L'amendement introduit dans le projet de loi sur la retraite, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "consolidera les acquis des travailleurs", a indiqué avant-hier à Alger, le directeur général de la sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Djaouad Bourkaib. L'amendement introduit dans le projet de loi sur la retraite, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "consolidera les acquis des travailleurs", a indiqué avant-hier à Alger, le directeur général de la sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Djaouad Bourkaib. "C'est un amendement qui va servir le pays (...) et permettra aussi de consolider les acquis des travailleurs", a précisé M. Bourkaib à la Chaîne III de la Radio nationale, qualifiant cet amendement de "très important car il répond aux préoccupations de certaines catégories de travailleurs". L'Assemblée populaire nationale (APN) avait adopté mercredi cet amendement oral présenté, sur instruction du Président Bouteflika par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi, appelle-t-on. L'amendement prévoit notamment l'attribution pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations. Réagissant aux mouvements de protestations menés par plusieurs syndicats avant l'adoption de ce projet de loi sur la retraite, M. Bourkaib a indiqué que c'est "une fausse polémique car il s'agit d'une mesure d'intérêt général visant à sauver le système des retraites pour les générations actuelle et future". "C'est une loi qui va servir le pays malgré certaines incompréhensions d'autant plus que les acquis des travailleurs seront bien préservés", a-t-il dit. Le projet en question, qui porte l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, provoque des contestations au sein des organisations syndicales. Djaouad Bourkaïb, tente de justifier les réformes menées par l'Etat. « Partir à la retraite à 45 ans ou 50 ans, ça n'existe que chez nous », affirme-t-il. « Si on veut assurer un système de retraite pérenne qui puisse avoir assez de ressources pour revaloriser les pensions de retraites et pour garder les mêmes paramètres généraux du système de retraite, il faut qu'on revienne à l'âge minimum qui a été fixé en 1983, c'est l‘intérêt de tout le monde », ajoute-t-il. « On ne laissera pas pour compte les gens qui travaillent durement puisqu'il y a cette brèche des métiers pénibles ». En évoquant l'exception algérienne sur l'âge de départ en retraite, l'intervenant, n'a pas tout à fait tort. En comparant la situation d'autres pays, on observe que l'âge de départ à la retraite s'allonge un peu partout malgré les contestations au sein de la société civile. En Tunisie, l'âge de la retraite est fixé à 60 ans et peut être prolongé jusqu'à 62 ans dans le secteur public alors qu'au Maroc, le nouveau régime de retraites, qui vient d'entrer en vigueur, fait passer l'âge de la retraite de 60 ans à 63 ans. Cette mesure progressive devrait être appliquée dès janvier 2017. Concernant d'autres Etats africains, une étude comparative datant de 2007, indiquait déjà que dans les « capitales d'Afrique de l'ouest, un âge à la retraite a été fixé à 55 ans sauf exception pour certains corps de la fonction publique ». Au Sénégal, l'âge de la retraite est par exemple passé de 55 à 60 ans pour les travailleurs du secteur privé. En Europe, « la proportion de personnes en âge de travailler dans l'UE-28 se réduit, tandis que le nombre relatif de personnes retraitées augmente », indique une étude d'Eurostat publiée en 2015. Par conséquent, le nombre d'années travaillées fait continuellement l'objet de débats. En France, le candidat de droite François Fillon envisage d'allonger l'âge de départ à la retraite à 65 ans alors qu'au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement britannique planche sur une réforme pour un départ à 68 ans contre 65 ans actuellement. En Allemagne, l'âge de départ à la retraite est de 65 ans et la Banque centrale propose de l'étendre à 69 ans à l'horizon 2060, pour sauver le système de retraite, dont la réforme est en cours. Appelant à "valoriser" toutes les mesures prises en faveur des retraités en Algérie, M. Bourkaib a mis l'accent sur "la générosité du système des retraites nationales qu'il faut préserver". A ce propos, il a indiqué que le Fonds national des réserves de la retraite, financé par une quote-part de la fiscalité pétrolière, est réservé aux générations futures "en cas de difficultés à l'avenir". Dans ce sillage, M. Bourkaib a rappelé tout ce qui a été entrepris, sur instruction du Président Bouteflika, citant l'ordonnance qui a mis en place des indemnités complémentaires pour les petites pensions et allocations. Il a également rappelé que depuis 2006, il y a eu plusieurs revalorisations des pensions et allocations de retraite. Par ailleurs, M. Bourkaib a fait observer que l'impact des départs à la retraite avant l'âge de 60 ans, était "important et significatif", relevant que 80.000 départs ont été enregistrés en 2015, avec un cumul actuel de plus de 900.000 départs à la retraite avant 60 ans. A