Ce n'est pas une surprise. Il fallait s'y attendre. Benghebrit est une fois de plus sur le banc des accusés. Ce n'est pas une surprise. Il fallait s'y attendre. Benghebrit est une fois de plus sur le banc des accusés. Durant l'année scolaire précédente Il ne se passait presque pas un jour sans que son nom ne soit associé à la "menace"sur l'école, aux "dangers" qui menaceraient l'unité nationale voire à une prétendue démarche visant à "dé-islamiser" l'école algérienne. Cette fois encore elle reste la cible des mêmes personnes et des complots politiciens. D'autant plus que le secteur dont elle a la charge est le nerf névralgique de la gouvernance et qui malheureusement est gangréné par plusieurs courants, majoritairement des islamistes qui en ont fait leur cheval de bataille. On n'a pas cessé, depuis sa nomination, de lui coller mille et une étiquettes. A commencer par ses origines ethniques et religieuses. Les islamo-baâthistes ne l'ont jamais acceptée à ce poste stratégique qu'ils contrôlaient depuis 1962. Cette histoire de remplacement de la Palestine par l'entité sioniste dans le manuel scolaire de géographie des classes de 1re année du moyen semble bien être un complot malsain et ignoble. Il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'il pouvait y avoir mille et une erreurs, comme cela arrive dans tous les pays du monde, et que cette "erreur" semble être préméditée, qu'elle touche un point sensible de la position politique de l'Algérie sur le plan international et religieux pour les islamistes. Il ne faut pas être dupe également, la ministre Benghebrit n'aurait pas fait cette "erreur" sciemment donnant ainsi une arme à ses détracteurs. Pour preuve, elle a ordonné illico presto de retirer ce manuel et pointé du doigt l'éditeur de livres qui, d'après elle, a reçu une mouture originale où il était bien écrit Palestine et non pas Israël. Pourquoi tant d'acharnement contre Benghebrit ? Tout le monde a compris et même les parents d'élèves : le fossé est immense entre cette ministre qui veut donner un nouveau souffle performant, moderne, et contemporain et ces individus qui prêchent la médiocrité, la haine et l'intégrisme culturel dans notre école pendant qu'ils envoient leurs rejetons étudier dans les meilleures universités occidentales Pour preuve, les réactions ne se sont pas fait attendre. Monsieur Makri, chef du MSP, en mal de créativité, a bondi sur l'affaire pour crier au scandale. Dans sa page Facebook et le site de son parti il a dénoncé la "pagaille totale qui règne dans le secteur de l'Education" ; histoire de planter un autre couteau dans le dos de Benghebrit. Makri a enfin trouvé un thème qui lui va comme un gant, qu'il va utiliser pour mener sa campagne des législatives. Un cadeau "venu du ciel" ou bien de ses amis islamistes ? Là est la question. Pourquoi alors ne pas retourner les accusations pointées sur Benghebrit ? Loin de se constituer comme son avocat, il est important de chercher le mobile de cette "erreur". A qui profite le "crime" ? Durant l'année scolaire précédente Il ne se passait presque pas un jour sans que son nom ne soit associé à la "menace"sur l'école, aux "dangers" qui menaceraient l'unité nationale voire à une prétendue démarche visant à "dé-islamiser" l'école algérienne. Cette fois encore elle reste la cible des mêmes personnes et des complots politiciens. D'autant plus que le secteur dont elle a la charge est le nerf névralgique de la gouvernance et qui malheureusement est gangréné par plusieurs courants, majoritairement des islamistes qui en ont fait leur cheval de bataille. On n'a pas cessé, depuis sa nomination, de lui coller mille et une étiquettes. A commencer par ses origines ethniques et religieuses. Les islamo-baâthistes ne l'ont jamais acceptée à ce poste stratégique qu'ils contrôlaient depuis 1962. Cette histoire de remplacement de la Palestine par l'entité sioniste dans le manuel scolaire de géographie des classes de 1re année du moyen semble bien être un complot malsain et ignoble. Il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'il pouvait y avoir mille et une erreurs, comme cela arrive dans tous les pays du monde, et que cette "erreur" semble être préméditée, qu'elle touche un point sensible de la position politique de l'Algérie sur le plan international et religieux pour les islamistes. Il ne faut pas être dupe également, la ministre Benghebrit n'aurait pas fait cette "erreur" sciemment donnant ainsi une arme à ses détracteurs. Pour preuve, elle a ordonné illico presto de retirer ce manuel et pointé du doigt l'éditeur de livres qui, d'après elle, a reçu une mouture originale où il était bien écrit Palestine et non pas Israël. Pourquoi tant d'acharnement contre Benghebrit ? Tout le monde a compris et même les parents d'élèves : le fossé est immense entre cette ministre qui veut donner un nouveau souffle performant, moderne, et contemporain et ces individus qui prêchent la médiocrité, la haine et l'intégrisme culturel dans notre école pendant qu'ils envoient leurs rejetons étudier dans les meilleures universités occidentales Pour preuve, les réactions ne se sont pas fait attendre. Monsieur Makri, chef du MSP, en mal de créativité, a bondi sur l'affaire pour crier au scandale. Dans sa page Facebook et le site de son parti il a dénoncé la "pagaille totale qui règne dans le secteur de l'Education" ; histoire de planter un autre couteau dans le dos de Benghebrit. Makri a enfin trouvé un thème qui lui va comme un gant, qu'il va utiliser pour mener sa campagne des législatives. Un cadeau "venu du ciel" ou bien de ses amis islamistes ? Là est la question. Pourquoi alors ne pas retourner les accusations pointées sur Benghebrit ? Loin de se constituer comme son avocat, il est important de chercher le mobile de cette "erreur". A qui profite le "crime" ?