La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) est aux abonnés absents. Elle a complètement disparu des radars. Cette coordination, qui a servi de locomotive pour l'ensemble de l'opposition ces dernières années, ne fait plus, en effet, parler d'elle. La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) est aux abonnés absents. Elle a complètement disparu des radars. Cette coordination, qui a servi de locomotive pour l'ensemble de l'opposition ces dernières années, ne fait plus, en effet, parler d'elle. Cette éclipse de la scène politique nationale soulève moult questions. La CLTD estelle essoufflée ? Est-elle tiraillée par des dissensions ? Des questions qui sont, au demeurant, fort légitimes. Car la CLTD a fait preuve durant presque deux années d'un grand dynamisme dans son opposition au pouvoir. Constituée de plusieurs partis politiques, dont notamment le MSP et le RCD ainsi que de l'ancien chef de gouvernement Ahmed Bentitour, la CLTD a, dans son élan, réussi le pari de rassembler l'opposition au pouvoir. Une prouesse jamais réalisée jusque-là. C'est en effet à l'incitative de cette coordination que l'opposition a pu tenir un congrès qui restera pour longtemps encore un événement majeur de la vie politique du pays. Le congrès de Zeralda , plus connu sous le non de Mazafran I, est inscrit en lettres d'or dans les annales politique du pays. C'est la première fois que l'ensemble des animateurs de l'opposition, toutes couleurs politiques confondues, réussissent le paride se rassembler autour de la même table . C'était le 10 juin de l'année 2014. Un congrès à l'issue duquel une plateforme politique a été adoptée et dans laquelle l'opposition a transcrit, noir sur blanc, sa perception et sa vision de ce qui devrait être fait pour permettre au pays de transcender la crise politique. Dans cette lancée la CLTD a déployé de nombreuses actions sur le terrain comme ce fut le cas du meeting organisée à la salle Harcha d'Alger ou des milliers de personnes ont répondu présent à l'appel. Cette dynamique, qui a surpris plus d'un observateur, ce d'autant que la CLTD est composé de parties dont les programmes politiques sont quelquefois aux antipodes, a même permis la création d'un cadre plus large. Et c'est ainsi que l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), a vu le jour. L'ICSO a été à l'origine de l'organisation du deuxième congrès de l'opposition le 30 mars dernier à Zeralda justement. Ce congrès, ou ce que d'aucuns ont appelé Mazafran II, a interpellé le pouvoir sur la nécessité de mettre tout en oeuvre pour "protéger le pays contre les périls intérieurs et les menaces extérieurs auxquels il est confronté dans la conjoncture actuelle". Les participants ont plaidé, en outre, pour une transition démocratique graduelle et pacifique, tout en réitérant leur revendication portant création d'une instance indépendante pour l'organisation des élections afin de garantir leur régularité et leur transparence. Des doléances traditionnelles de l'opposition que le pouvoir, qui pplique sa propre feuille de route politique, semble ignorer. Mais l'ICSO a, depuis, déserté le champ. Au même titre d'ailleurs que la CLTD. Cette dernière semble avoir atteint ses limites. C'est sans doute ce qui expliquerait cette perte de dynamisme. Cette éclipse de la scène politique nationale soulève moult questions. La CLTD estelle essoufflée ? Est-elle tiraillée par des dissensions ? Des questions qui sont, au demeurant, fort légitimes. Car la CLTD a fait preuve durant presque deux années d'un grand dynamisme dans son opposition au pouvoir. Constituée de plusieurs partis politiques, dont notamment le MSP et le RCD ainsi que de l'ancien chef de gouvernement Ahmed Bentitour, la CLTD a, dans son élan, réussi le pari de rassembler l'opposition au pouvoir. Une prouesse jamais réalisée jusque-là. C'est en effet à l'incitative de cette coordination que l'opposition a pu tenir un congrès qui restera pour longtemps encore un événement majeur de la vie politique du pays. Le congrès de Zeralda , plus connu sous le non de Mazafran I, est inscrit en lettres d'or dans les annales politique du pays. C'est la première fois que l'ensemble des animateurs de l'opposition, toutes couleurs politiques confondues, réussissent le paride se rassembler autour de la même table . C'était le 10 juin de l'année 2014. Un congrès à l'issue duquel une plateforme politique a été adoptée et dans laquelle l'opposition a transcrit, noir sur blanc, sa perception et sa vision de ce qui devrait être fait pour permettre au pays de transcender la crise politique. Dans cette lancée la CLTD a déployé de nombreuses actions sur le terrain comme ce fut le cas du meeting organisée à la salle Harcha d'Alger ou des milliers de personnes ont répondu présent à l'appel. Cette dynamique, qui a surpris plus d'un observateur, ce d'autant que la CLTD est composé de parties dont les programmes politiques sont quelquefois aux antipodes, a même permis la création d'un cadre plus large. Et c'est ainsi que l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), a vu le jour. L'ICSO a été à l'origine de l'organisation du deuxième congrès de l'opposition le 30 mars dernier à Zeralda justement. Ce congrès, ou ce que d'aucuns ont appelé Mazafran II, a interpellé le pouvoir sur la nécessité de mettre tout en oeuvre pour "protéger le pays contre les périls intérieurs et les menaces extérieurs auxquels il est confronté dans la conjoncture actuelle". Les participants ont plaidé, en outre, pour une transition démocratique graduelle et pacifique, tout en réitérant leur revendication portant création d'une instance indépendante pour l'organisation des élections afin de garantir leur régularité et leur transparence. Des doléances traditionnelles de l'opposition que le pouvoir, qui pplique sa propre feuille de route politique, semble ignorer. Mais l'ICSO a, depuis, déserté le champ. Au même titre d'ailleurs que la CLTD. Cette dernière semble avoir atteint ses limites. C'est sans doute ce qui expliquerait cette perte de dynamisme.