L'annonce surprise du retrait du parti Jil Jadid constitue, à coup sûr, un coup dur pour la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Cette coordination qui regroupe le RCD , le MSP, le mouvement Enahda , le FJD et l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, connait ainsi depuis sa création son premier véritable grand couac . L'annonce surprise du retrait du parti Jil Jadid constitue, à coup sûr, un coup dur pour la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Cette coordination qui regroupe le RCD , le MSP, le mouvement Enahda , le FJD et l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, connait ainsi depuis sa création son premier véritable grand couac . Car le retrait de Jil Jadid, un parti que dirige Sofiane Djilali, risque fort bien d'être le premier signe d'un malaise qui ronge cette coordination qui a été depuis sa création la locomotive de l'opposition. Un malaise qui pourrait aller s'accentuant avec, notent d'ores et déjà nombre d'observateurs, , un risque d'implosion. La CLTD est donc sérieusement menacée par l'éclatement et le silence géné de ses membres n'est vraiment pas fait pour dissiper les craintes nées du retrait du parti de Sofiane Djilali. En effet aucun membre de cette coordination ne s'est exprimé sur ce subit retrait d'un des membres. La CLTD s'est juste contentée d'annoncer, via un communiqué qui a rendu compte de la réunion de mercredi dernier, que le parti Jil Jadid a quitté ses rangs. « La CLTD a atteint ses limités » a indiqué Sofiane Djilali dans un entretien accordé à un site d'information électronique pour justifier sa décision. Et d'ajouter : « On ne pouvait plus avancer plus loin. Nos rencontres devenaient stériles et commençaient à perdre tout crédit aux yeux de l'opinion publique ». Sofiane Djilali devait aussi expliquer plus loin que la proposition de son parti d'aller en rangs serrés aux prochaines élections législatives de l'année prochaine avec, notamment, des listes communes, n'a pas été retenue par les autres membres. C'est dire que ce sont les prochaines joutes électorales qui ont véritablement été à l'origine de ce retrait car les autres partis ne voulaient nullement constituer une véritable alliance contre le pouvoir et les partis politiques qui lui sont inféodés. Chaque membre tenait ainsi à son autonomie politique ce d'autant que les programmes politiques que défendent les membres de la CLTD sont parfois aux antipodes les uns des autres. Ce malaise de la CLTD était , en vérité, apparent depuis de longs mois déjà car la coordination est entrée dans une phase d'inertie. Elle était aux abonnés absents et ses apparitions sont devenues de pus en plus rares. Ainsi depuis le deuxième congrès de l'opposition, organisé à la fin du mois de mars par l'ICSO, la CLTD a complètement disparu de la scène car on ne lui a connu aucune activité politique significative et ce jusqu'à la réunion de mercredi passé sanctionnée par un communiqué dans lequel on retrouve la même littérature politique faite de critiques à l'adresse du pouvoir. Autant dire qu'il s'agit de positions déjà connues, ce qui traduit le malaise de la CLTD incapable de se transcender, d'innover et de peser sur le cours des événements politiques en amenant, par exemple, le pouvoir à revoir ses positions. Cette impuissance à présenter une alternative autour de laquelle pourrait se mobiliser une importante partie des Algériens est sans doute le signe le plus palpable des « limites » dont a parlé Sofiane Djilali. Des « limites » qui pourraient sonner le glas de la CLTD qui a pourtant fait naître moult espérances de changement auprès de nombreux algériens. Car le retrait de Jil Jadid, un parti que dirige Sofiane Djilali, risque fort bien d'être le premier signe d'un malaise qui ronge cette coordination qui a été depuis sa création la locomotive de l'opposition. Un malaise qui pourrait aller s'accentuant avec, notent d'ores et déjà nombre d'observateurs, , un risque d'implosion. La CLTD est donc sérieusement menacée par l'éclatement et le silence géné de ses membres n'est vraiment pas fait pour dissiper les craintes nées du retrait du parti de Sofiane Djilali. En effet aucun membre de cette coordination ne s'est exprimé sur ce subit retrait d'un des membres. La CLTD s'est juste contentée d'annoncer, via un communiqué qui a rendu compte de la réunion de mercredi dernier, que le parti Jil Jadid a quitté ses rangs. « La CLTD a atteint ses limités » a indiqué Sofiane Djilali dans un entretien accordé à un site d'information électronique pour justifier sa décision. Et d'ajouter : « On ne pouvait plus avancer plus loin. Nos rencontres devenaient stériles et commençaient à perdre tout crédit aux yeux de l'opinion publique ». Sofiane Djilali devait aussi expliquer plus loin que la proposition de son parti d'aller en rangs serrés aux prochaines élections législatives de l'année prochaine avec, notamment, des listes communes, n'a pas été retenue par les autres membres. C'est dire que ce sont les prochaines joutes électorales qui ont véritablement été à l'origine de ce retrait car les autres partis ne voulaient nullement constituer une véritable alliance contre le pouvoir et les partis politiques qui lui sont inféodés. Chaque membre tenait ainsi à son autonomie politique ce d'autant que les programmes politiques que défendent les membres de la CLTD sont parfois aux antipodes les uns des autres. Ce malaise de la CLTD était , en vérité, apparent depuis de longs mois déjà car la coordination est entrée dans une phase d'inertie. Elle était aux abonnés absents et ses apparitions sont devenues de pus en plus rares. Ainsi depuis le deuxième congrès de l'opposition, organisé à la fin du mois de mars par l'ICSO, la CLTD a complètement disparu de la scène car on ne lui a connu aucune activité politique significative et ce jusqu'à la réunion de mercredi passé sanctionnée par un communiqué dans lequel on retrouve la même littérature politique faite de critiques à l'adresse du pouvoir. Autant dire qu'il s'agit de positions déjà connues, ce qui traduit le malaise de la CLTD incapable de se transcender, d'innover et de peser sur le cours des événements politiques en amenant, par exemple, le pouvoir à revoir ses positions. Cette impuissance à présenter une alternative autour de laquelle pourrait se mobiliser une importante partie des Algériens est sans doute le signe le plus palpable des « limites » dont a parlé Sofiane Djilali. Des « limites » qui pourraient sonner le glas de la CLTD qui a pourtant fait naître moult espérances de changement auprès de nombreux algériens.