La coordination pour les libertés et la transition démocratique(CLTD) a, finalement, pu échapper à l'implosion. Lors de La réunion d'avant- hier, tenue au siége du FJD de Abdallah Djaballah, les membres de la CLTD ont fait montre, malgré les profondes divergences apparues ces derniers temps, de leur volonté de poursuivre la lutte commune au sein de cette structure créée il y a un peu plus d'une année. La coordination pour les libertés et la transition démocratique(CLTD) a, finalement, pu échapper à l'implosion. Lors de La réunion d'avant- hier, tenue au siége du FJD de Abdallah Djaballah, les membres de la CLTD ont fait montre, malgré les profondes divergences apparues ces derniers temps, de leur volonté de poursuivre la lutte commune au sein de cette structure créée il y a un peu plus d'une année. Cette réunion s'est déroulée dans un contexte marqué par les secousses provoquées par la rencontre entre Abderrezak Makri, le président du MSP, et le directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une rencontre qui a provoqué un certain malaise au sein de la CLTD du fait, notamment, de la menace du parti de Djaballah, de quitter les rangs. C'est pourquoi il y avait beaucoup d'appréhensions à l'occasion de la rencontre d'avanthier ou, une fois encore, le MSP devait s'expliquer et convaincre ses partenaires que sa rencontre avec Ouyahia ne compromettait nullement son engagement au sein de la CLTD et sa ligne de conduite politique. Contrairement aux autres membres de la CLTD, en l'occurrences les mouvements El Islah et Enahda , le RCD , le parti de Jil Djadid et l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, le parti de Djaballah a beaucoup critiqué la démarche du MSP et a même menacé de quitter la coordination avant de se raviser. Le FJD a, en outre, demandé à ses partenaires d'adopter une charte d'éthique afin d'éviter la réédition d'une action similaire à celle du MSP. Dans le communiqué final de cette rencontre il n'est nullement fait allusion à cette charte .. Une proposition sans doute rejetée par les autres membres. Le communiqué réaffirme par contre l'attachement à l'action politique commune dans le cadre de la coordination des libertés et la transition démocratique et la charte de Mazafran pour une solution à la crise du pays. La charte de Mazafran est celle adoptée par ce congrés de l'opposition qui s'est tenue à l'hôtel du même nom à Zéralda le 10 juin 2014. Un congrès qui a été une grande réussite puisque pour la première fois l'opposition, toutes tendances politiques confondues, arrive à tenir conclave. Initié par la CLTD, ce congrès a en effet rassemblé toutes les composantes de l'opposition ainsi que des personnalités politiques de premier rang de la scène politique nationale. Par ailleurs la CLTD renouvelle son avertissement par rapport au danger de la situation que traverse le pays et invité à une transition démocratique négociée qui éviterait au pays tous les dangers. L'invite s'adresse ainsi au pouvoir qui a de tout temps rejeté l'offre de la CLTD en refusant de souscrire à toutes ses revendications. Il en a été ainsi s'agissant de l'institution d'une commission indépendante de surveillance des élections, dont la CLTD a fait son cheval de bataille politique préféré.Le communiqué de la CLTD invite, enfin, à la r réactivation de l'action de la coordination pour un programme d'action de la rentrée sociale. La CLTD estime que la rentrée sociale, comme l'indiquent des signes avant-coureurs, risque d'être difficile. Notons que les membres de la CLTD se sont entendus sur la poursuite du travail dans la cohésion . Une allusion à peine voilée à la sortie du MSP. Il est à noter que tous les membres de la coordination, à l'exception d'Ahmed Benbitour, étaient présents à cette réunion. Cette réunion s'est déroulée dans un contexte marqué par les secousses provoquées par la rencontre entre Abderrezak Makri, le président du MSP, et le directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une rencontre qui a provoqué un certain malaise au sein de la CLTD du fait, notamment, de la menace du parti de Djaballah, de quitter les rangs. C'est pourquoi il y avait beaucoup d'appréhensions à l'occasion de la rencontre d'avanthier ou, une fois encore, le MSP devait s'expliquer et convaincre ses partenaires que sa rencontre avec Ouyahia ne compromettait nullement son engagement au sein de la CLTD et sa ligne de conduite politique. Contrairement aux autres membres de la CLTD, en l'occurrences les mouvements El Islah et Enahda , le RCD , le parti de Jil Djadid et l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, le parti de Djaballah a beaucoup critiqué la démarche du MSP et a même menacé de quitter la coordination avant de se raviser. Le FJD a, en outre, demandé à ses partenaires d'adopter une charte d'éthique afin d'éviter la réédition d'une action similaire à celle du MSP. Dans le communiqué final de cette rencontre il n'est nullement fait allusion à cette charte .. Une proposition sans doute rejetée par les autres membres. Le communiqué réaffirme par contre l'attachement à l'action politique commune dans le cadre de la coordination des libertés et la transition démocratique et la charte de Mazafran pour une solution à la crise du pays. La charte de Mazafran est celle adoptée par ce congrés de l'opposition qui s'est tenue à l'hôtel du même nom à Zéralda le 10 juin 2014. Un congrès qui a été une grande réussite puisque pour la première fois l'opposition, toutes tendances politiques confondues, arrive à tenir conclave. Initié par la CLTD, ce congrès a en effet rassemblé toutes les composantes de l'opposition ainsi que des personnalités politiques de premier rang de la scène politique nationale. Par ailleurs la CLTD renouvelle son avertissement par rapport au danger de la situation que traverse le pays et invité à une transition démocratique négociée qui éviterait au pays tous les dangers. L'invite s'adresse ainsi au pouvoir qui a de tout temps rejeté l'offre de la CLTD en refusant de souscrire à toutes ses revendications. Il en a été ainsi s'agissant de l'institution d'une commission indépendante de surveillance des élections, dont la CLTD a fait son cheval de bataille politique préféré.Le communiqué de la CLTD invite, enfin, à la r réactivation de l'action de la coordination pour un programme d'action de la rentrée sociale. La CLTD estime que la rentrée sociale, comme l'indiquent des signes avant-coureurs, risque d'être difficile. Notons que les membres de la CLTD se sont entendus sur la poursuite du travail dans la cohésion . Une allusion à peine voilée à la sortie du MSP. Il est à noter que tous les membres de la coordination, à l'exception d'Ahmed Benbitour, étaient présents à cette réunion.