Quelques centaines de manifestants ont répondu à l'appel du RCD pour une marche hier samedi au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, pour protester contre la politique d'austérité et de «contre-développement » imposé à la région. Quelques centaines de manifestants ont répondu à l'appel du RCD pour une marche hier samedi au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, pour protester contre la politique d'austérité et de «contre-développement » imposé à la région. La marche a démarré avec un léger retard, aux environs de 11h30 de l'esplanade de la Maison de la culture Taos-Amrouche, pour aboutir à la place de la Liberté de la presse Saïd- Mekbel, qui fait face au siège de la wilaya. Scandant des slogans hostiles au pouvoir et fredonnant des chants révolutionnaires, les manifestants ont observé un arrêt devant le portail de la wilaya pour exprimer leur colère envers l'administration en général et l'actuel wali en particulier. Des cadres du parti se sont, ensuite, relayés au micro pour expliquer la démarche de leur parti, en dénonçant l'ostracisme du pouvoir et sa politique d'austérité qui tend, selon les orateurs, à appauvrir les citoyens à travers les récentes augmentations sur les différentes taxes et les coupes budgétaires qui pénalisent, selon les termes d'un intervenant, «les wilayas rebelles». Le président du bureau régional du parti, ainsi que plusieurs secrétaires nationaux, ont pris la parole pour rappeler la position du RCD et expliquer les vertus d'un «Etat unitaire régionalisé», pour en finir avec les aléas d'une gouvernance faite d'«incohérences, de régionalisme, de passe-droits et de postures antiéconomiques». Un intervenant a égrené les projets structurants annulés par les autorités dans la wilaya de Béjaïa, dont un complexe pétrochimique, un centre hospitalo-universitaire et le dédoublement de la voie ferrée Béjaïa–Béni Mansour. A noter, enfin, que la manifestation s'est déroulée dans le calme et que les forces de sécurité étaient mobilisées pour organiser la circulation qui était partiellement bloquée au niveau du boulevard de La liberté. La marche a démarré avec un léger retard, aux environs de 11h30 de l'esplanade de la Maison de la culture Taos-Amrouche, pour aboutir à la place de la Liberté de la presse Saïd- Mekbel, qui fait face au siège de la wilaya. Scandant des slogans hostiles au pouvoir et fredonnant des chants révolutionnaires, les manifestants ont observé un arrêt devant le portail de la wilaya pour exprimer leur colère envers l'administration en général et l'actuel wali en particulier. Des cadres du parti se sont, ensuite, relayés au micro pour expliquer la démarche de leur parti, en dénonçant l'ostracisme du pouvoir et sa politique d'austérité qui tend, selon les orateurs, à appauvrir les citoyens à travers les récentes augmentations sur les différentes taxes et les coupes budgétaires qui pénalisent, selon les termes d'un intervenant, «les wilayas rebelles». Le président du bureau régional du parti, ainsi que plusieurs secrétaires nationaux, ont pris la parole pour rappeler la position du RCD et expliquer les vertus d'un «Etat unitaire régionalisé», pour en finir avec les aléas d'une gouvernance faite d'«incohérences, de régionalisme, de passe-droits et de postures antiéconomiques». Un intervenant a égrené les projets structurants annulés par les autorités dans la wilaya de Béjaïa, dont un complexe pétrochimique, un centre hospitalo-universitaire et le dédoublement de la voie ferrée Béjaïa–Béni Mansour. A noter, enfin, que la manifestation s'est déroulée dans le calme et que les forces de sécurité étaient mobilisées pour organiser la circulation qui était partiellement bloquée au niveau du boulevard de La liberté.
