Deux personnes étaient «activement recherchées» mercredi après l'opération de police déclenchée la veille à Bruxelles, liée aux attentats de Paris, et qui s'est soldée par la mort d'un Algérien apparemment lié à l'organisation Etat islamique. Deux personnes étaient «activement recherchées» mercredi après l'opération de police déclenchée la veille à Bruxelles, liée aux attentats de Paris, et qui s'est soldée par la mort d'un Algérien apparemment lié à l'organisation Etat islamique. Le Premier ministre Charles Michel a appelé «la population à rester calme» alors que la capitale belge doit accueillir jeudi et vendredi un important sommet européen, consacré à l'épineux dossier des migrants. À côté du cadavre du suspect tué mardi, identifié comme Mohamed Belkaïd, né le 9 juillet 1980, ont été découverts «une Kalachnikov ainsi qu'un livre sur le salafisme», a précisé un porte-parole du parquet fédéral, Thierry Werts lors d'une conférence de presse. «Un drapeau de l'Etat islamique a également été retrouvé dans l'appartement» qui était visé par cette perquisition de routine qui a mal tourné dans la commune bruxelloise de Forest, a rapporté M. Werts. En séjour illégal en Belgique, Mohamed Belkaïd n'était connu de la justice du royaume que pour un «vol simple» en 2014. L'Algérien tué n'était pas connu des services consulaires algériens à Bruxelles. « Il est entré en Belgique de manière irrégulière », a précisé une source diplomatique. Mohamed Belkaïd était en situation irrégulière en Belgique, selon le porte-parole du procureur du parquet fédéral belge. Il n'était pas connu de la justice pour des affaires liées au terrorisme. «Deux personnes, qui se trouvaient vraisemblablement aussi dans l'appartement et dont l'identité est encore inconnue à ce jour, ont réussi à prendre la fuite et sont activement recherchées», a ajouté le porte-parole. Vers 14h15 mardi, dans la rue du Dries à Forest, six policiers, quatre Belges et deux Français, se sont présentés à l'entrée de cette habitation dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris (130 morts le 13 novembre 2015). Dès l'ouverture de la porte, «au moins deux personnes armées d'un riot gun et d'une Kalachnikov ont immédiatement ouvert le feu sur les policiers», et s'en est suivi «un échange de tirs bref, mais nourri », a détaillé le porte-parole. Trois policiers ont alors été légèrement blessés, dont une Française. Un quatrième, un Belge, le sera plus tard dans l'après-midi, touché «légèrement à la tête», alors que les policiers continuaient d'essuyer des tirs depuis l'appartement. «Neutralisé par un tireur d'élite» C'est à une fenêtre où il apparaissait que Belkaïd a été «neutralisé par un tireur d'élite des unités spéciales alors qu'il allait clairement ouvrir le feu sur la police», a-t-on encore fait valoir. Son corps sera retrouvé lors d'un assaut policier mené en début de soirée dans l'appartement, où ont aussi été découverts «onze chargeurs de Kalachnikov et de très nombreuses munitions». L'enquête continue «activement» mercredi, selon Thierry Werts, avec notamment l'audition prévue de deux personnes interpellées, l'une dans la soirée et l'autre dans la nuit, dont «l'implication éventuelle dans les faits est encore examinée». Il s'agit d'un homme qui a dû être opéré dans un hôpital bruxellois pour une blessure à la jambe et d'une autre personne «emmenée pour interrogatoire» après une perquisition effectuée dans la nuit à Forest. Cette personne pourrait être celle qui a conduit la première à l'hôpital avant de s'enfuir à l'arrivée de la police. Au moins quatre perquisitions au total ont eu lieu dans la soirée ou la nuit liées à l'opération rue du Dries. L'une a mené à la découverte d'une Kalachnikov dans un immeuble d'une rue proche. Une trentaine de boxes de garages et un hangar ont été fouillés, sans succès. Dès mardi soir, le parquet fédéral avait précisé que le suspect tué n'était pas Salah Abdeslam, activement recherché depuis quatre mois pour son implication dans les attentats du 13 novembre. L'opération de mardi --une perquisition parmi les «plus de 100» effectuées en Belgique depuis le 14 novembre-- visait plutôt «l'entourage d'un ou plusieurs des 11 inculpés belges», selon une source policière française. Un conseil national de sécurité, qui réunit les principaux ministres et responsables des services de sécurité belges, était attendu à 9h (HE). «Nous évaluerons le niveau de la menace » terroriste actuellement à trois (sur quatre niveaux possibles), a dit le Premier ministre à la radio Bel RTL. Après 58 arrestations liées à l'enquête belge sur les attentats, onze personnes ont été inculpées à ce jour. L'enquête a montré que ces attaques à Paris et Saint-Denis avaient été largement préparées et coordonnées depuis Bruxelles. Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien, s'est évaporé dans la nature depuis son exfiltration de la capitale française jusqu'à Bruxelles par des amis, le lendemain des attaques.MIDI LIBRE Le Premier ministre Charles Michel a appelé «la population à rester calme» alors que la capitale belge doit accueillir jeudi et vendredi un important sommet européen, consacré à l'épineux dossier des migrants. À côté du cadavre du suspect tué mardi, identifié comme Mohamed Belkaïd, né le 9 juillet 1980, ont été découverts «une Kalachnikov ainsi qu'un livre sur le salafisme», a précisé un porte-parole du parquet fédéral, Thierry Werts lors d'une conférence de presse. «Un drapeau de l'Etat islamique a également été retrouvé dans l'appartement» qui était visé par cette perquisition de routine qui a mal tourné dans la commune bruxelloise de Forest, a rapporté M. Werts. En séjour illégal en Belgique, Mohamed Belkaïd n'était connu de la justice du royaume que pour un «vol simple» en 2014. L'Algérien tué n'était pas connu des services consulaires algériens à Bruxelles. « Il est entré en Belgique de manière irrégulière », a précisé une source diplomatique. Mohamed Belkaïd était en situation irrégulière en Belgique, selon le porte-parole du procureur du parquet fédéral belge. Il n'était pas connu de la justice pour des affaires liées au terrorisme. «Deux personnes, qui se trouvaient vraisemblablement aussi dans l'appartement et dont l'identité est encore inconnue à ce jour, ont réussi à prendre la fuite et sont activement recherchées», a ajouté le porte-parole. Vers 14h15 mardi, dans la rue du Dries à Forest, six policiers, quatre Belges et deux Français, se sont présentés à l'entrée de cette habitation dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris (130 morts le 13 novembre 2015). Dès l'ouverture de la porte, «au moins deux personnes armées d'un riot gun et d'une Kalachnikov ont immédiatement ouvert le feu sur les policiers», et s'en est suivi «un échange de tirs bref, mais nourri », a détaillé le porte-parole. Trois policiers ont alors été légèrement blessés, dont une Française. Un quatrième, un Belge, le sera plus tard dans l'après-midi, touché «légèrement à la tête», alors que les policiers continuaient d'essuyer des tirs depuis l'appartement. «Neutralisé par un tireur d'élite» C'est à une fenêtre où il apparaissait que Belkaïd a été «neutralisé par un tireur d'élite des unités spéciales alors qu'il allait clairement ouvrir le feu sur la police», a-t-on encore fait valoir. Son corps sera retrouvé lors d'un assaut policier mené en début de soirée dans l'appartement, où ont aussi été découverts «onze chargeurs de Kalachnikov et de très nombreuses munitions». L'enquête continue «activement» mercredi, selon Thierry Werts, avec notamment l'audition prévue de deux personnes interpellées, l'une dans la soirée et l'autre dans la nuit, dont «l'implication éventuelle dans les faits est encore examinée». Il s'agit d'un homme qui a dû être opéré dans un hôpital bruxellois pour une blessure à la jambe et d'une autre personne «emmenée pour interrogatoire» après une perquisition effectuée dans la nuit à Forest. Cette personne pourrait être celle qui a conduit la première à l'hôpital avant de s'enfuir à l'arrivée de la police. Au moins quatre perquisitions au total ont eu lieu dans la soirée ou la nuit liées à l'opération rue du Dries. L'une a mené à la découverte d'une Kalachnikov dans un immeuble d'une rue proche. Une trentaine de boxes de garages et un hangar ont été fouillés, sans succès. Dès mardi soir, le parquet fédéral avait précisé que le suspect tué n'était pas Salah Abdeslam, activement recherché depuis quatre mois pour son implication dans les attentats du 13 novembre. L'opération de mardi --une perquisition parmi les «plus de 100» effectuées en Belgique depuis le 14 novembre-- visait plutôt «l'entourage d'un ou plusieurs des 11 inculpés belges», selon une source policière française. Un conseil national de sécurité, qui réunit les principaux ministres et responsables des services de sécurité belges, était attendu à 9h (HE). «Nous évaluerons le niveau de la menace » terroriste actuellement à trois (sur quatre niveaux possibles), a dit le Premier ministre à la radio Bel RTL. Après 58 arrestations liées à l'enquête belge sur les attentats, onze personnes ont été inculpées à ce jour. L'enquête a montré que ces attaques à Paris et Saint-Denis avaient été largement préparées et coordonnées depuis Bruxelles. Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien, s'est évaporé dans la nature depuis son exfiltration de la capitale française jusqu'à Bruxelles par des amis, le lendemain des attaques.MIDI LIBRE