse rencontre, soit jeudi dernier. D'autres membres de la CLTD et de l'ICSO ont abondé dans le même sens en exprimant, à quelques nuances près, leur perplexité. Mais il fautaussi noter qu'ils se sont bien gardés d'émettre des avis tranchés qui auraient certainement contribués à plonger l'opposition dans une crise irrémédiable et lui faire même courir le risque d'une implosion. « Cependant il faut savoir relativiser tout cela » dira Sofiane Djilali sans doute pour dire qu'il n' y a pas encore péril en la demeure. Ce d'autant que les dirigeants du MSP, Abderazak Makri en tête, ont abondé en explications ces derniers jours donnant des garanties à leurs partenaires de l'opposition sur le maintien de l'action du MSP au sein de la CLTD et de l'ICSO. « Le MSP fait partie de l'opposition et il le restera puisque cette décision a été prise par les plus hautes instances du parti » soutient ainsi un des membres du bureau national du mouvement. Les résolutions du dernier congrès du parti et celles du madjliss echourra sont, en effet, on ne peut plus clairs sur cette question. Mieux Abderazak Makri a été élu à la tète du mouvement sur la base d'un programme dans lequel l'ancrage du parti dans l'opposition constitue une épine dorsale. Son concurrent au poste de président du MSP Abderahmane Saidi, qui n'a jamais fait mystère de son souhait de faire revenir le mouvement dans le giron du pouvoir, n'a pas d'ailleurs réussi à glaner les voix des électeurs puisque il a été largement distancé et battu. C'est dire qu'être dans l'opposition est une tendance lourde au sein du MSP soutenue, de surcroit et par conséquent, par de larges pans du mouvement. Les manoeuvres de l'ancien président du MSP, Aboudjerra Soltani, qui est un fervent partisan du retour du mouvement au sein de la coalition gouvernemeentale, ne risquent pas d'aboutir du moins dans un proche ou moyen termes. Pour certains observateurs Makri a, en rencontrant Ouyahia, fait une concession de pure forme aux partisans du dialogue avec le pouvoir, et ne concédant rien sur le fond ce d'autant qu'il a déposé à la présidence de la République la plateforme de Zeralda élaborée par le congrès de l'opposition le 10 juin n 2014. Cependant Makri doit bien une explication à ses partenaires tant au sein de la CLTD que de l'ICSO et ce, pour dissiper un tant soit peu le doute qui s'est installé dans les esprits.