Le Burundi a notifié formellement aux Nations unies sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), conformément à la loi adoptée par le Parlement burundais le mercredi 12 octobre dernier et promulguée six jours plus tard par le président Nkurunziza . Le Burundi a notifié formellement aux Nations unies sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), conformément à la loi adoptée par le Parlement burundais le mercredi 12 octobre dernier et promulguée six jours plus tard par le président Nkurunziza . La lettre officielle a été remise aux services du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, par la ministre burundaise de la Justice Laurentine Kanyana lors d'une visite à New York, a annoncé jeudi le porte-parole de l'Onu Stéphane Dujarric. Le retrait prend effet un an après la réception de cette lettre. Successivement, le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie ont annoncé leur retrait de la CPI, accusant la CPI de cibler essentiellement des pays africains, mais l'Onu n'a pas encore reçu de notification officielle de la Gambie. « Ce retrait peut lui-même être retiré » « Les Nations unies souhaitent que Pretoria et Bujumbura reviennent sur leur décision », a rappelé Stéphane Dujarric. « Ce retrait peut lui-même être retiré », a-t-il déclaré. La CPI avait lancé en avril une enquête préliminaire sur des accusations de meurtres, torture et autres exactions au Burundi. Des experts de l'Onu avaient aussi mis en cause les forces de sécurité burundaises dans un rapport accablant. La lettre officielle a été remise aux services du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, par la ministre burundaise de la Justice Laurentine Kanyana lors d'une visite à New York, a annoncé jeudi le porte-parole de l'Onu Stéphane Dujarric. Le retrait prend effet un an après la réception de cette lettre. Successivement, le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie ont annoncé leur retrait de la CPI, accusant la CPI de cibler essentiellement des pays africains, mais l'Onu n'a pas encore reçu de notification officielle de la Gambie. « Ce retrait peut lui-même être retiré » « Les Nations unies souhaitent que Pretoria et Bujumbura reviennent sur leur décision », a rappelé Stéphane Dujarric. « Ce retrait peut lui-même être retiré », a-t-il déclaré. La CPI avait lancé en avril une enquête préliminaire sur des accusations de meurtres, torture et autres exactions au Burundi. Des experts de l'Onu avaient aussi mis en cause les forces de sécurité burundaises dans un rapport accablant.