Le débat qui agite la scène politique sur le recours à l'endettement externe ne fait pas l'unanimité. Dans des termes voilés, le gouvernement n'a pas tranché de façon définitive sur la question. Si cette option serait envisageable, les Algériens redoutent un scénario de la peur. Le débat qui agite la scène politique sur le recours à l'endettement externe ne fait pas l'unanimité. Dans des termes voilés, le gouvernement n'a pas tranché de façon définitive sur la question. Si cette option serait envisageable, les Algériens redoutent un scénario de la peur. La question de l'endettement extérieur est de plus en plus envisageable, mais rien n'est encore sûr. Le gouvernement Sellal parle de cette mesure tout en ne précisant guère les contours. La société civile assiste comme un spectateur passif à une question qui la concerne de plus près mais qui n'est sollicitée nullement dans les débats publics. Des experts à la pelle se querellent sur cette option qui pour les uns est douloureuse du moment qu'elle va aggraver la crise et mettre l'Algérie dans une position d'un pays qui doit rembourser sa dette à ses créanciers. Rabah Reghis, expert consultant pétrolier estime que « l'Algérie devra réajuster ses prévisions budgétaires qu'elle aurait pu chiffrer en tenant toutes les possibilités qui s'offrent sans panique. Malheureusement ce n'est pas ce que constate l'opinion publique. Il y a une cacophonie gouvernementale ». Ceux qui estiment que l'Algérie n'a pas le choix que d'aller emprunter de l'argent à l'extérieur ne sont pas aussi nombreux car estimant que les capacités de remboursement sont grandes. Le premier responsable du groupe Sonelgaz Nordine Bouterfa a été le premier à agiter le recours à l'endettement pour ses 12 milliards de dollars d'investissements puis Sonatrach qui serait également concernée mais sans donner de suites réelles. A l'Assemblée nationale, le débat se fait mince sur un sujet aussi crucial. Le gouvernement est censé soumettre cette question au débat parlementaire afin de dégager si l'option est valide ou pas. Rien de tout cela ne s'est passé. Certains pensent même que si le pétrole ne descendrait pas au-dessous des 37 dollars, il n'y a aucune inquiétude. Mais pour d'autres, l'Algérie n'a pas besoin pour le moment d'aller s'endetter. Le spectre de l'intervention du FMI qui créé le «chaos» pas sa politique de limitation de dépenses publiques est toujours vivace dans les esprits. La vox populi n'arrive pas à comprendre les contradictions chez le gouvernement. Comment l'Algérie pourrait-elle s'endetter alors qu'elle a payé ces dettes par anticipation et a même prêter 5 milliards de dollars au FMI ? C'est la grande interrogation pour l'heure. Le mouvement citoyen est écarté d'emblée du débat. Les médias ne sollicitent que des intervenants sur le plan technique qui se plaisent à se gargariser de chiffres mais sur le plan politique, seul le gouvernement décide. Si le ministre de l'Energie parle de recourir aux financements extérieurs, le P-DG de Sonatrach ne voit pas d'inconvénient mais reste prudent lorsqu'il évoque les capacités de la compagnie publique de s'appuyer sur ces financements internes. La crainte se fait sentir ces derniers temps pour les citoyens à qui on appelle pour son devoir de contribuer à l'économie nationale mais juste le temps de passage de cette crise. Or, les observateurs constatent que si l'Algérie s'endette, l'impact sur les couches défavorisées va être insidieux. Pour rembourser une dette qu'elle devra contracter à l'extérieur, estiment des spécialistes, l'Algérie devra mobiliser beaucoup de ressources pour honorer ses créances. Et c'est là où le bat blesse puisqu'on retournera aux années 1990 avec un cercle vicieux aux conséquences redoutées. La question de l'endettement extérieur est de plus en plus envisageable, mais rien n'est encore sûr. Le gouvernement Sellal parle de cette mesure tout en ne précisant guère les contours. La société civile assiste comme un spectateur passif à une question qui la concerne de plus près mais qui n'est sollicitée nullement dans les débats publics. Des experts à la pelle se querellent sur cette option qui pour les uns est douloureuse du moment qu'elle va aggraver la crise et mettre l'Algérie dans une position d'un pays qui doit rembourser sa dette à ses créanciers. Rabah Reghis, expert consultant pétrolier estime que « l'Algérie devra réajuster ses prévisions budgétaires qu'elle aurait pu chiffrer en tenant toutes les possibilités qui s'offrent sans panique. Malheureusement ce n'est pas ce que constate l'opinion publique. Il y a une cacophonie gouvernementale ». Ceux qui estiment que l'Algérie n'a pas le choix que d'aller emprunter de l'argent à l'extérieur ne sont pas aussi nombreux car estimant que les capacités de remboursement sont grandes. Le premier responsable du groupe Sonelgaz Nordine Bouterfa a été le premier à agiter le recours à l'endettement pour ses 12 milliards de dollars d'investissements puis Sonatrach qui serait également concernée mais sans donner de suites réelles. A l'Assemblée nationale, le débat se fait mince sur un sujet aussi crucial. Le gouvernement est censé soumettre cette question au débat parlementaire afin de dégager si l'option est valide ou pas. Rien de tout cela ne s'est passé. Certains pensent même que si le pétrole ne descendrait pas au-dessous des 37 dollars, il n'y a aucune inquiétude. Mais pour d'autres, l'Algérie n'a pas besoin pour le moment d'aller s'endetter. Le spectre de l'intervention du FMI qui créé le «chaos» pas sa politique de limitation de dépenses publiques est toujours vivace dans les esprits. La vox populi n'arrive pas à comprendre les contradictions chez le gouvernement. Comment l'Algérie pourrait-elle s'endetter alors qu'elle a payé ces dettes par anticipation et a même prêter 5 milliards de dollars au FMI ? C'est la grande interrogation pour l'heure. Le mouvement citoyen est écarté d'emblée du débat. Les médias ne sollicitent que des intervenants sur le plan technique qui se plaisent à se gargariser de chiffres mais sur le plan politique, seul le gouvernement décide. Si le ministre de l'Energie parle de recourir aux financements extérieurs, le P-DG de Sonatrach ne voit pas d'inconvénient mais reste prudent lorsqu'il évoque les capacités de la compagnie publique de s'appuyer sur ces financements internes. La crainte se fait sentir ces derniers temps pour les citoyens à qui on appelle pour son devoir de contribuer à l'économie nationale mais juste le temps de passage de cette crise. Or, les observateurs constatent que si l'Algérie s'endette, l'impact sur les couches défavorisées va être insidieux. Pour rembourser une dette qu'elle devra contracter à l'extérieur, estiment des spécialistes, l'Algérie devra mobiliser beaucoup de ressources pour honorer ses créances. Et c'est là où le bat blesse puisqu'on retournera aux années 1990 avec un cercle vicieux aux conséquences redoutées.