Ahmed Ouyahia a pratiquement parlé de tout. Du récent congrès du RND, du MAK, l'affaire El Khabar, le tweet de Valls et les menaces économiques qui pèsent sur l'Algérie. Ahmed Ouyahia a pratiquement parlé de tout. Du récent congrès du RND, du MAK, l'affaire El Khabar, le tweet de Valls et les menaces économiques qui pèsent sur l'Algérie. C'est un SG fraîchement réélu qui a animé sa conférence de presse au siège du parti. Ahmed Ouyahia a tenu à clarifier d'abord le bilan du 5e congrès du RND qu'il a qualifié ''de saut qualitatif de la démocratie''. Sa reconduction à la tête du parti lui a donné l'occasion de commenter l'actualité politique. Au premier plan, l'affaire El Khabar a été au centre du débat mais pour résumer sa réponse, le SG du parti a estimé que ''c'est le P.-DG de Cévital Rebrab qui a politisé l'affaire en appelant au départ du régime, ce que je ne peux applaudir''. Et d'ajouter que ''la presse doit rester la presse et l'homme d'affaires, un homme d'affaires''. Sur ce terrain, Ouyahia souligne que ''le phénomène des empires médiatiques et le monopole des médias suscitent les appréhensions dans de nombreux pays et pas seulement en Algérie''. Il soutient ainsi et sans le dire que l'affaire reste entre les mains de la justice. ''Je n'ai pas à commenter les décisions de la justice'' indique-t-il. Sur un autre front, le premier responsable du RND a rebondi sur le MAK le traitant ''de mercenaire à la solde de l'étranger''. Une réaction prévisible pour le numéro 1 du parti qui a considéré que ''dans une guerre classique, on trouve des mercenaires et dans une guerre subversive on trouve aussi des mercenaires et je trouve que Ferhat Mehenni, malheureusement à son âge avancé, s'est retrouvé comme étant un mercenaire de cause étrangère et non pas un mercenaire d'une prétendue cause de la Kabylie'' tonne-t-il en déplorant selon ces propos ''qu'il existe incontestablement aujourd'hui des forces étrangères qui ont des comptes à régler avec l'Algérie et il existe aussi des Algériens qui ont pris position contre leur pays et j'entends par là, le MAK de Fehat Mehenni''. Pour lui ''la Kabylie est une partie indivisible du territoire national''. Le SG du RND n'hésite pas à ce sujet à appeler les Algériens à constituer un rempart contre toute attaque venant de l'étranger. Sur sa position sur le retour de Chakib Khelil au pays qui fait couler beaucoup d'encre, la réponse d'Ouyahia est laconique. ' 'Chakib Khelil est dans son pays. Point barre'', a-t-il répondu, visiblement agacé. ''Je me suis exprimé pendant 14 minutes sur Ennahar TV. Je n'ai rien à ajouter. Qu'on n'attende pas une autre réponse de moi sur cette affaire''. Il s'est dit même prêt à témoigner devant la justice si l'affaire Sonatrach II venait à être traitée par la justice. Le tweet de Valls et les relations avec la France Le sujet qui est sur toutes les lèvres, Ouyahia l'a commenté longuement. Selon ces dires le Premier ministre français ''a commis une énorme indélicatesse en publiant la photo de Bouteflika''. Il a expliqué que ''le Premier ministre français est venu pour assister à la grande commission mixte. Il a été reçu par le président. Tout ce qu'il a trouvé à faire, c'est de poster une photo sur son compte personnel''. Ce qui lui a permis de répondre sur le dossier de la santé du président de la République en indiquant que ''le président n'est pas revenu à sa situation de 2012. Ce n'est un secret pour personne. Le peuple le sait. Il l'a réélu en 2014''. Il a noté toutefois que les relations algéro-françaises ne sont pas affectées et qu'il ''y a des hauts et des bas'' entre les deux pays. D'ailleurs il a même considéré que la loi criminalisant le colonialisme n'apporte rien. ''L'Algérie a répliqué en 2005 suite à la loi française qui stipule le rôle positif du colonialisme''. Onze ans après, le SG du RND apporte une autre version. ''Nous ne pensons pas qu'une telle loi apportera quoi que ce soit au peuple algérien''. "Le risque économique est là" Sur le plan économique, Ahmed Ouyahia a quitté visiblement le discours du confort pour dire que ''le risque de recourir à l'endettement extérieur est réel'' avant de regretter que ''le risque est là''. ''Je ne parle pas de l'endettement pour financer des projets comme on le fait avec les Chinois pour le grand port du Centre'', a-t-il précisé. Ouyahia, qui soutient quand même le gouvernement, a balayé d'un revers de main sa critique à l'endroit de Sellal. ''Non, le gouvernement ne fait pas dans le populisme'', souligne-t-il. ''C'est bien l'opposition qui le fait'', a-t-il ajouté. Habitué à être contre les lobbies d'importation, Ouyahia fait remarquer qu'il faut ''barrer la route à l'import-import et lutter contre la fraude et l'informel.'' Il a dans ce cadre apporté sa caution de soutien à la stratégie du gouvernement visant à récupérer les fonds informels notamment via l'emprunt obligataire. C'est un SG fraîchement réélu qui a animé sa conférence de presse au siège du parti. Ahmed Ouyahia a tenu à clarifier d'abord le bilan du 5e congrès du RND qu'il a qualifié ''de saut qualitatif de la démocratie''. Sa reconduction à la tête du parti lui a donné l'occasion de commenter l'actualité politique. Au premier plan, l'affaire El Khabar a été au centre du débat mais pour résumer sa réponse, le SG du parti a estimé que ''c'est le P.