Un échec de la mise en application de l'accord sur la réduction de la production pétrolière conclu au sein de l'Opep et avec des pays non-membres du Cartel "induirait le risque d'une quatrième année d'accumulation de stocks et celui d'un retour à la baisse des prix", a averti, hier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel cité par l'agence Reuters. Un échec de la mise en application de l'accord sur la réduction de la production pétrolière conclu au sein de l'Opep et avec des pays non-membres du Cartel "induirait le risque d'une quatrième année d'accumulation de stocks et celui d'un retour à la baisse des prix", a averti, hier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel cité par l'agence Reuters. Si l'Opep et ses partenaires non-Opep "respectent leurs engagements, les stocks mondiaux pourraient commencer à baisser au premier semestre 2017", selon les prévisions de l'Opep citées par l'AIE. "L'accord porte sur une durée de six mois et nous devons lui laisser le temps d'être mis en oeuvre avant de réévaluer notre prévision de marché. En cas de réussite, cela se traduira par une hausse des prix et une stabilité en termes de revenus pour les producteurs après deux années difficiles", a ajouté l'AIE. Selon l'AIE, la demande mondiale de pétrole augmentera plus fortement que prévu en 2016 et en 2017. Mais l'agence a estimé qu'il était trop tôt pour évaluer l'impact de la baisse de production de brut décidée par les principaux pays pétroliers. L'organisme a augmenté de 120.000 barils par jour (bpj) sa prévision de hausse de la demande mondiale de pétrole pour cette année, la portant à 1,4 million de bpj. Celle de 2017 est relevée de 110.000 barils, à 1,3 million, selon la même source. Le pétrole en forte hausse Les cours du pétrole étaient en hausse lundi en fin d'échanges européens, et restaient sur des plus hauts, soutenus par l'accord de ce week-end entre les pays producteurs pour la limitation des extractions mondiales. En fin d'échanges, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 1,64 dollar à 53,14 dollars. Durant les échanges asiatiques, les cours de l'or noir ont décollé à leur plus haut en 18 mois, le baril de Brent atteignant 57,89 dollars et celui de WTI 54,51 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui avait annoncé que ses membres limiteraient leur production de 1,2 million de barils par jour, a convaincu ce week-end d'autres pays producteurs de se joindre à l'accord, ce qui a permis aux cours de s'envoler. "Il y avait plusieurs aspects plus positifs que prévu. La Russie fera partie du comité de surveillance, ce qui renforce les chances que l'accord soit respecté, et le Kazakhstan, qui avait annoncé une hausse de sa production en 2017, a finalement accepté une baisse", ont commenté les analystes. Si l'Opep et ses partenaires non-Opep "respectent leurs engagements, les stocks mondiaux pourraient commencer à baisser au premier semestre 2017", selon les prévisions de l'Opep citées par l'AIE. "L'accord porte sur une durée de six mois et nous devons lui laisser le temps d'être mis en oeuvre avant de réévaluer notre prévision de marché. En cas de réussite, cela se traduira par une hausse des prix et une stabilité en termes de revenus pour les producteurs après deux années difficiles", a ajouté l'AIE. Selon l'AIE, la demande mondiale de pétrole augmentera plus fortement que prévu en 2016 et en 2017. Mais l'agence a estimé qu'il était trop tôt pour évaluer l'impact de la baisse de production de brut décidée par les principaux pays pétroliers. L'organisme a augmenté de 120.000 barils par jour (bpj) sa prévision de hausse de la demande mondiale de pétrole pour cette année, la portant à 1,4 million de bpj. Celle de 2017 est relevée de 110.000 barils, à 1,3 million, selon la même source. Le pétrole en forte hausse Les cours du pétrole étaient en hausse lundi en fin d'échanges européens, et restaient sur des plus hauts, soutenus par l'accord de ce week-end entre les pays producteurs pour la limitation des extractions mondiales. En fin d'échanges, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 1,64 dollar à 53,14 dollars. Durant les échanges asiatiques, les cours de l'or noir ont décollé à leur plus haut en 18 mois, le baril de Brent atteignant 57,89 dollars et celui de WTI 54,51 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui avait annoncé que ses membres limiteraient leur production de 1,2 million de barils par jour, a convaincu ce week-end d'autres pays producteurs de se joindre à l'accord, ce qui a permis aux cours de s'envoler. "Il y avait plusieurs aspects plus positifs que prévu. La Russie fera partie du comité de surveillance, ce qui renforce les chances que l'accord soit respecté, et le Kazakhstan, qui avait annoncé une hausse de sa production en 2017, a finalement accepté une baisse", ont commenté les analystes.