A trois mois des élections législatives des partis politiques, que l'on considère comme des petits poucets de la scène politique nationale par rapport aux mastodontes bien sûr, montent au creneau et font montre de leurs craintes d'être exclus de ces prochaines joutes électorales. A trois mois des élections législatives des partis politiques, que l'on considère comme des petits poucets de la scène politique nationale par rapport aux mastodontes bien sûr, montent au creneau et font montre de leurs craintes d'être exclus de ces prochaines joutes électorales. Ces formations politiques au nombre de 14, dont certaines sont nées au lendemain des précédentes législatives de 2012, dénoncent notamment les dispositions de l'article 94 de la loi portant régime éléctoral. Dans une conférence de presse animée hier ces partis ont annoncé leur intention d'interpeller le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci ainsi que le président de la Haute instance indépendantes de surveillance des élection (HIISE), Abdelwahab Derbal. Ces partis politiques s'élèvent contre la disposition de l'article 94 de la loi électorale qui stipule que toute liste éléctorale n'ayant pas obtenu 4 % des suffrages lors des élections législatives de 2012 doit impérativement collecter un nombre précis de signatures des citoyens pour que la liste électorale soit acceptée. Autant dire qu'il s'agit, pour ces formations politiques, d'un obstacle majeur qui risque fort bien de les exclure de facto de la participation aux élections législatives prévues, pour rappel, le 4 mai prochain. "C'est une mesure anticonstitutionnelle" tonne un des conférenciers alors qu'un autre intervenant a ajouté que les partis politiques membres de ce groupe créé il y a quelques jours "tendent à défendre les droits et les acquis de la démocratie que certaines parties veulent piétiner, étouffer". Pour Youcef Hamidi, président du Parti national algérien , qui est à l'origine de la création de ce groupe de partis, "cette mesure ne peut logiquement s'appliquer avec effet rétroactif". En somme, selon sa logique , cette mesure des 4 % ne peut s'appliquer normalement aux partis nés après les élections de 2012. La présidente du MJD, Chalabia Mahjoubi, a elle aussi plaidé en faveur de l'annulation de cette disposition de l'article 94 de la loi électorale car, selon elle, elle empêche la majorité des partis de participer au scrutin législatif du 4 mai prochain. D'autres intervenants sont allés jusqu'à estimer que la loi électorale contient moult obstacles qui entravent l'exercice des libertés démocratiques et vont déteindre négativement sur le taux de participation des citoyens lors du scrutin. IL faut dire que la condition de l'obtention de 4 % du suffrage lors des précédentes élections a été dénoncée en son temps par l'ensemble des partis politiques de l'opposition. Ces derniers ont alors critiqué la propension du pouvoir à aller toujours plus loin dans sa logique exclusionniste. Face à cette levée de boucliers, le ministère de l'Intérieur a, dans l'espoir de réduire la pression, permis aux partis politiques de s'allier en combinant leur score électoral de 2012 pour atteindre la barre de 4 % et de pouvoir, ainsi, présenter des listes électorales sans passer par l'éprouvante épreuve de collecte de signatures . Ces formations politiques au nombre de 14, dont certaines sont nées au lendemain des précédentes législatives de 2012, dénoncent notamment les dispositions de l'article 94 de la loi portant régime éléctoral. Dans une conférence de presse animée hier ces partis ont annoncé leur intention d'interpeller le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci ainsi que le président de la Haute instance indépendantes de surveillance des élection (HIISE), Abdelwahab Derbal. Ces partis politiques s'élèvent contre la disposition de l'article 94 de la loi électorale qui stipule que toute liste éléctorale n'ayant pas obtenu 4 % des suffrages lors des élections législatives de 2012 doit impérativement collecter un nombre précis de signatures des citoyens pour que la liste électorale soit acceptée. Autant dire qu'il s'agit, pour ces formations politiques, d'un obstacle majeur qui risque fort bien de les exclure de facto de la participation aux élections législatives prévues, pour rappel, le 4 mai prochain. "C'est une mesure anticonstitutionnelle" tonne un des conférenciers alors qu'un autre intervenant a ajouté que les partis politiques membres de ce groupe créé il y a quelques jours "tendent à défendre les droits et les acquis de la démocratie que certaines parties veulent piétiner, étouffer". Pour Youcef Hamidi, président du Parti national algérien , qui est à l'origine de la création de ce groupe de partis, "cette mesure ne peut logiquement s'appliquer avec effet rétroactif". En somme, selon sa logique , cette mesure des 4 % ne peut s'appliquer normalement aux partis nés après les élections de 2012. La présidente du MJD, Chalabia Mahjoubi, a elle aussi plaidé en faveur de l'annulation de cette disposition de l'article 94 de la loi électorale car, selon elle, elle empêche la majorité des partis de participer au scrutin législatif du 4 mai prochain. D'autres intervenants sont allés jusqu'à estimer que la loi électorale contient moult obstacles qui entravent l'exercice des libertés démocratiques et vont déteindre négativement sur le taux de participation des citoyens lors du scrutin. IL faut dire que la condition de l'obtention de 4 % du suffrage lors des précédentes élections a été dénoncée en son temps par l'ensemble des partis politiques de l'opposition. Ces derniers ont alors critiqué la propension du pouvoir à aller toujours plus loin dans sa logique exclusionniste. Face à cette levée de boucliers, le ministère de l'Intérieur a, dans l'espoir de réduire la pression, permis aux partis politiques de s'allier en combinant leur score électoral de 2012 pour atteindre la barre de 4 % et de pouvoir, ainsi, présenter des listes électorales sans passer par l'éprouvante épreuve de collecte de signatures .