-DG de Cévital Rebrab qui a politisé l'affaire en appelant au départ du régime, ce que je ne peux applaudir''. Et d'ajouter que ''la presse doit rester la presse et l'homme d'affaires, un homme d'affaires''. Sur ce terrain, Ouyahia souligne que ''le phénomène des empires médiatiques et le monopole des médias suscitent les appréhensions dans de nombreux pays et pas seulement en Algérie''. Il soutient ainsi et sans le dire que l'affaire reste entre les mains de la justice. ''Je n'ai pas à commenter les décisions de la justice'' indique-t-il. Sur un autre front, le premier responsable du RND a rebondi sur le MAK le traitant ''de mercenaire à la solde de l'étranger''. Une réaction prévisible pour le numéro 1 du parti qui a considéré que ''dans une guerre classique, on trouve des mercenaires et dans une guerre subversive on trouve aussi des mercenaires et je trouve que Ferhat Mehenni, malheureusement à son âge avancé, s'est retrouvé comme étant un mercenaire de cause étrangère et non pas un mercenaire d'une prétendue cause de la Kabylie'' tonne-t-il en déplorant selon ces propos ''qu'il existe incontestablement aujourd'hui des forces étrangères qui ont des comptes à régler avec l'Algérie et il existe aussi des Algériens qui ont pris position contre leur pays et j'entends par là, le MAK de Fehat Mehenni''. Pour lui ''la Kabylie est une partie indivisible du territoire national''. Le SG du RND n'hésite pas à ce sujet à appeler les Algériens à constituer un rempart contre toute attaque venant de l'étranger. Sur sa position sur le retour de Chakib Khelil au pays qui fait couler beaucoup d'encre, la réponse d'Ouyahia est laconique. ' 'Chakib Khelil est dans son pays. Point barre'', a-t-il répondu, visiblement agacé. ''Je me suis exprimé pendant 14 minutes sur Ennahar TV. Je n'ai rien à ajouter. Qu'on n'attende pas une autre réponse de moi sur cette affaire''. Il s'est dit même prêt à témoigner devant la justice si l'affaire Sonatrach II venait à être traitée par la justice. Le tweet de Valls et les relations avec la France Le sujet qui est sur toutes les lèvres, Ouyahia l'a commenté longuement. Selon ces dires le Premier ministre français ''a commis une énorme indélicatesse en publiant la photo de Bouteflika''. Il a expliqué que ''le Premier ministre français est venu pour assister à la grande commission mixte. Il a été reçu par le président. Tout ce qu'il a trouvé à faire, c'est de poster une photo sur son compte personnel''. Ce qui lui a permis de répondre sur le dossier de la santé du président de la République en indiquant que ''le président n'est pas revenu à sa situation de 2012. Ce n'est un secret pour personne. Le peuple le sait. Il l'a réélu en 2014''. Il a noté toutefois que les relations algéro-françaises ne sont pas affectées et qu'il ''y a des hauts et des bas'' entre les deux pays. D'ailleurs il a même considéré que la loi criminalisant le colonialisme n'apporte rien. ''L'Algérie a répliqué en 2005 suite à la loi française qui stipule le rôle positif du colonialisme''. Onze ans après, le SG du RND apporte une autre version. ''Nous ne pensons pas qu'une telle loi apportera quoi que ce soit au peuple algérien''. "Le risque économique est là" Sur le plan économique, Ahmed Ouyahia a quitté visiblement le discours du confort pour dire que ''le risque de recourir à l'endettement extérieur est réel'' avant de regretter que ''le risque est là''. ''Je ne parle pas de l'endettement pour financer des projets comme on le fait avec les Chinois pour le grand port du Centre'', a-t-il précisé. Ouyahia, qui soutient quand même le gouvernement, a balayé d'un revers de main sa critique à l'endroit de Sellal. ''Non, le gouvernement ne fait pas dans le populisme'', souligne-t-il. ''C'est bien l'opposition qui le fait'', a-t-il ajouté. Habitué à être contre les lobbies d'importation, Ouyahia fait remarquer qu'il faut ''barrer la route à l'import-import et lutter contre la fraude et l'informel.'' Il a dans ce cadre apporté sa caution de soutien à la stratégie du gouvernement visant à récupérer les fonds informels notamment via l'emprunt obligataire.