Le Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela a annoncé, lundi, que toutes les décisions du Parlement, désormais contrôlé par l'opposition, seraient invalides car trois députés anti-chavistes avaient été investis malgré leur suspension par le TSJ. Le Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela a annoncé, lundi, que toutes les décisions du Parlement, désormais contrôlé par l'opposition, seraient invalides car trois députés anti-chavistes avaient été investis malgré leur suspension par le TSJ. Le TSJ considèrera comme "nulles" les actes de l'Assemblée nationale passés et à venir, tant que les trois députés de l'opposition en question demeureront investis, selon la décision. Deux jours après son arrivée au manettes de la nouvelle Assemblée le 5 janvier, l'opposition vénézuélienne avait défié le pouvoir chaviste (du nom du président défunt Hugo Chavez, au pouvoir de 1999 à 2013) en investissant les trois députés antichavistes suspendus par la justice, revendiquant ainsi la majorité des deux tiers qui lui confère de larges pouvoirs. Le nombre de députés est déterminant pour l'opposition. Avec 112 députés et non plus 109, elle passe de la majorité des trois cinquièmes à celle des deuxtiers, avec laquelle elle a le pouvoir de convoquer un référendum, mettre en place une assemblée constituante, voire entraîner, via une réduction de la durée de son mandat, le départ anticipé du président. Le TSJ, la plus haute autorité judiciaire du pays, sera, donc, un acteur clé de la bataille institutionnelle qui s'est ouverte entre le Parlement d'opposition et le pouvoir chaviste en place. Or, l'opposition estime que le TSJ est acquis au chavisme, qui y a nommé 34 nouveaux juges (13 titulaires et 21 suppléants) fin décembre, et a mis en place lundi une commission pour enquêter sur cette affaire. L'opposition s'est donné "six mois" pour faire partir le président Nicolas Maduro de manière constitutionnelle. Le TSJ considèrera comme "nulles" les actes de l'Assemblée nationale passés et à venir, tant que les trois députés de l'opposition en question demeureront investis, selon la décision. Deux jours après son arrivée au manettes de la nouvelle Assemblée le 5 janvier, l'opposition vénézuélienne avait défié le pouvoir chaviste (du nom du président défunt Hugo Chavez, au pouvoir de 1999 à 2013) en investissant les trois députés antichavistes suspendus par la justice, revendiquant ainsi la majorité des deux tiers qui lui confère de larges pouvoirs. Le nombre de députés est déterminant pour l'opposition. Avec 112 députés et non plus 109, elle passe de la majorité des trois cinquièmes à celle des deuxtiers, avec laquelle elle a le pouvoir de convoquer un référendum, mettre en place une assemblée constituante, voire entraîner, via une réduction de la durée de son mandat, le départ anticipé du président. Le TSJ, la plus haute autorité judiciaire du pays, sera, donc, un acteur clé de la bataille institutionnelle qui s'est ouverte entre le Parlement d'opposition et le pouvoir chaviste en place. Or, l'opposition estime que le TSJ est acquis au chavisme, qui y a nommé 34 nouveaux juges (13 titulaires et 21 suppléants) fin décembre, et a mis en place lundi une commission pour enquêter sur cette affaire. L'opposition s'est donné "six mois" pour faire partir le président Nicolas Maduro de manière constitutionnelle.