Les "pays de l'Opep parviendront à un accord à l'occasion de la réunion ministérielle des pays du Cartel prévue le 30 novembre à Vienne". Les "pays de l'Opep parviendront à un accord à l'occasion de la réunion ministérielle des pays du Cartel prévue le 30 novembre à Vienne". C'est l'intime conviction de l'exprésident de l'Opep et néanmoins ex-ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil. Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, Khelil se dit rassuré sur l'issue de la réunion de Vienne. L'accord trouvé pourra alors ouvrir la voie à des décisions de plafonnement définitif de la production en cours de l'année 2017. Interrogé sur l'impact de cet accord sur les prix du pétrole, Chakib Khelil, qui avait prédit une hausse des prix à 70 dollars avant de dire qu'il sera de 60, affirme cette fois-ci que, la moyenne des prix en 2017 avoisinera les 50 dollars si l'accord d'Alger venait à être avalisé lors de la réunion de Vienne. Selon l'ex-président de l'Opep, quelle que soit la situation les prix du pétrole ne pourront pas se situer audelà des 60 dollars dans les deux années à venir. Cette prévision, s'explique selon lui par une augmentation prévisible de la production du pétrole de schiste par les Américains. Concernant les divergences au sein de l'organisation elle-même notamment entre les pays du Golfe et l'Iran d'un côté et les pays instables à l'instar de l'Irak, la Libye et le Nigeria d'un autre, Khelil soulignera les décisions exceptionnelles prises en faveur notamment du Nigeria , de l'Irak et de la Libye et le consensus à trouver en faisant abstraction de ces pays instables. Les grands producteurs de pétrole notamment l'Arabie Saoudite et la Russie sont les vrais "influenceurs" du marché pétrolier, selon Chakib Khelil. Quant à l'Iran, parvenu récemment à rétablir son niveau de production d'avant les sanctions subies, Khelil affirme que le pays a tout le droit de réclamer ce seuil et nie toute volonté de Téhéran de faire échouer les discussions en cours. Pour lui, l'Opep n'a pas d'autres solutions que de baisser sa production pour parvenir à rééquilibrer le marché. Aussi, la solidarité entre les membres de l'Opep est indispensable pour pouvoir redresser la barre. Questionné sur la production excessive de l'Arabie saoudite, plus gros producteur du cartel, Chakib Khelil a affirmé que la monarchie a toujours remplacé la production des pays qui avairnt des problèmes à l'instar du Venezuela en 2003 et par la suite le Nigeria. Il a rappelé aussi que l'Arabie saoudite avait aussi pris le quota iranien pendant les sanctions pour satisfaire les exigences du marché. Le pétrole de schiste impactera négativement les politiques de l'Opep Concernant les perspectives, l'ancien ministre de l'Enrgie algérien pose la problématique de l'augmentation des prix du pétrole et son impact sur les parts du marché. Selon lui, au-delà des 60 dollars, il existe une grande possibilité de production du pétrole de schiste ce qui va réduire les parts du marché des pays de l'Opep et par conséquent la baisse des prix. Pour Khelil, nul doute, le pétrole de schiste impactera certainement les prix du pétrole dans les cinq à dix ans années qui viennent. L'avènement de la nouvelle administration américaine avec Donald Trump à sa tête compliquera davantage les affaires sur le marché pétrolier. Selon lui, Trump et les Républicains encourageront la production du pétrole de schiste et imposeront des taxes sur l'importation du pétrole fossile. Cette politique, expliquera Khelil, impactera négativement les décisions de l'Opep et les politiques entreprises et contribuera à une nouvelle réduction des prix du pétrole. Concernant les énergies renouvelables, Khelil affirme qu'il ne peut y avoir promotion de ces dernières sans la levée des politiques de soutien de l'électricité, du pétrole et du gaz conventionnels. Pour que les énergies renouvelables soient compétitifs, explique-t-il, "il faut que le marché de l'énergie soit à sa valeur réelle". Chose qui augure d'une longue transition pour aller vers le renouvelable. Evoquant l'impact de la chute du prix du pétrole sur l'Algérie, Khelil s'est voulu rassurant. Il a soutenu que la situation algérienne différait de celle du Venezuela ou du Brésil. "D'abord l'Algérie n'est pas endettée", soutient Khelil avant d'ajouter que les réserves de changes situées à plus de 100 milliards de dollars permettaient une certaine marge de manoeuvre. La baisse des prix de l'euro avec laquelle l'Algérie paie ses importations par rapport au dollar avec lequel l'Algérie vend son pétrole contribue à un certain équilibre danse ses dépenses. Pour Khelil, la diminution de 50% des entrées de l'Etat convoque une indispensable diversification de l'économie et le soutien exclusif aux plus défavorisés pour équilibrer la balance des dépenses. C'est l'intime conviction de l'exprésident de l'Opep et néanmoins ex-ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil. Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, Khelil se dit rassuré sur l'issue de la réunion de Vienne. L'accord trouvé pourra alors ouvrir la voie à des décisions de plafonnement définitif de la production en cours de l'année 2017. Interrogé sur l'impact de cet accord sur les prix du pétrole, Chakib Khelil, qui avait prédit une hausse des prix à 70 dollars avant de dire qu'il sera de 60, affirme cette fois-ci que, la moyenne des prix en 2017 avoisinera les 50 dollars si l'accord d'Alger venait à être avalisé lors de la réunion de Vienne. Selon l'ex-président de l'Opep, quelle que soit la situation les prix du pétrole ne pourront pas se situer audelà des 60 dollars dans les deux années à venir. Cette prévision, s'explique selon lui par une augmentation prévisible de la production du pétrole de schiste par les Américains. Concernant les divergences au sein de l'organisation elle-même notamment entre les pays du Golfe et l'Iran d'un côté et les pays instables à l'instar de l'Irak, la Libye et le Nigeria d'un autre, Khelil soulignera les décisions exceptionnelles prises en faveur notamment du Nigeria , de l'Irak et de la Libye et le consensus à trouver en faisant abstraction de ces pays instables. Les grands producteurs de pétrole notamment l'Arabie Saoudite et la Russie sont les vrais "influenceurs" du marché pétrolier, selon Chakib Khelil. Quant à l'Iran, parvenu récemment à rétablir son niveau de production d'avant les sanctions subies, Khelil affirme que le pays a tout le droit de réclamer ce seuil et nie toute volonté de Téhéran de faire échouer les discussions en cours. Pour lui, l'Opep n'a pas d'autres solutions que de baisser sa production pour parvenir à rééquilibrer le marché. Aussi, la solidarité entre les membres de l'Opep est indispensable pour pouvoir redresser la barre. Questionné sur la production excessive de l'Arabie saoudite, plus gros producteur du cartel, Chakib Khelil a affirmé que la monarchie a toujours remplacé la production des pays qui avairnt des problèmes à l'instar du Venezuela en 2003 et par la suite le Nigeria. Il a rappelé aussi que l'Arabie saoudite avait aussi pris le quota iranien pendant les sanctions pour satisfaire les exigences du marché. Le pétrole de schiste impactera négativement les politiques de l'Opep Concernant les perspectives, l'ancien ministre de l'Enrgie algérien pose la problématique de l'augmentation des prix du pétrole et son impact sur les parts du marché. Selon lui, au-delà des 60 dollars, il existe une grande possibilité de production du pétrole de schiste ce qui va réduire les parts du marché des pays de l'Opep et par conséquent la baisse des prix. Pour Khelil, nul doute, le pétrole de schiste impactera certainement les prix du pétrole dans les cinq à dix ans années qui viennent. L'avènement de la nouvelle administration américaine avec Donald Trump à sa tête compliquera davantage les affaires sur le marché pétrolier. Selon lui, Trump et les Républicains encourageront la production du pétrole de schiste et imposeront des taxes sur l'importation du pétrole fossile. Cette politique, expliquera Khelil, impactera négativement les décisions de l'Opep et les politiques entreprises et contribuera à une nouvelle réduction des prix du pétrole. Concernant les énergies renouvelables, Khelil affirme qu'il ne peut y avoir promotion de ces dernières sans la levée des politiques de soutien de l'électricité, du pétrole et du gaz conventionnels. Pour que les énergies renouvelables soient compétitifs, explique-t-il, "il faut que le marché de l'énergie soit à sa valeur réelle". Chose qui augure d'une longue transition pour aller vers le renouvelable. Evoquant l'impact de la chute du prix du pétrole sur l'Algérie, Khelil s'est voulu rassurant. Il a soutenu que la situation algérienne différait de celle du Venezuela ou du Brésil. "D'abord l'Algérie n'est pas endettée", soutient Khelil avant d'ajouter que les réserves de changes situées à plus de 100 milliards de dollars permettaient une certaine marge de manoeuvre. La baisse des prix de l'euro avec laquelle l'Algérie paie ses importations par rapport au dollar avec lequel l'Algérie vend son pétrole contribue à un certain équilibre danse ses dépenses. Pour Khelil, la diminution de 50% des entrées de l'Etat convoque une indispensable diversification de l'économie et le soutien exclusif aux plus défavorisés pour équilibrer la balance des dépenses.