Des ordures jonchant les plages, des restes de nourritures, des détritus en tout genre pullulent le long des baies et embouchures de la mer. C'est là le spectacle désolant qui s'offre à tout visiteur ou touriste sur les côtes algériennes. Les défenseurs de l'environnement tirent la sonnette d'alarme. Des ordures jonchant les plages, des restes de nourritures, des détritus en tout genre pullulent le long des baies et embouchures de la mer. C'est là le spectacle désolant qui s'offre à tout visiteur ou touriste sur les côtes algériennes. Les défenseurs de l'environnement tirent la sonnette d'alarme. Il n'est pas un espace maritime ou plage qui ne soit pas contaminé par les rejets d'eaux usées ou immondices qui sont jetées impunément dans les eaux de mer. C'est l'environnement marin, propice à la détente et la quiétude lors des saisons de grandes chaleurs, qui est affecté par une pollution qui ne dit pas son nom. Des sacs en plastique, des boîtes de conserves et des morceaux de fer rouillées sont un véritable gisement de déchets qui affectent nos côtes au point où des associations de défense de l'environnement ont alerté les autorités sur une menace de taille. Ces associations, qui mènent bénévolement des campagnes de nettoyage de plages et sur les rivages des principales baies, ont été surpris par l'ampleur des déchets qui pullulent partout. A Tipasa, la côte est envahie par des débris de verres, cannettes et emballages en plastique au point où certaines plages ont été interdites à la baignade. A Jijel et à Skikda, deux villes réputées pour leur littoral doré, subissent le même phénomène et la façade maritime oranaise n'a pas été épargnée non plus par le comportement incivique des citoyens qui mettent en péril l'écosystème marin. Cette dégradation évolue avec un caractère dangereux et nocif des rejets en mer. L'impact, qui se traduit souvent par des maladies de la peau des plagistes et l'apparition de foyers épidémiques de la conjonctivite dans certains endroits, est un signe que la pollution a dépassé les limites tolérés, menaçant même la faune marine et la biomasse. Pire, le déversement des eaux de rejet industriel a fait en sorte que les embouchures marines et les criques deviennent des dépotoirs à ciel ouvert. Les vacanciers, qui se rendent sur les plages, découvrent avec stupeur cet état de fait sans aucune gêne de la part de ces entreprises qui s'autorisent à polluer les eaux marines. De même que l'apparition il y a quelques semaines d'algues "toxiques" a inquiété les riverains d'autant que ce phénomène survient à chaque fois que le taux de pollution atteint son pic. Les navires de ballastage et les transporteurs d'hydrocarbures qui effectuent des navettes incessantes sont responsables des traces de haute teneur de certains produits toxiques qui s'ajoutent à la liste des polluants. Si ce n'est la vigilance des gardes-côtes algériennes, les navires "poubelles" auraient conduit à un véritable désastre écologique. Dans ce tableau noir, les citoyens de bonne volonté ne se laissent pas faire. Plusieurs associations, aidées par les clubs verts et des spécialistes en environnement, ont commencé durant l'été la campagne dite "éboueurs de la mer" qui a mobilisé, cette année, 48.000 volontaires. Des tonnes de déchets de toutes sortes sont ramassées quotidiennement pour être ensuite recyclées. Le ministère des Ressources en eau a promis qu'il y aurait zéro rejet d'eaux usées en mer grâce à l'installation de plusieurs stations d'épurations de ces eaux près des côtes. Il n'est pas un espace maritime ou plage qui ne soit pas contaminé par les rejets d'eaux usées ou immondices qui sont jetées impunément dans les eaux de mer. C'est l'environnement marin, propice à la détente et la quiétude lors des saisons de grandes chaleurs, qui est affecté par une pollution qui ne dit pas son nom. Des sacs en plastique, des boîtes de conserves et des morceaux de fer rouillées sont un véritable gisement de déchets qui affectent nos côtes au point où des associations de défense de l'environnement ont alerté les autorités sur une menace de taille. Ces associations, qui mènent bénévolement des campagnes de nettoyage de plages et sur les rivages des principales baies, ont été surpris par l'ampleur des déchets qui pullulent partout. A Tipasa, la côte est envahie par des débris de verres, cannettes et emballages en plastique au point où certaines plages ont été interdites à la baignade. A Jijel et à Skikda, deux villes réputées pour leur littoral doré, subissent le même phénomène et la façade maritime oranaise n'a pas été épargnée non plus par le comportement incivique des citoyens qui mettent en péril l'écosystème marin. Cette dégradation évolue avec un caractère dangereux et nocif des rejets en mer. L'impact, qui se traduit souvent par des maladies de la peau des plagistes et l'apparition de foyers épidémiques de la conjonctivite dans certains endroits, est un signe que la pollution a dépassé les limites tolérés, menaçant même la faune marine et la biomasse. Pire, le déversement des eaux de rejet industriel a fait en sorte que les embouchures marines et les criques deviennent des dépotoirs à ciel ouvert. Les vacanciers, qui se rendent sur les plages, découvrent avec stupeur cet état de fait sans aucune gêne de la part de ces entreprises qui s'autorisent à polluer les eaux marines. De même que l'apparition il y a quelques semaines d'algues "toxiques" a inquiété les riverains d'autant que ce phénomène survient à chaque fois que le taux de pollution atteint son pic. Les navires de ballastage et les transporteurs d'hydrocarbures qui effectuent des navettes incessantes sont responsables des traces de haute teneur de certains produits toxiques qui s'ajoutent à la liste des polluants. Si ce n'est la vigilance des gardes-côtes algériennes, les navires "poubelles" auraient conduit à un véritable désastre écologique. Dans ce tableau noir, les citoyens de bonne volonté ne se laissent pas faire. Plusieurs associations, aidées par les clubs verts et des spécialistes en environnement, ont commencé durant l'été la campagne dite "éboueurs de la mer" qui a mobilisé, cette année, 48.000 volontaires. Des tonnes de déchets de toutes sortes sont ramassées quotidiennement pour être ensuite recyclées. Le ministère des Ressources en eau a promis qu'il y aurait zéro rejet d'eaux usées en mer grâce à l'installation de plusieurs stations d'épurations de ces eaux près des côtes.