une question sur la proposition du patronat sur le départ à la retraite à l'âge de 65 ans, M. Bourkaib a précisé que la nouvelle loi offre le droit au travailleur de choisir de rester après l'âge de 60 ans, surtout pour ceux qui sont hautement qualifiés ou ceux des métiers déficitaires. "C'est un amendement qui va servir le pays (...) et permettra aussi de consolider les acquis des travailleurs", a précisé M. Bourkaib à la Chaîne III de la Radio nationale, qualifiant cet amendement de "très important car il répond aux préoccupations de certaines catégories de travailleurs". L'Assemblée populaire nationale (APN) avait adopté mercredi cet amendement oral présenté, sur instruction du Président Bouteflika par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi, appelle-t-on. L'amendement prévoit notamment l'attribution pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations. Réagissant aux mouvements de protestations menés par plusieurs syndicats avant l'adoption de ce projet de loi sur la retraite, M. Bourkaib a indiqué que c'est "une fausse polémique car il s'agit d'une mesure d'intérêt général visant à sauver le système des retraites pour les générations actuelle et future". "C'est une loi qui va servir le pays malgré certaines incompréhensions d'autant plus que les acquis des travailleurs seront bien préservés", a-t-il dit. Le projet en question, qui porte l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, provoque des contestations au sein des organisations syndicales. Djaouad Bourkaïb, tente de justifier les réformes menées par l'Etat. « Partir à la retraite à 45 ans ou 50 ans, ça n'existe que chez nous », affirme-t-il. « Si on veut assurer un système de retraite pérenne qui puisse avoir assez de ressources pour revaloriser les pensions de retraites et pour garder les mêmes paramètres généraux du système de retraite, il faut qu'on revienne à l'âge minimum qui a été fixé en 1983, c'est l‘intérêt de tout le monde », ajoute-t-il. « On ne laissera pas pour compte les gens qui travaillent durement puisqu'il y a cette brèche des métiers pénibles ». En évoquant l'exception algérienne sur l'âge de départ en retraite, l'intervenant, n'a pas tout à fait tort. En comparant la situation d'autres pays, on observe que l'âge de départ à la retraite s'allonge un peu partout malgré les contestations au sein de la société civile. En Tunisie, l'âge de la retraite est fixé à 60 ans et peut être prolongé jusqu'à 62 ans dans le secteur public alors qu'au Maroc, le nouveau régime de retraites, qui vient d'entrer en vigueur, fait passer l'âge de la retraite de 60 ans à 63 ans. Cette mesure progressive devrait être appliquée dès janvier 2017. Concernant d'autres Etats africains, une étude comparative datant de 2007, indiquait déjà que dans les « capitales d'Afrique de l'ouest, un âge à la retraite a été fixé à 55 ans sauf exception pour certains corps de la fonction publique ». Au Sénégal, l'âge de la retraite est par exemple passé de 55 à 60 ans pour les travailleurs du secteur privé. En Europe, « la proportion de personnes en âge de travailler dans l'UE-28 se réduit, tandis que le nombre relatif de personnes retraitées augmente », indique une étude d'Eurostat publiée en 2015. Par conséquent, le nombre d'années travaillées fait continuellement l'objet de débats. En France, le candidat de droite François Fillon envisage d'allonger l'âge de départ à la retraite à 65 ans alors qu'au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement britannique planche sur une réforme pour un départ à 68 ans contre 65 ans actuellement. En Allemagne, l'âge de départ à la retraite est de 65 ans et la Banque centrale propose de l'étendre à 69 ans à l'horizon 2060, pour sauver le système de retraite, dont la réforme est en cours. Appelant à "valoriser" toutes les mesures prises en faveur des retraités en Algérie, M. Bourkaib a mis l'accent sur "la générosité du système des retraites nationales qu'il faut préserver". A ce propos, il a indiqué que le Fonds national des réserves de la retraite, financé par une quote-part de la fiscalité pétrolière, est réservé aux générations futures "en cas de difficultés à l'avenir". Dans ce sillage, M. Bourkaib a rappelé tout ce qui a été entrepris, sur instruction du Président Bouteflika, citant l'ordonnance qui a mis en place des indemnités complémentaires pour les petites pensions et allocations. Il a également rappelé que depuis 2006, il y a eu plusieurs revalorisations des pensions et allocations de retraite. Par ailleurs, M. Bourkaib a fait observer que l'impact des départs à la retraite avant l'âge de 60 ans, était "important et significatif", relevant que 80.000 départs ont été enregistrés en 2015, avec un cumul actuel de plus de 900.000 départs à la retraite avant 60 ans. A une question sur la proposition du patronat sur le départ à la retraite à l'âge de 65 ans, M. Bourkaib a précisé que la nouvelle loi offre le droit au travailleur de choisir de rester après l'âge de 60 ans, surtout pour ceux qui sont hautement qualifiés ou ceux des métiers déficitaires.