La victoire proclamée du président sortant Ali Bongo à l'élection présidentielle au Gabon a déclenché de graves émeutes. L'opposant Jean Ping et ses partisans contestent les résultats dec ette élection qu'ils jugent truquée. La victoire proclamée du président sortant Ali Bongo à l'élection présidentielle au Gabon a déclenché de graves émeutes. L'opposant Jean Ping et ses partisans contestent les résultats dec ette élection qu'ils jugent truquée. Michel Galy, politologue spécialiste de l'Afrique et chercheur au centre d'études sur les conflits à Paris, a estimé vendredi sur franceinfo que les manifestants veulent "mettre fin" au "despotisme" et "à un régime d'inégalités qui dure depuis 50 ans". Il affirme que : "Derrière Jean Ping, il y a ses partisans, ses proches mais aussi ceux de l'opposition classique qui se sont ralliés à lui et sans doute la partie la plus pauvre de la population qui veut tout simplement mettre fin, non seulement au despotisme, mais à un régime d'inégalités qui dure depuis 50 ans, Bongo père et Bongo fils". Ajoutant que côté "Bongo, c'est tout simplement l'armée et la police, ce sont les forces de répression, donc téléguidées elles le sont certainement". À propos d'un éventuel truquage du résultats des urnes il répondra : "Le problème c'est la province d'origine de la famille de Bongo qui sont de Haut-Ogooué où il y a un soi-disant taux de participation à 100 % et 98 % pour Ali Bongo. Ce qui est impossible de l'avis de tous. Quand c'est la France, l'Union européenne et les Etats-Unis qui réclament le recomptage des voix, cela fait sourire les observateurs car dans la crise de la Côte d'Ivoire, on l'a refusé. C'est sans doute instrumentalisé par les puissances extérieures". Michel Galy, politologue spécialiste de l'Afrique et chercheur au centre d'études sur les conflits à Paris, a estimé vendredi sur franceinfo que les manifestants veulent "mettre fin" au "despotisme" et "à un régime d'inégalités qui dure depuis 50 ans". Il affirme que : "Derrière Jean Ping, il y a ses partisans, ses proches mais aussi ceux de l'opposition classique qui se sont ralliés à lui et sans doute la partie la plus pauvre de la population qui veut tout simplement mettre fin, non seulement au despotisme, mais à un régime d'inégalités qui dure depuis 50 ans, Bongo père et Bongo fils". Ajoutant que côté "Bongo, c'est tout simplement l'armée et la police, ce sont les forces de répression, donc téléguidées elles le sont certainement". À propos d'un éventuel truquage du résultats des urnes il répondra : "Le problème c'est la province d'origine de la famille de Bongo qui sont de Haut-Ogooué où il y a un soi-disant taux de participation à 100 % et 98 % pour Ali Bongo. Ce qui est impossible de l'avis de tous. Quand c'est la France, l'Union européenne et les Etats-Unis qui réclament le recomptage des voix, cela fait sourire les observateurs car dans la crise de la Côte d'Ivoire, on l'a refusé. C'est sans doute instrumentalisé par les puissances extérieures".