Comme il est de coutume lors de la célébration d'une date historique, l'Algérie se rappelle dans la douleur les affres du colonialisme français en mettant la France devant sa responsabilité historique de présenter au peuple algérien des excuses pour les crimes commis durant cette longue nuit coloniale. Comme il est de coutume lors de la célébration d'une date historique, l'Algérie se rappelle dans la douleur les affres du colonialisme français en mettant la France devant sa responsabilité historique de présenter au peuple algérien des excuses pour les crimes commis durant cette longue nuit coloniale. Cette année encore, et à l'occasion de la célébration du 62 éme anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, c'était encore le cas. En effet des officiels, des partis politiques et des organisations de la société civile sont montés au créneau pour, une fois encore, faire pression sur la France afin de l'amener a se repentir par rapport aux atrocités commises en Algérie. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a adressé en la circonstance un message au peuple algérien, a mis en avant les crimes commis par la France comme pour mettre ce pays devant ses responsabilités historiques et comme pour adresser un message clair selon lequel les Algériens ne sont pas prêts à mettre une croix sur cette douloureuse période en tournant tout simplement la page et faire comme si de rien n'était. Le chef de l'Etat n'a certes pas demandé explicitement à la France de se repentir, mis il l'a clairement laissé entendre car c'est à cette seule condition que les relations entre les deux pays pourraient aller de l'avant. Le ministre des Moudjahidines a lui été très clair et très explicite sur cette question. « Il n'y a eu ni rupture, ni recul. Seulement, de notre côté, on favorise les négociations par les canaux officiels, notamment à travers notre représentation diplomatique à Paris. Je confirme qu'il n'y a eu jamais de recul » a indiqué Tayeb Zitouni ministre des Moudjahidine en faisant allusion à la question de la repentance de la France et à la nécessité que ce pays présente ses excuses au peuple algérien. Le représentant du gouvernement reconnait que ce problème de la mémoire « impacte l'avenir des relations bilatérales ». « Du côté algérien, nous sommes prêts à l'aborder avec sérieux et sincérité et avec une bonne volonté. Nous l'avons prouvé avec le premier déplacement du ministre des Moudjahidine en France. Nous avons discuté avec la partie française, notamment sur le dossier des archives. Maintenant, il faut passer aux actes. On ne peut pas continuer à parler et à exprimer des voeux dans les réunions » dira encore le ministre dans un entretien accordé à un journal électronique. Tayeb Zitouni est rejoint par l'Organisation des anciens moudjahidine (ONM). Dans une déclaration à l'APS Said Abadou, le secrétaire général de l'ONM, appelle la France a présenter ses excuses au peuple algérien et a « assumer ses responsabilités » . «Le traitement de ces questions est à même de favoriser l'instauration de relations d'une coopération fructueuse, bénéfique aux intérêts des deux peuples, français et algérien », a-t-il indiqué. Le parti du FLN n'était pas en reste puisque, dans un communiqué rendu public hier , il se dit « attaché à l'exigence légitime d'excuses de la France » pour les crimes coloniaux perpétrés à l'encontre du peuple algérien. « L'histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines » relève le communiqué du vieux parti . Cette année encore, et à l'occasion de la célébration du 62 éme anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, c'était encore le cas. En effet des officiels, des partis politiques et des organisations de la société civile sont montés au créneau pour, une fois encore, faire pression sur la France afin de l'amener a se repentir par rapport aux atrocités commises en Algérie. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a adressé en la circonstance un message au peuple algérien, a mis en avant les crimes commis par la France comme pour mettre ce pays devant ses responsabilités historiques et comme pour adresser un message clair selon lequel les Algériens ne sont pas prêts à mettre une croix sur cette douloureuse période en tournant tout simplement la page et faire comme si de rien n'était. Le chef de l'Etat n'a certes pas demandé explicitement à la France de se repentir, mis il l'a clairement laissé entendre car c'est à cette seule condition que les relations entre les deux pays pourraient aller de l'avant. Le ministre des Moudjahidines a lui été très clair et très explicite sur cette question. « Il n'y a eu ni rupture, ni recul. Seulement, de notre côté, on favorise les négociations par les canaux officiels, notamment à travers notre représentation diplomatique à Paris. Je confirme qu'il n'y a eu jamais de recul » a indiqué Tayeb Zitouni ministre des Moudjahidine en faisant allusion à la question de la repentance de la France et à la nécessité que ce pays présente ses excuses au peuple algérien. Le représentant du gouvernement reconnait que ce problème de la mémoire « impacte l'avenir des relations bilatérales ». « Du côté algérien, nous sommes prêts à l'aborder avec sérieux et sincérité et avec une bonne volonté. Nous l'avons prouvé avec le premier déplacement du ministre des Moudjahidine en France. Nous avons discuté avec la partie française, notamment sur le dossier des archives. Maintenant, il faut passer aux actes. On ne peut pas continuer à parler et à exprimer des voeux dans les réunions » dira encore le ministre dans un entretien accordé à un journal électronique. Tayeb Zitouni est rejoint par l'Organisation des anciens moudjahidine (ONM). Dans une déclaration à l'APS Said Abadou, le secrétaire général de l'ONM, appelle la France a présenter ses excuses au peuple algérien et a « assumer ses responsabilités » . «Le traitement de ces questions est à même de favoriser l'instauration de relations d'une coopération fructueuse, bénéfique aux intérêts des deux peuples, français et algérien », a-t-il indiqué. Le parti du FLN n'était pas en reste puisque, dans un communiqué rendu public hier , il se dit « attaché à l'exigence légitime d'excuses de la France » pour les crimes coloniaux perpétrés à l'encontre du peuple algérien. « L'histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines » relève le communiqué du vieux parti .