Des partis islamistes viennent de relancer le vieux projet d'union ou d'alliance. Le parti du Front de la justice (FJD), que préside Abdallah Djaballah, et le Mouvement Ennahda, semblent avoir franchi d'importants pas dans cette perspective. Des partis islamistes viennent de relancer le vieux projet d'union ou d'alliance. Le parti du Front de la justice (FJD), que préside Abdallah Djaballah, et le Mouvement Ennahda, semblent avoir franchi d'importants pas dans cette perspective. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Front du changement (FC) que dirige Abdelmadjid Menasra ont à leur tour intensifié les contacts et les consultations pour unir leurs forces. L'union des islamistes a de tout temps été un voeu cher caressé par la base des militants et sympathisants. A quelques mois des élections législatives ce projet est relancé de plus belle. Des deux projets, il semble que c'est l'union entre le FJD et Ennahda qui soit sur le point de se concrétiser. Ces deux partis politiques ont d'ailleurs organisé il y a quelques jours une cérémonie de signature d'un document scellant cette alliance annoncée tambour battant. Abdallah Djaballah et Mohamed Douibi, au nom respectivement du FJD et d'Enahda, ont en effet signés un document intitulé "alliance stratégique d'intégration" qui devrait permettre l'élaboration de listes communes lors des prochaines élections législatives. Dans son allocution Abdalah Djaballah a explicitement formulé le voeu de voir d'autres partis islamistes faire partie de cette alliance. L'appel est lancé en direction du MSP, du FC et du mouvement El Binaa dont le chef de file, Mustapha Benmehdi, a d'ailleurs pris parti à cette cérémonie. Quelques jours après le MSP et le FC annoncent qu'ils sont en discussions pour sceller une alliance. Les partis de la mouvance islamiste ont déjà fait l'expérience lors des précédentes élections. En 2012, en effet, le MSP et les mouvements Enahda et El Islah sont entrés dans la bataille électorale des législatives et même des locales avec des listes communes sous le "label" de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Une alliance qui n'a pas duré longtemps puisqu'elle s'est fissurée au fil du temps et les leaders de ces trois partis ont d'ailleurs vite abandonné leur réunion périodique au sommet. On constate qu'Abdallah Djaballah caresse le rêve de réunir de nouveau sous une même chapelle les enfants du mouvement Enahda historique. Un parti qu'il a créé au tout début des années 90 avant d'en être chassé pour aller créer le mouvement El Islah et de subir le même sort aussi et c'est ce qui l'a poussé à lancer le FJD. Il en est presque de même pour le MSP et le FC. Cette dernière formation est, pour rappel, issue de la dissension du MSP. L'ambition est donc de regrouper de nouveau les "enfants" de cheikh Nahnah en une seule formation politique, eux qui se sont disputés son héritage. Une dispute qui a fragmenté le MSP qui a éclaté en plusieurs formations politiques. Dans la dernière résolution de son conseil national, le MSP n'a pas exclu l'éventualité de listes communes lors de ces élections législatives. La plus haute instance de ce mouvement islamiste a, pour ce faire, chargé le bureau exécutif national, de concert avec les bureaux de wilaya, de trancher cette question. Si le projet d'alliance et de fusion entre le FJD et Ennahda est sur le point de se concrétiser et sera certainement couronné avec la confection des listes communes lors des élections législatives, on ne sait pas avec exactitude où en est le projet entre le MSP et le FC. A juste un peu plus de trois mois des législatives certains observateurs doutent de la possibilité pour ces deux partis d'aller vers ce scrutin avec des listes communes tant le temps semble un peu court. Mais tout compte fait cette volonté retrouvée de s'unir indique clairement que les partis islamistes ne peuvent plus se payer le luxe de rester éparpillés au risque, il va sans dire, de perdre du terrain pour être relégués au rang de simples figurants de la scène nationale. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Front du changement (FC) que dirige Abdelmadjid Menasra ont à leur tour intensifié les contacts et les consultations pour unir leurs forces. L'union des islamistes a de tout temps été un voeu cher caressé par la base des militants et sympathisants. A quelques mois des élections législatives ce projet est relancé de plus belle. Des deux projets, il semble que c'est l'union entre le FJD et Ennahda qui soit sur le point de se concrétiser. Ces deux partis politiques ont d'ailleurs organisé il y a quelques jours une cérémonie de signature d'un document scellant cette alliance annoncée tambour battant. Abdallah Djaballah et Mohamed Douibi, au nom respectivement du FJD et d'Enahda, ont en effet signés un document intitulé "alliance stratégique d'intégration" qui devrait permettre l'élaboration de listes communes lors des prochaines élections législatives. Dans son allocution Abdalah Djaballah a explicitement formulé le voeu de voir d'autres partis islamistes faire partie de cette alliance. L'appel est lancé en direction du MSP, du FC et du mouvement El Binaa dont le chef de file, Mustapha Benmehdi, a d'ailleurs pris parti à cette cérémonie. Quelques jours après le MSP et le FC annoncent qu'ils sont en discussions pour sceller une alliance. Les partis de la mouvance islamiste ont déjà fait l'expérience lors des précédentes élections. En 2012, en effet, le MSP et les mouvements Enahda et El Islah sont entrés dans la bataille électorale des législatives et même des locales avec des listes communes sous le "label" de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Une alliance qui n'a pas duré longtemps puisqu'elle s'est fissurée au fil du temps et les leaders de ces trois partis ont d'ailleurs vite abandonné leur réunion périodique au sommet. On constate qu'Abdallah Djaballah caresse le rêve de réunir de nouveau sous une même chapelle les enfants du mouvement Enahda historique. Un parti qu'il a créé au tout début des années 90 avant d'en être chassé pour aller créer le mouvement El Islah et de subir le même sort aussi et c'est ce qui l'a poussé à lancer le FJD. Il en est presque de même pour le MSP et le FC. Cette dernière formation est, pour rappel, issue de la dissension du MSP. L'ambition est donc de regrouper de nouveau les "enfants" de cheikh Nahnah en une seule formation politique, eux qui se sont disputés son héritage. Une dispute qui a fragmenté le MSP qui a éclaté en plusieurs formations politiques. Dans la dernière résolution de son conseil national, le MSP n'a pas exclu l'éventualité de listes communes lors de ces élections législatives. La plus haute instance de ce mouvement islamiste a, pour ce faire, chargé le bureau exécutif national, de concert avec les bureaux de wilaya, de trancher cette question. Si le projet d'alliance et de fusion entre le FJD et Ennahda est sur le point de se concrétiser et sera certainement couronné avec la confection des listes communes lors des élections législatives, on ne sait pas avec exactitude où en est le projet entre le MSP et le FC. A juste un peu plus de trois mois des législatives certains observateurs doutent de la possibilité pour ces deux partis d'aller vers ce scrutin avec des listes communes tant le temps semble un peu court. Mais tout compte fait cette volonté retrouvée de s'unir indique clairement que les partis islamistes ne peuvent plus se payer le luxe de rester éparpillés au risque, il va sans dire, de perdre du terrain pour être relégués au rang de simples figurants de la scène nationale.