Après des mois de brouille et à l'issue de deux jours de réunion avec la CDU de Angela Merkel, le chef des conservateurs bavarois (CSU) Horst Seehofer a formalisé au nom de la "stabilité" son soutien à la candidature de la chancelière à un quatrième mandat, même s'il lui reproche toujours l'accueil de centaines de milliers de réfugiés en 2015. Après des mois de brouille et à l'issue de deux jours de réunion avec la CDU de Angela Merkel, le chef des conservateurs bavarois (CSU) Horst Seehofer a formalisé au nom de la "stabilité" son soutien à la candidature de la chancelière à un quatrième mandat, même s'il lui reproche toujours l'accueil de centaines de milliers de réfugiés en 2015. Au terme de près de 12 ans de gouvernement Merkel, "personne ne peut sérieusement contester le fait que l'Allemagne va bien sur le plan intérieur et que sur le plan des relations internationales l'Allemagne fait brillamment figure d'îlot de stabilité", a-t-il souligné à Munich devant la presse au côté de la chancelière. Mais le dirigeant bavarois a aussi maintenu sa menace de ne pas rejoindre un futur gouvernement Merkel si la chancelière n'accepte pas de limiter à 200.000 les arrivées annuelles de demandeurs d'asile. Angela Merkel n'a pas bougé non plus : "Je n'ai pas l'intention de changer de position là-dessus". La course à la chancellerie pourrait s'avérer plus difficile que prévu pour la favorite des échéances électorales du 24 septembre. Les sociaux-démocrates du SPD, dont Angela Merkel siphonnaient l'électorat depuis qu'ils se sont alliés au gouvernement en 2013, connaissent un regain de popularité, portés par la popularité de Martin Schulz, l'ex-président du Parlement européen, adoubé récemment candidat à la chancellerie. Pour la première fois lundi, le parti de centre gauche se retrouve en tête des intentions de vote (31 %, + 4 points) aux législatives, selon un sondage de l'institut Insa pour le quotidien populaire Bild. Au terme de près de 12 ans de gouvernement Merkel, "personne ne peut sérieusement contester le fait que l'Allemagne va bien sur le plan intérieur et que sur le plan des relations internationales l'Allemagne fait brillamment figure d'îlot de stabilité", a-t-il souligné à Munich devant la presse au côté de la chancelière. Mais le dirigeant bavarois a aussi maintenu sa menace de ne pas rejoindre un futur gouvernement Merkel si la chancelière n'accepte pas de limiter à 200.000 les arrivées annuelles de demandeurs d'asile. Angela Merkel n'a pas bougé non plus : "Je n'ai pas l'intention de changer de position là-dessus". La course à la chancellerie pourrait s'avérer plus difficile que prévu pour la favorite des échéances électorales du 24 septembre. Les sociaux-démocrates du SPD, dont Angela Merkel siphonnaient l'électorat depuis qu'ils se sont alliés au gouvernement en 2013, connaissent un regain de popularité, portés par la popularité de Martin Schulz, l'ex-président du Parlement européen, adoubé récemment candidat à la chancellerie. Pour la première fois lundi, le parti de centre gauche se retrouve en tête des intentions de vote (31 %, + 4 points) aux législatives, selon un sondage de l'institut Insa pour le quotidien populaire Bild.